Le statut LMNP : fonctionnement, fiscalité et avantages de la location meublée en 2025

Investissez en location meublée tout en optimisant vos impôts : découvrez le statut LMNP, son fonctionnement, ses avantages fiscaux actualisés en 2025 et comment en profiter pleinement.

Quentin Hagnéré

13 mai 2025

12 Minutes de lecture

Appartement meublé en LMNP

Sommaire de l'article

  1. Qu’est-ce que le LMNP ? Définition du statut
    1. LMNP vs LMP : quelle différence ?
    2. Pourquoi ce statut séduit les investisseurs immobiliers ?
  2. Avantages du statut LMNP pour les propriétaires
    1. Les atouts fiscaux de la location meublée
    2. Autres avantages du LMNP (loyers, souplesse du bail…)
  3. Inconvénients et limites de la location meublée non professionnelle
  4. Conditions pour bénéficier du statut LMNP
    1. Qui peut louer en LMNP ?
    2. Les critères liés au bien meublé
    3. Plafonds de revenus : rester en loueur non-professionnel
  5. Comment obtenir le statut LMNP : démarches administratives
  6. Fiscalité du LMNP : régime micro-BIC ou réel ?
    1. Le régime micro-BIC
    2. Le régime réel simplifié
    3. Tableau comparatif : micro-BIC vs régime réel
    4. Choisir le régime fiscal adapté à son investissement
  7. Obligations comptables et déclaratives du loueur en meublé
    1. Simplifier sa gestion : l’offre de comptabilité en ligne LMNP.ai
  8. Exemples concrets de rentabilité en LMNP
    1. Exemple 1 : location meublée au micro-BIC
    2. Exemple 2 : location meublée au régime réel avec amortissement
  9. Foire aux Questions sur le statut LMNP
    1. Qu’est-ce que le statut LMNP ?
    2. Qui peut bénéficier du LMNP ?
    3. Micro-BIC ou régime réel : quel régime fiscal choisir en LMNP ?
    4. Comment déclarer les revenus LMNP ?
    5. Quelle est la différence entre LMNP et LMP ?
    6. Faut-il créer une société ou une entreprise pour le LMNP ?
    7. Un non-résident peut-il louer en LMNP ?
    8. Le LMNP est-il soumis à la TVA ?
    9. Que change la loi de finances 2025 pour le LMNP ?
    10. Le LMNP est-il toujours intéressant en 2025 ?

Qu’est-ce que le LMNP ? Définition du statut

Le LMNP (Loueur en Meublé Non Professionnel) est un statut fiscal qui permet à un particulier de louer un logement meublé tout en bénéficiant d’une fiscalité avantageuse. Concrètement, si vous investissez dans un bien immobilier meublé (neuf ou ancien) et que vous le mettez en location, vous pouvez opter pour le régime LMNP à condition de rester un bailleur dit non professionnel. Ce dispositif existe depuis 1949 et constitue l’une des plus anciennes niches fiscales en France, conçue pour encourager l’investissement immobilier locatif meublé.

En choisissant le statut LMNP, le propriétaire bailleur déclare ses revenus locatifs dans la catégorie des Bénéfices Industriels et Commerciaux (BIC), et non comme des revenus fonciers (réservés à la location nue). L’intérêt majeur est de pouvoir amortir le bien et le mobilier, ainsi que déduire davantage de charges, ce qui peut réduire fortement – voire annuler – l’imposition sur les loyers perçus.

 

 
 

La Révolution de la Déclaration LMNP/LMP

Un outil ultime pour simplifier votre déclaration LMNP. Déclarez et envoyez votre liasse fiscale aux impôts en toute simplicité.

  • ✅ Tenir et optimiser votre comptabilité LMNP / LMP
  • ✅ Produire une liasse fiscale en PDF
  • ✅ Transmettre votre liasse fiscale aux impôts
  • ✅ Être 100% en règle avec l’administration fiscale
  • ✅ Obtenir un PDF d'aide à la déclaration d’impôts

Comptabilité LMNP la moins chère de France 🇫🇷

💰 Autonomie → 179€ TTC / an

Expert-comptable → 249€ TTC / an

 

LMNP vs LMP : quelle différence ?

Il ne faut pas confondre le LMNP avec le LMP (Loueur en Meublé Professionnel). La différence principale réside dans le volume de revenus et le caractère principal ou non de l’activité de location meublée :

  • Vous êtes considéré comme loueur non professionnel (LMNP) tant que vos recettes locatives annuelles n’excèdent pas 23 000 € ou restent inférieures à vos autres revenus d’activité du foyer fiscal (salaires, BIC commerciaux classiques, etc.).

  • Au-delà, si vos loyers meublés dépassent 23 000 € et représentent la principale source de revenus du foyer (plus élevés que vos autres revenus), vous basculez en LMP automatiquement.

En résumé, dès que l’une des conditions du LMP n’est pas remplie, on reste en LMNP. Le statut LMP entraîne des obligations sociales (affiliation au SSI, cotisations sociales) et permet d’imputer les déficits sur l’ensemble des revenus sans limite, ainsi que d’être exonéré de plus-value de long-terme et au titre de l'IR sur la plus-value de court terme après 5 ans d’activité sous conditions. Le LMNP, lui, relève du régime des particuliers sans cotisations sociales spécifiques (les revenus sont seulement soumis aux prélèvements sociaux de 17,2%) et profite du régime des plus-values des particuliers (exonération totale possible après 22 ans pour l’impôt et 30 ans pour les prélèvements sociaux). Pour la grande majorité des petits investisseurs, il est plus avantageux et plus simple de rester en LMNP.

 

Pourquoi ce statut séduit les investisseurs immobiliers ?

Le LMNP séduit de nombreux investisseurs immobiliers car il combine rentabilité locative et optimisation fiscale. En effet, la location meublée permet souvent de louer plus cher qu’une location nue (on estime en moyenne +10 à +15 % de loyer pour un logement meublé équivalent, en compensation de l’ameublement fourni). De plus, la flexibilité du bail meublé (durée d’un an renouvelable contre 3 ans pour un bail nu, dépôt de garantie de 2 mois, possibilité de proposer des locations de courte durée type saisonnière, etc.) offre au bailleur plus de latitude pour récupérer son bien ou ajuster la durée du bail en fonction de ses besoins.

Sur le plan fiscal, comme nous le détaillerons, le statut LMNP permet très souvent de réduire considérablement l’impôt sur les loyers grâce à un abattement forfaitaire généreux ou à la déduction de l’ensemble des charges réelles et amortissements. Pour un investisseur, cela signifie percevoir des revenus complémentaires peu ou pas imposés, améliorant significativement le rendement net de l’opération. Ces avantages font du LMNP un choix prisé pour préparer sa retraite, diversifier son patrimoine ou rentabiliser un bien en location touristique (type Airbnb) de manière optimisée.

 

Avantages du statut LMNP pour les propriétaires

Les atouts fiscaux de la location meublée

Le premier avantage du LMNP est fiscal. Sous ce statut, le bailleur peut choisir entre deux régimes d’imposition (micro-BIC ou réel) qui offrent chacun des bénéfices particuliers :

  • Réduction de l’assiette imposable : En régime micro-BIC, vos revenus locatifs meublés bénéficient d’un abattement forfaitaire de 50 % (ou plus, selon le type de location, voir section fiscalité) ce qui signifie que vous n’êtes imposé que sur la moitié de vos loyers perçus. En régime réel, vous pouvez déduire toutes les charges liées à la location (intérêts d’emprunt, assurance, taxes, travaux, frais de gestion…) ainsi que pratiquer l’amortissement comptable du bien et du mobilier. Cela peut réduire le revenu imposable à zéro les premières années.

  • Amortissements cumulés : L’amortissement en LMNP consiste à étaler sur plusieurs années le coût du bien immobilier (hors terrain) et du mobilier et éventuellement des travaux réalisés.

     

     

    En location meublée, les amortissements ne se pratiquent pas selon une durée linéaire unique, mais « composant par composant » : chaque élément du bien est amorti sur sa propre durée d’usage. Par exemple, le gros œuvre (murs, toitures) peut être amorti sur 20 à 30 ans, alors que l’installation électrique ou la plomberie l’est plutôt sur 10 à 15 ans. Le mobilier (canapé, literie) et l’électroménager (réfrigérateur, lave-linge) sont, quant à eux, amortis sur 5 à 7 ans. Cette méthode permet de coller plus précisément à la réalité d’usure et d’optimiser votre fiscalité, en répartissant chaque coût sur la période qui correspond à sa durée de vie effective.

    . Chaque année, cette dépréciation comptable vient diminuer le bénéfice taxable. C’est un avantage puissant du régime réel : une part importante des loyers encaissés peut devenir non imposable grâce aux amortissements, sans impacter votre trésorerie (ce ne sont pas des dépenses réelles, mais une écriture comptable).

  • Récupération de la TVA : Dans certains cas spécifiques, un investisseur LMNP peut récupérer la TVA sur son investissement initial. C’est notamment possible si vous achetez un logement meublé neuf dans une résidence de services (résidence étudiante, résidence seniors, tourisme classé…) et optez pour le régime TVA. Vous pouvez ainsi récupérer 20 % du prix d’achat HT du bien. Il faut pour cela s’engager à louer le bien meublé pendant au moins 20 ans dans la résidence en question. Ce mécanisme est souvent utilisé dans le cadre du dispositif Censi-Bouvard (qui offrait également une réduction d’impôt de 11 %, désormais arrêté fin 2022). À noter : la location meublée classique n’est pas soumise à TVA en temps normal (seules les activités para-hôtelières avec services hôteliers importants le sont).

Au-delà de l’aspect fiscal pur, le LMNP présente un avantage financier indirect : en payant moins d’impôts sur vos loyers, vous améliorez le rendement net de votre investissement et vous accélérez le remboursement de votre éventuel emprunt grâce à des loyers nets d’impôts plus élevés.

 

Autres avantages du LMNP (loyers, souplesse du bail…)

Le statut LMNP n’apporte pas que des bénéfices fiscaux. Le fait de louer en meublé confère également d’autres avantages pratiques et financiers appréciables :

  • Loyers plus élevés : Un logement meublé se loue en moyenne plus cher qu’un logement vide équivalent. Cette majoration, généralement autour de 10 à 15 %, vient augmenter vos recettes locatives annuelles. Sur un studio par exemple, louer meublé peut rapporter plusieurs centaines d’euros de plus par an qu’en location nue.

  • Plus de flexibilité pour le bailleur : La législation des baux meublés est plus souple. La durée standard d’un bail meublé (pour une résidence principale) est d’1 an (9 mois pour un étudiant) renouvelable, au lieu de 3 ans en nu. Cela permet au propriétaire de récupérer plus rapidement son bien en cas de besoin (vente, reprise pour y habiter…) en donnant congé avec un préavis de 3 mois. De même, le dépôt de garantie peut atteindre 2 mois de loyer (contre 1 mois en vide), ce qui offre une meilleure protection contre d’éventuels dégradations ou impayés.

  • Une demande locative forte : Les logements meublés sont très prisés dans les zones étudiantes et touristiques, ainsi que par les jeunes actifs en mobilité. Proposer un appartement déjà meublé attire des locataires qui n’ont pas à investir dans du mobilier, ce qui facilite la mise en location. En ville, la rotation plus rapide des locataires (séjours temporaires, étudiants sur 1 an, etc.) vous permet aussi de réajuster le loyer plus fréquemment au prix du marché.

  • Valorisation patrimoniale : Investir en LMNP peut vous permettre de valoriser votre patrimoine sur le long terme. En effet, en fin d’activité, le bien immobilier pourra être revendu. S’il a pris de la valeur, vous réaliserez une plus-value. Le statut LMNP n’ayant pas d’effet négatif sur la revente (au contraire d’autres dispositifs fiscaux contraignants), vous conservez une bonne liberté de gestion patrimoniale. Même avec la récente réforme (voir plus loin la fiscalité de la plus-value LMNP), un investissement bien choisi dans une ville dynamique a de fortes chances de générer une plus-value intéressante à la revente après quelques années.

 

Inconvénients et limites de la location meublée non professionnelle

Malgré ses nombreux atouts, le statut LMNP comporte aussi certaines contraintes et limites qu’il convient d’avoir en tête avant de se lancer :

  • Dépendance aux avantages fiscaux : Le régime LMNP est souvent qualifié de niche fiscale. À ce titre, il n’est pas gravé dans le marbre et le gouvernement peut décider de le réformer. On l’a vu récemment avec la loi de finances 2025 qui a modifié certaines règles (notamment l’amortissement et le régime micro, détails ci-dessous). Il faut donc garder à l’esprit que la fiscalité peut évoluer, et qu’un avantage existant peut être atténué à l’avenir. Cependant, le cœur du dispositif LMNP reste en place depuis des décennies et continue d’être attractif.

  • Concurrence accrue sur le marché : De plus en plus d’investisseurs se tournent vers la location meublée, ce qui a augmenté l’offre de logements meublés sur le marché. Dans les grandes villes, vous serez en concurrence avec de nombreux autres studios ou appartements meublés en location. Pour trouver preneur rapidement et limiter la vacance, il est indispensable de bien choisir l’emplacement (la règle d’or : le lieu, le lieu, le lieu !), de soigner l’aménagement et de fixer un loyer cohérent.

  • Coûts et efforts supplémentaires : Louer meublé implique d’équiper le logement avec un certain nombre d’éléments obligatoires (voir plus loin). Cela représente un investissement initial supplémentaire (meubles, électroménager) et un temps de mise en place. De plus, ces équipements s’usent : vous devrez les renouveler périodiquement (ce qui génère certes des charges déductibles, mais aussi de la gestion). Par ailleurs, une location meublée, surtout de courte durée, peut demander plus de gestion au quotidien (état des lieux plus fréquents, annonces régulières, logistique de remise des clés dans le cas d’Airbnb, etc.).

  • Complexité administrative et comptable : Si vous optez pour le régime réel, la gestion comptable d’un LMNP est plus complexe qu’une location classique. Il faut tenir une comptabilité d’entreprise, remplir une liasse fiscale BIC chaque année, éventuellement adhérer à un centre de gestion. Cela peut nécessiter de faire appel à un expert-comptable, ce qui génère des frais. Même en micro-BIC, il y a des déclarations spécifiques à faire (formulaire 2042 C PRO). C’est un inconvénient qu’il faut intégrer, même si des solutions existent pour vous aider (logiciels, services de comptabilité en ligne…).

En synthèse, le statut LMNP reste très avantageux, mais il requiert d’être un investisseur sérieux et informé. Il ne suffit pas d’acheter un appartement pour “ne pas payer d’impôts” : il faut respecter des critères, bien gérer son bien et suivre l’évolution de la réglementation.

 

Conditions pour bénéficier du statut LMNP

Pour pouvoir profiter du régime fiscal LMNP, il faut remplir certaines conditions d’éligibilité liées à votre profil, au bien loué et aux revenus générés.

Qui peut louer en LMNP ?

Le statut LMNP est accessible à tout contribuable français ou étranger (résident fiscal hors de France compris) qui perçoit des revenus locatifs meublés en France et qui respecte les seuils de revenus du LMNP. Contrairement à l’ancien régime LMP, il n’est plus nécessaire depuis 2018 d’être inscrit au Registre du commerce et des sociétés (RCS) pour être loueur en meublé. En pratique, cela signifie qu’un particulier investisseur peut tout à fait devenir LMNP sans autre formalité que de déclarer son début d’activité (voir démarches plus loin).

Le LMNP concerne généralement les bailleurs individuels. Il est à noter qu’une société civile immobilière (SCI) n’est en principe pas compatible avec le LMNP, car les loyers d’une SCI sont imposés par défaut comme des revenus fonciers (et non des BIC). Cependant, des montages spécifiques (ex : SARL de famille soumise à l’IR ou SNC soumise à l'IR) peuvent permettre de cumuler société et régime LMNP, mais cela reste marginal. La plupart du temps, le LMNP s’applique donc à une personne physique qui loue en direct un bien lui appartenant (éventuellement via l’indivision ou une société transparente).

A noter : si vous êtes non-résident (par exemple expatrié) et que vous louez un bien en France, vous pouvez bénéficier du statut LMNP dans les mêmes conditions. Vous serez imposé en France sur ces revenus (avec possibilité d’option pour le barème progressif et abattements comme un résident). Les conventions fiscales internationales éviteront une double imposition, mais vous paierez bien les impôts et prélèvements sociaux en France sur vos loyers français.

Les critères liés au bien meublé

Le bien que vous louez doit être un logement à usage d’habitation, et il doit être loué meublé en respectant les critères légaux du meublé. Cela implique :

  • Le logement doit être décent, avoir une surface d’au moins 9 m² avec une hauteur sous plafond d’au moins 2,20 m (critères d’habitabilité minimaux).

  • Il doit comporter tous les éléments de mobilier obligatoires prévus par la loi pour une location meublée (décret n°2015-981 du 31 juillet 2015). La liste inclut notamment : une literie (avec couette ou couverture), un dispositif d’occultation des fenêtres dans les chambres (rideaux ou volets), des plaques de cuisson, un four ou micro-ondes, un réfrigérateur et congélateur (ou compartiment freezer), la vaisselle et les ustensiles de cuisine en nombre suffisant, une table et des sièges, des étagères de rangement, des luminaires, et le matériel d’entretien ménager adapté au logement (aspirateur ou balai, serpillière, etc.). En résumé, le locataire doit pouvoir emménager seulement avec ses effets personnels : le logement doit être prêt à vivre.

  • Si le bien se situe en copropriété, vérifiez que le règlement de copropriété n’interdit pas la location meublée (certaines copro l’interdisent ou la limitent, en particulier pour les locations de courte durée de type Airbnb).

  • En cas de logement neuf acquis pour louer en meublé, on considère généralement qu’il doit être mis en location dans l’année qui suit son achèvement (pour bénéficier de certains avantages fiscaux comme la TVA récupérable). Pour un bien ancien, louez-le rapidement après l’achat afin de montrer le caractère locatif du placement sans trop tarder.

En pratique, tous types de logements peuvent être loués en LMNP : studio étudiant, appartement en ville, maison de vacances… Beaucoup d’investisseurs privilégient les résidences gérées (étudiantes, seniors, EHPAD, affaires, tourisme) car elles offrent souvent une gestion locative facilitée et l’accès à la TVA récupérable. Ces investissements en résidences de services entrent tout à fait dans le cadre du LMNP, avec même certains avantages particuliers (voir plus loin l’exonération d’amortissement à la revente pour ces résidences).

Plafonds de revenus : rester en loueur non-professionnel

Comme évoqué plus haut, l’un des critères essentiels du LMNP est de ne pas dépasser certains plafonds de recettes locatives. Les règles en 2025 sont les suivantes :

  • Vos recettes locatives brutes annuelles (loyers + charges facturées au locataire) issues de la location meublée ne doivent pas excéder 23 000 € par an OU doivent rester inférieures ou égales à vos autres revenus d’activité du foyer fiscal.

  • Ce seuil de 23 000 € s’apprécie par foyer fiscal et pour l’ensemble de vos locations meublées. Ainsi, si vous louez plusieurs appartements meublés, on totalise tous les loyers. De même, si vous êtes marié/pacsé, on prend les loyers du couple.

  • Si ces recettes dépassent 23 000 € et sont supérieures à vos revenus professionnels autres, alors le statut bascule en LMP (avec des conséquences fiscales et sociales différentes). Si vous dépassez simplement 23 000 € mais que cela reste en-dessous de vos salaires ou autres revenus, vous pouvez techniquement rester en LMNP (car la deuxième condition LMP n’est pas remplie). En revanche, dépasser largement 23 000 € indique que l’activité commence à devenir conséquente, il faudra évaluer votre situation globale.

🛠️ Exemple :

Un couple gagne 50 000 € de salaires annuels et perçoit 30 000 € de loyers meublés. Les loyers >23 000 €, mais ils sont inférieurs aux autres revenus du foyer (50 k€ salaires). Le couple reste LMNP. À l’inverse, un célibataire qui gagne 30 000 € de salaire et 35 000 € de loyers meublés verra ces derniers dépasser 23 000 et ses autres revenus (35k > 30k), il passe donc LMP.

En pratique, le seuil de 23 000 € est un élément clé de décision. Si vous prévoyez d’investir dans plusieurs biens meublés ou un seul bien générant des loyers très élevés, anticipez l’impact éventuel de franchir ce seuil. La plupart des particuliers qui font un investissement locatif modeste (studio, deux-pièces…) restent en dessous de 23 000 € de loyers par an et n’ont donc pas de souci pour rester LMNP.

 

Comment obtenir le statut LMNP : démarches administratives

L’obtention du statut LMNP nécessite de déclarer votre activité de location meublée auprès de l’administration, même s’il ne s’agit pas d’une société. Voici les étapes à suivre :

  1. Immatriculation et SIRET : Vous devez vous immatriculer en tant que loueur en meublé non professionnel dans les 15 jours qui suivent le début de votre activité (c’est-à-dire la mise en location effective du logement). Depuis 2023, toutes les formalités se font sur le site du guichet unique des entreprises (formalites.entreprises.gouv.fr). Concrètement, il s’agit de vous déclarer en tant qu’entrepreneur individuel exerçant une activité de location de logements (code NAF 6820A). Lors de cette inscription en ligne, cochez la case “location meublée non professionnelle (LMNP)”. Une fois la formalité validée, vous obtiendrez un numéro SIRET pour votre activité de loueur en meublé. Ce numéro sera utilisé pour vos déclarations fiscales de résultats (régime réel notamment). Bon à savoir : cette immatriculation est sans frais et n’implique pas de créer une société ; c’est simplement l’enregistrement de votre activité auprès des services fiscaux et URSSAF.

  2. Option pour le régime fiscal : Sur le formulaire de déclaration d’activité (P0i en version papier, ou en ligne), vous indiquerez le régime d’imposition souhaité pour vos revenus LMNP. Par défaut, si vous estimez que vos loyers resteront en dessous des plafonds du micro-BIC, vous pouvez être au micro-BIC. Si vous préférez le régime réel(par choix ou parce que vos recettes dépasseront le plafond micro), vous pouvez opter pour le réel immédiatement lors de l’inscription. Cette option est généralement irrévocable pour l’année en cours et engage pour un minimum de deux ans (tacite reconduction ensuite). Si vous ne prenez pas d’option particulière et que vous êtes éligible au micro-BIC, vous serez imposé d’office au micro.

  3. Déclaration en mairie (si location saisonnière) : Si vous destinez votre logement meublé à la location de courte durée (type Airbnb, location saisonnière touristique), n’oubliez pas de vérifier les règles locales. Dans certaines villes, il faut une autorisation de changement d’usage pour louer un appartement entier en meublé de tourisme. Dans tous les cas, l’enregistrement en mairie est obligatoire pour obtenir un numéro d’enregistrement (notamment dans les grandes villes comme Paris, Lyon…). De plus, vous devrez collecter la taxe de séjour auprès des locataires (les plateformes comme Airbnb le font souvent automatiquement). Ces obligations sont indépendantes du statut LMNP en lui-même, mais s’ajoutent pour les locations courtes durées.

Une fois ces démarches effectuées, vous avez officiellement le statut LMNP pour votre bien. Vous n’avez pas de statut “LMNP” à proprement parler comme un label, c’est simplement que l’administration vous reconnaît comme un bailleur relevant du régime fiscal de la location meublée non professionnelle. Vous devrez ensuite respecter les obligations déclaratives chaque année.

En résumé : s’immatriculer (obtenir un SIRET) est indispensable pour démarrer sereinement. C’est rapide et cela vous permettra d’être en règle pour déclarer vos recettes dans la bonne catégorie. Ne sautez pas cette étape, car déclarer des revenus BIC sans SIRET peut compliquer la situation avec le fisc.

 

Fiscalité du LMNP : régime micro-BIC ou réel ?

Entrons dans le cœur du sujet : comment sont imposés les revenus LMNP ? Le cadre fiscal a été partiellement ajusté en 2025, il est donc important d’en connaître les règles à jour. Deux régimes sont possibles :

Le régime micro-BIC

Le micro-BIC est le régime par défaut du LMNP si vos recettes annuelles ne dépassent pas un certain plafond. Il s’agit d’un régime simplifié où vous bénéficiez d’un abattement forfaitaire au lieu de déduire vos charges réelles.

  • Plafond d’éligibilité : Pour des locations meublées classiques (location à l’année, bail meublé standard), le plafond de revenus pour le micro-BIC est de 77 700 € de loyers par an en 2025. (Ce seuil a été revalorisé ; il était de 72 600 € précédemment et a été porté à 77 700 €.) Pour les meublés de tourisme classés et chambres d’hôtes, le plafond était historiquement doublé, mais la loi de finances 2025 a modifié cela (voir tableau plus bas). Dorénavant, les locations de tourisme non classées ont un régime distinct.

    • 50 % d’abattement pour les locations meublées de longue durée (location meublée classique, bail résidence principale) et pour les meublés de tourisme classés (logements ayant obtenu un classement officiel type étoiles) ainsi que les chambres d’hôtes.

    • 30 % d’abattement pour les locations meublées de tourisme non classées, c’est-à-dire les locations saisonnières de courte durée sans classement officiel (typiquement la plupart des Airbnb qui ne sont pas labellisés “meublé de tourisme”). ⚠️ De plus, pour ces locations non classées, le plafond du micro-BIC est désormais fixé à 15 000 € de recettes annuelles seulement. Au-delà de 15 000 €, le bailleur en meublé de tourisme non classé doit obligatoirement basculer au régime réel.

      Abattement forfaitaire : En micro-BIC, vous n’avez pas à calculer vos charges exactes. Le fisc applique un abattement fixe sur vos loyers, censé représenter vos dépenses. Vous ne serez imposé que sur le reste. En 2025, le taux d’abattement dépend du type de location meublée :

       

Voici un récapitulatif des abattements micro-BIC et des plafonds en vigueur :

Type de location meublée

Abattement forfaitaire

Plafond de chiffre d’affaires annuel

Location meublée longue durée (bail classique)

50 %

77 700 €

Meublé de tourisme non classé

30 %

15 000 €

Meublé de tourisme classé (ou chambres d’hôtes)

50 %

77 700 €

En micro-BIC, aucune autre charge n’est déductible hormis cet abattement automatique. Cela signifie que si vos charges réelles sont en fait supérieures à l’abattement, le micro-BIC peut se révéler moins avantageux que le réel. Par exemple, avec 10 000 € de loyers, vous serez imposé sur 5 000 € après 50 % d’abattement même si vous aviez 7 000 € de charges réelles (intérêts, travaux…). À l’inverse, si vous avez peu de charges, le micro-BIC est très simple et favorable.

Attention aux seuils spécifiques : la réforme a durci le régime pour les meublés de tourisme non classés. Si vous louez un studio à Paris sur Airbnb et que vous encaissez 18 000 € de revenus en 2025, vous dépassez 15 000 €, donc le micro-BIC ne s’appliquera pas du tout : vous serez au régime réel obligatoire. En revanche, si ce même bien obtient un classement touristique (étoiles), vous pourriez rester en micro jusqu’à 77 700 € avec 50 % d’abattement. L’objectif de la loi est d’inciter les propriétaires en courte durée à se faire classer ou à payer plus d’impôts au réel.

Le micro-BIC présente l’avantage de la simplicité : lors de la déclaration annuelle, il suffit de reporter le total des loyers encaissés sur le formulaire complémentaire (formulaire 2042 C PRO, case « LMNP micro BIC »). Le fisc calculera l’abattement automatiquement. C’est tout. C’est idéal si vous ne souhaitez pas tenir une comptabilité complexe.

En contrepartie, vous pouvez passer à côté d’économies d’impôts si vos charges sont élevées. Il convient d’évaluer au cas par cas.

 

Le régime réel simplifié

Le régime réel du LMNP fonctionne comme un régime d’entreprise classique. Vous devez tenir une comptabilité et déclarer le résultat exact de votre activité de location meublée, en déduisant toutes les charges effectivement supportées. Ce régime s’applique de plein droit si vos recettes annuelles dépassent les plafonds du micro-BIC, mais vous pouvez aussi l’adopter sur option même en dessous des seuils, si cela vous avantage.

Voici les principales caractéristiques du régime réel :

  • Déduction intégrale des charges : Toutes les dépenses engagées pour l’entretien et l’exploitation de votre bien en location meublée sont déductibles des loyers. Cela comprend : les intérêts d’emprunt et frais de dossier de votre crédit immobilier, les travaux d’entretien et de réparation (hors gros travaux de construction/reconstruction qui, eux, s’amortissent), les assurances (PNO, garantie loyers impayés), la taxe foncière, les frais de gestion locativeou de conciergerie, les honoraires de comptable, les frais de mobilier et d’équipement (soit en dépenses si petit équipement, soit en amortissement si c’est du mobilier de +600 €), etc. En somme, la quasi-totalité des coûts liés au logement viennent diminuer le revenu imposable.

  • Amortissements du bien et du mobilier : C’est le mécanisme-clé du régime réel en LMNP. Vous allez pouvoir enregistrer chaque année un amortissement pour prendre en compte la perte de valeur économique de votre bien et de vos équipements. Ces amortissements ne sont pas des sorties d’argent, mais comptablement ils sont considérés comme une charge, ce qui baisse le résultat taxable. L’amortissement annuel cumulé est toutefois plafonné pour ne pas créer un déficit avec lui seul : on ne peut pas amortir plus que le montant qui ramènerait le résultat à zéro. L’excédent d’amortissement non utilisé une année est reportable indéfiniment pour servir plus tard.

  • Résultat fiscal : Après déduction des charges et amortissements, vous obtenez soit un bénéfice imposable, soit un déficit. S’il y a un bénéfice, il sera soumis à l’impôt sur le revenu (dans votre tranche marginale) + 17,2 % de prélèvements sociaux. S’il y a un déficit, particularité du LMNP : ce déficit n’est pas imputable sur votre revenu global (contrairement au LMP). Il est uniquement reportable sur vos futurs revenus de même nature (revenus LMNP) pendant 10 ans. Autrement dit, un déficit LMNP n’allège pas vos impôts sur salaire, mais il pourra rendre non imposables vos loyers des années suivantes jusqu’à épuisement du stock de déficit.

  • Obligations comptables : Vous devrez tenir une comptabilité d’engagement (enregistrement des loyers à la date de leur exigibilité, etc.), établir un bilan et un compte de résultat annuels. Puis remplir la liasse fiscale BIC(formulaires 2031 et suivants) chaque année, à télédéclarer via votre espace professionnel ou par votre expert-comptable. C’est plus de travail que le micro, c’est pourquoi beaucoup de propriétaires délèguent cette partie à un comptable. Les honoraires de celui-ci (quelques centaines d’euros par an) sont bien sûr déductibles. 

En pratique, le régime réel permet souvent de ne payer quasiment aucun impôt sur vos loyers LMNP pendant de nombreuses années. Grâce aux amortissements et aux intérêts d’emprunt notamment, le résultat fiscal est fréquemment nul ou faiblement positif.

 

Tableau comparatif : micro-BIC vs régime réel

Pour vous aider à visualiser le choix, voici un comparatif simplifié des deux régimes fiscaux :

 

Micro-BIC (forfait)

Réal (au réel)

Plafond d’application

77 700 € (15 000 € si meublé tourisme NC)

Aucun (obligatoire si au-delà du micro)

Abattement/Charges

Abattement 50 % ou 30 % (pas de charges déduites individuellement)

Charges réelles déductibles + amortissements

Complexité déclarative

Très simple (total des loyers à déclarer)

Comptabilité à tenir, liasse fiscale BIC

Imposition des loyers

Sur ~50 % des loyers (ou 70 %)

Sur le bénéfice réel (souvent très faible)

Déficits

Pas de notion de déficit (abattement automatique)

Déficit reportable 10 ans (sur LMNP)

Qui est concerné ?

Petits loyers, peu de charges, recherche de simplicité

Loyers plus élevés, ou investisseurs avec crédit et travaux importants (souvent plus avantageux)

 

Choisir le régime fiscal adapté à son investissement

Le choix micro-BIC ou réel dépend de votre situation personnelle. Posez-vous la question suivante : mes charges annuelles seront-elles supérieures à 50 % de mes loyers ? Si oui, le régime réel a de fortes chances d’être plus intéressant pour effacer l’imposition. Si vos charges sont minimes (pas de prêt, pas de gros travaux), le micro-BIC peut suffire et vous épargnera la tenue d’une comptabilité.

Cas typiques où le régime réel est conseillé : vous avez acheté à crédit (les intérêts + assurance emprunteur constituent une charge importante surtout les premières années), vous avez payé des frais d’agence et de notaire élevés (amortissables), vous avez réalisé des travaux d’amélioration, vous louez dans une zone où la rentabilité brute est élevée (et donc l’abattement 50 % ne couvre pas toutes les charges). Dans ces cas, le réel vous permettra souvent de déclarer un bénéfice nul et donc de ne pas être imposé sur vos loyers pendant 10, 15, parfois 20 ans.

Cas où le micro-BIC peut suffire : vous louez un bien récemment rénové sans crédit ou avec un tout petit emprunt, vous n’avez que peu de frais chaque année. Par exemple, un studio hérité, loué 5 000 € par an, sans emprunt et avec 1 000 € de charges annuelles : au réel votre bénéfice serait 4 000 €, au micro-BIC votre bénéfice imposable sera 2 500 € (50 % abattu de 5 000 €), plus faible donc intéressant. Mais l’économie d’impôt réelle dépend aussi de votre tranche marginale d’imposition.

Heureusement, si vous vous trompez de régime ou si votre situation évolue, vous pouvez changer de régime fiscal plus tard. Le passage du micro au réel peut être fait sur option expresse (à formuler avant le 1er février de l’année concernée généralement, ou via votre inscription P0i). L’inverse (revenir du réel au micro) nécessite de respecter le délai d’option (engagement de 2 ans minimum) puis de notifier la cessation de l’option dans les temps.

Astuce : N’hésitez pas à faire des simulations fiscales pour comparer l’impôt à payer dans chaque régime sur quelques années. Vous pouvez par exemple utiliser un simulateur en ligne ou demander conseil à un expert-comptable. Il existe des simulateurs spécifiques LMNP qui intègrent amortissement et tout. Cette démarche vous aidera à optimiser votre choix dès le départ. Vous pouvez effectuer vos démarches sur : lmnp.ai

 

Obligations comptables et déclaratives du loueur en meublé

Être LMNP implique de respecter certaines obligations administratives chaque année pour rester en conformité avec le fisc.

  • Déclaration des loyers : Chaque année, lors de votre déclaration d’impôt sur le revenu, vous devez déclarer vos revenus de location meublée. En micro-BIC, indiquez le montant brut des recettes sur la déclaration complémentaire 2042-C PRO (section « Revenus industriels et commerciaux non professionnels – Régime micro BIC »). En régime réel, vous devez souscrire une liasse fiscale complète (formulaire 2031 et annexes 2033) de résultat BIC, généralement avec l’aide d’un expert-comptable, puis reporter le résultat (bénéfice ou déficit) sur la 2042-C PRO. Les échéances fiscales en 2025 sont par exemple en mai/juin pour la déclaration de revenus 2024.

  • Paiement des impôts et prélèvements : Les bénéfices LMNP sont soumis à l’impôt sur le revenu (selon votre tranche marginale) et aux prélèvements sociaux (17,2 %). L’impôt est prélevé via le mécanisme du prélèvement à la source ajusté l’année suivante, ou via l’avis d’imposition. Les déficits reportables n’entraînent pas de remboursement, ils sont à utiliser sur les années futures.

  • Cotisation Foncière des Entreprises (CFE) : La location meublée est considérée comme une activité professionnelle au sens de la CFE. Vous devrez donc vous acquitter chaque année de la CFE, qui est un impôt local (minimum autour de 200-300 € selon la commune). Cependant, il existe une exonération de CFE pour les petits revenus : si vos recettes annuelles sont inférieures à 5 000 €, vous pouvez être exonéré de CFE (franchise de base, applicable sur demande ou automatiquement selon les cas). Pensez à déclarer votre début d’activité auprès du SIE (Service des impôts des entreprises) pour la CFE également, et à surveiller cet aspect.

  • Tenue de comptabilité : En régime réel, vous avez l’obligation de tenir une comptabilité sincère et exacte. Cela implique de conserver toutes les factures et justificatifs, de suivre un plan comptable BIC, d’enregistrer les écritures comptables (loyers à chaque échéance de loyer, charges à la date de facture, dotations aux amortissements en fin d’année, etc.), puis d’éditer un livre journal, un grand livre, un bilan et un compte de résultat. C’est un vrai travail comptable, qui peut être fait manuellement si vous êtes formé, mais qui est souvent confié à un expert-comptable spécialisé en LMNP ou géré via un logiciel de compta dédié.

Toutes ces obligations peuvent sembler lourdes, mais il ne faut pas se décourager : avec un peu d’organisation, c’est gérable, et les économies d’impôt en valent souvent la peine.

 

Simplifier sa gestion : l’offre de comptabilité en ligne LMNP.ai

Si la gestion comptable et fiscale de votre location meublée vous paraît complexe, sachez qu’il existe des solutions en ligne pour vous accompagner. Par exemple, LMNP.ai propose un service de comptabilité en ligne spécialement conçu pour les loueurs en meublé. Deux offres sont disponibles : une offre Autonomie à 179 € par an (accès à un logiciel dédié, assistance ponctuelle pour vos questions, vous gérez une partie des saisies) et une offre Expert-Comptable à 249 € par an où un expert-comptable agréé prend en charge l’ensemble de votre comptabilité LMNP et de vos déclarations fiscales. Ce type de service clé en main simplifie grandement vos démarches : vous n’avez qu’à transmettre vos pièces et le reste est fait pour vous, en assurant le respect des délais et obligations.

👉🏻 Vous cherchez la solution la plus abordable en France pour gérer votre comptabilité LMNP ou LMP ? Bénéficiez de conseils fiscaux personnalisés par des experts. 

 Essai gratuit illimité de LMNP.AI

Profitez de l’offre LMNP.ai pour sécuriser votre investissement LMNP : vous gagnerez du temps, éviterez les erreurs et optimiserez au maximum votre fiscalité, le tout pour un coût maîtrisé. N’hésitez pas à vous renseigner sur ces solutions afin de louer en meublé l’esprit tranquille tout en bénéficiant de tous les avantages du statut.

 

Exemples concrets de rentabilité en LMNP

Voyons maintenant deux exemples concrets pour illustrer le fonctionnement du LMNP et son impact fiscal, l’un au micro-BIC, l’autre au réel.

Exemple 1 : location meublée au micro-BIC

Monsieur Dupont loue en 2025 un appartement meublé à l’année. Il perçoit 10 000 € de loyers annuels (charges comprises). Ses dépenses annuelles se limitent à 1 000 € (charges de copropriété non récupérables et assurances), car il n’a pas d’emprunt. Il relève du micro-BIC.

  • Recettes brutes : 10 000 €

  • Abattement micro-BIC 50 % (location classique longue durée) : 5 000 €

  • Revenus imposables = 5 000 €.

Ces 5 000 € seront taxés selon la tranche marginale d’impôt de M. Dupont (par exemple 30 % s’il est dans cette tranche) + 17,2 % de prélèvements sociaux. Supposons-le dans la tranche 30 % : il paiera environ 5 000 € × (30 % + 17,2 %) ≈ 2 365 € de fiscalité totale sur l’année. Soit un taux d’imposition effectif d’environ 24 % des loyers.

M. Dupont n’avait pas beaucoup de charges, le micro-BIC était donc simple et adapté. S’il avait eu plus de dépenses (par ex un crédit), le micro-BIC aurait pu le pénaliser.

Exemple 2 : location meublée au régime réel avec amortissement

Madame Martin achète en 2025 un appartement pour 200 000 € (dont 10 000 € de mobilier et électroménager) et le loue meublé. Elle a un emprunt avec intérêts annuels de 6 000 € la première année. Elle encaisse 12 000 € de loyers par an. Elle opte pour le régime réel afin de profiter des amortissements, car ses loyers dépassent ses charges.

Voici son compte de résultat 2025 :

  • Recettes : 12 000 €

  • Charges déductibles :

     

    • Intérêts d’emprunt : 6 000 €

    • Assurance, gestion, petites réparations : 1 000 €

    • Taxe foncière (part non récupérable) : 800 €

    • Total charges = 7 800 €

     

  • Amortissements :

     

    • Immeuble (valeur bâtiment estimée 180 000 € sur 30 ans) : 6 000 €

    • Mobilier/équipements (10 000 € sur 5 ans) : 2 000 €

    • Total amortissements = 8 000 €

     

  • Résultat comptable avant amortissement : 12 000 – 7 800 = 4 200 €

  • Résultat fiscal après amortissement : 4 200 – 8 000 = –3 800 € (déficit comptable).

Cependant, en LMNP, on ne peut pas créer de déficit uniquement avec l’amortissement. On va donc limiter l’amortissement déductible pour arriver à un résultat fiscal nul. Dans cet exemple, Mme Martin utilisera seulement 4 200 € d’amortissement (sur les 8 000 calculés) pour ramener son bénéfice à 0. Les 3 800 € d’amortissement non utilisés seront reportés et pourront servir les années suivantes.

Bilan : Madame Martin ne paiera aucun impôt sur ses 12 000 € de loyers en 2025. Son revenu imposable LMNP est nul. Elle aura sans doute le même avantage les années suivantes, jusqu’à ce que les intérêts d’emprunt diminuent et que le résultat devienne positif malgré l’amortissement. Même à ce moment-là, elle aura des amortissements en report à utiliser. Il n’est pas rare qu’un investissement LMNP bien financé reste quasi non imposé pendant 10 ans ou plus.

En comparant, si Mme Martin avait été au micro-BIC (50 % d’abattement sur 12 000 € = 6 000 € imposables), elle aurait payé des impôts chaque année sur 6 000 € alors que son régime réel lui permet d’éviter l’imposition. Ici, le choix du régime réel est clairement gagnant.

Ces exemples montrent bien comment le LMNP peut doper la rentabilité nette d’un investissement : dans le cas de Mme Martin, les loyers lui servent en grande partie à rembourser son prêt, et elle n’est pas en plus ponctionnée par le fisc sur ces revenus, ce qui accélère son enrichissement patrimonial.

Foire aux Questions sur le statut LMNP

Qu’est-ce que le statut LMNP ?

Le LMNP est le statut de Loueur en Meublé Non Professionnel, un régime fiscal qui permet à un particulier louant un logement meublé de bénéficier d’une imposition allégée sur ses loyers. Concrètement, cela signifie déclarer ses revenus locatifs dans la catégorie BIC (bénéfices industriels et commerciaux) et pouvoir profiter soit d’un abattement de 50 %, soit de la déduction des charges et de l’amortissement en régime réel. Le LMNP s’oppose au statut LMP (Loueur en Meublé Professionnel) qui concerne les bailleurs meublés à plus grande échelle. C’est un dispositif très utilisé par les investisseurs immobiliers car il permet de rentabiliser un bien locatif tout en optimisant la fiscalité.

 

Qui peut bénéficier du LMNP ?

Toute personne qui loue un logement meublé peut, en principe, bénéficier du LMNP si elle respecte les conditions pour être considérée comme “non professionnelle”. Il faut notamment que les recettes annuelles tirées de la location meublée ne dépassent pas 23 000 €, ou qu’elles restent inférieures aux autres revenus d’activité du foyer fiscal. La plupart des petits propriétaires bailleurs entrent dans ce cadre. Il n’y a pas de condition d’âge, de statut professionnel ou autre : salarié, retraité, indépendant, fonctionnaire, tout le monde peut avoir une activité LMNP en parallèle. Même un non-résident qui loue un bien en France peut être LMNP (il sera imposé en France sur ces loyers). En revanche, les personnes morales (sociétés) ne peuvent pas opter pour le LMNP sauf cas particuliers de sociétés transparentes. C’est donc avant tout un régime pour les particuliers investissant dans l’immobilier locatif meublé.

 

Micro-BIC ou régime réel : quel régime fiscal choisir en LMNP ?

Le choix entre micro-BIC et régime réel dépend principalement du montant de vos loyers et de vos charges. Le micro-BIC est simple : il s’applique automatiquement si vous encaissez moins de 77 700 € de loyers (15 000 € pour de la location saisonnière non classée) et vous donne droit à un abattement forfaitaire (50 % ou 30 %) à la place de la déduction des charges. Il convient bien si vous n’avez pas beaucoup de charges (pas de prêt ou de travaux importants). Le régime réel, lui, permet de déduire toutes les dépenses et l’amortissement, ce qui le rend souvent plus avantageux en présence d’un crédit immobilier, de frais et de charges élevés. En régime réel, on peut souvent réduire le revenu imposable à zéro et ne payer aucun impôt sur les loyers pendant de longues années. En contrepartie, le réel demande de tenir une comptabilité et de faire une liasse fiscale. En résumé : optez pour le micro-BIC pour la simplicité si vos charges < 50 % des loyers ; optez pour le réel pour optimiser l’impôt si vos charges + amortissement potentiel > abattement. Vous pouvez simuler les deux pour comparer, et changer de régime sur option si besoin.

 

Comment déclarer les revenus LMNP ?

Si vous êtes au micro-BIC, la déclaration est très simple : chaque année vous reportez le montant total des loyers bruts perçus dans la case dédiée de la déclaration d’impôt (formulaire 2042-C PRO, rubrique “Revenus des locations meublées non professionnelles – régime micro BIC”). L’administration appliquera d’elle-même l’abattement et calculera le revenu taxable. Si vous êtes au régime réel, vous devez déposer une liasse fiscale BIC (formulaire 2031 et annexes 2033) avant fin avril/début mai (selon calendrier fiscal) via votre espace professionnel en ligne ou par l’intermédiaire d’un expert-comptable. Cette liasse récapitule vos recettes, charges, amortissements et calcule le résultat. Le résultat (bénéfice ou déficit) est ensuite à reporter sur la 2042-C PRO également. Souvent, les particuliers en régime réel délèguent cette formalité à un comptable du fait de sa technicité. N’oubliez pas également de déclarer vos revenus locatifs sur la déclaration de TVA si vous êtes assujetti (cas rare de la location avec services para-hôteliers), et de payer la CFE chaque année si elle est due (la CFE se déclare à part, via le formulaire 1447 en début d’activité puis 1447-M chaque année si changement).

 

Quelle est la différence entre LMNP et LMP ?

Le LMNP (Loueur en Meublé Non Professionnel) et le LMP (Loueur en Meublé Professionnel) diffèrent sur plusieurs points :

  • Conditions d’accès : On devient LMP si l’on dépasse 23 000 € de recettes locatives ET que ces recettes excèdent les autres revenus du foyer. Sinon, on est LMNP. Le LMP caractérise une activité de location meublée à titre principal.

  • Impôts sur le revenu : En LMNP, les déficits fiscaux ne peuvent être imputés que sur les revenus LMNP futurs. En LMP, les déficits peuvent s’imputer sur le revenu global du foyer (ce qui est très avantageux fiscalement en cas de forte perte, par exemple si gros travaux).

  • Plus-value à la revente : Un LMNP est imposé sur la plus-value immobilière selon le régime des particuliers (avec abattements progressifs sur 22/30 ans). Un LMP peut, lui, bénéficier d’une exonération totale de plus-value au bout de 5 ans d’activité s’il remplit certaines conditions (recettes < 90 000 € en moyenne notamment). En revanche, s’il ne remplit pas ces conditions, le LMP pourrait être soumis à la taxation des plus-values professionnelles, potentiellement moins favorable que pour un LMNP longue durée.

  • Charges sociales : Le LMNP n’est pas soumis aux cotisations sociales des indépendants sur ses loyers – uniquement aux prélèvements sociaux 17,2 %. Le LMP, lui, depuis 2021, doit s’affilier et payer des cotisations sociales (environ 35-40 %) sur ses bénéfices, car l’activité est considérée comme professionnelle (sauf s’il loue via une société soumise à l’IS). Cela change beaucoup la donne en termes de revenu net.

En clair, le LMNP est plus adapté aux investisseurs occasionnels ou modestes, tandis que le LMP correspond à une activité commerciale à part entière. Beaucoup d’investisseurs préfèrent rester LMNP pour éviter les cotisations sociales et garder un régime souple.

  

Faut-il créer une société ou une entreprise pour le LMNP ?

Non, il n’est pas nécessaire de créer une société pour louer en LMNP. Au contraire, par défaut le LMNP est fait pour de la location en direct par un particulier, qui sera considéré comme un micro-entrepreneur individuel au sens fiscal (entreprise individuelle sans personnalité morale). Il faut bien s’immatriculer et obtenir un SIRET, mais cela ne crée pas de société à part entière : c’est votre patrimoine privé qui reste propriétaire du bien. Créer une société type SARL ou SCI n’est pas utile, sauf cas particuliers. Une SCI à l’impôt sur le revenu ne peut pas être en LMNP (elle serait requalifiée en société de fait si elle loue en meublé de façon habituelle), sauf à opter à l’IS, ce qui sort du cadre LMNP. Une SARL de famillequi opte pour l’IR peut permettre de faire du LMNP en famille, mais on retombe sur un traitement fiscal transparent chez les associés. En résumé, la plupart du temps, le statut LMNP s’exerce en nom propre, sans structure juridique dédiée (ce qui évite complexité et coûts). Il suffit de déclarer le début d’activité auprès du greffe/guichet unique et d’obtenir un SIRET pour formaliser le tout.

 

Un non-résident peut-il louer en LMNP ?

Oui, un non-résident (par exemple un expatrié français vivant à l’étranger, ou un étranger qui investit en France) peut parfaitement louer un bien en meublé en France et bénéficier du statut LMNP. Les règles d’éligibilité sont les mêmes : respect des plafonds de 23 000 €, etc., et il devra s’immatriculer pour obtenir un SIRET. La différence réside dans le traitement fiscal : un non-résident fiscal en France sera imposé à l’impôt sur le revenu en France sur ses loyers français, au taux minimum de 20 % (sauf option pour le barème progressif si cela lui est favorable, ce qui nécessite de déclarer ses revenus mondiaux à titre indicatif). Il paiera également les prélèvements sociaux au taux en vigueur. Par ailleurs, selon son pays de résidence, il pourra éventuellement éviter les prélèvements sociaux de 17,2 % (par exemple un résident de l’UE affilié à un régime de sécurité sociale européen peut être exonéré de CSG/CRDS et ne payer “que” 7,5 % de prélèvement de solidarité). Il est conseillé aux non-résidents de se faire accompagner, car la fiscalité peut être un peu plus complexe (formulaire 2042-NR, etc.). Mais en soit, la location meublée est ouverte aux non-résidents et peut même être un excellent choix pour investir à distance tout en optimisant ses revenus locatifs.

 

Le LMNP est-il soumis à la TVA ?

En règle générale, non, la location meublée n’est pas soumise à TVA. Vous n’avez pas à facturer de TVA sur les loyers et vous ne pouvez pas en récupérer sur vos dépenses, sauf cas particulier. Le principal cas qui rend une location meublée assujettie à la TVA est la location en résidence avec services hôteliers (para-hôtellerie). Si vous proposez au moins 3 des 4 services suivants à vos locataires : petit déjeuner, nettoyage régulier, fourniture de linge, réception de la clientèle, alors l’activité est considérée comme para-hôtelière et soumise à TVA (dès le 1er euro de chiffre d’affaires, car c’est une prestation de services). Toutefois, la plupart des particuliers en LMNP ne fournissent pas ces prestations (ou alors de façon allégée). Par exemple, pour un Airbnb, si vous remettez les clés en personne et fournissez draps et ménage d’arrivée, l’administration considère désormais (doctrine 2025) que cela compte comme prestation de réception et de linge… Il faut donc être prudent sur la frontière. En tout état de cause, si vous dépassez le seuil de franchise de TVA (85 000 € de recettes annuelles, abaissé à 25 000 € pour les courtes durées en 2025 mais cette mesure est en cours de révision), vous devriez vous immatriculer à la TVA. Pour la grande majorité des LMNP, on reste en franchise de TVA, sans TVA à facturer.

 

Que change la loi de finances 2025 pour le LMNP ?

La loi de finances pour 2025 a introduit plusieurs changements importants pour les loueurs en meublé non professionnels :

  • Réintégration des amortissements dans la plus-value : Jusqu’à fin 2024, lorsque vous vendiez votre bien LMNP, la plus-value était calculée comme en location nue (différence entre prix de vente et prix d’achat réévalué), sans tenir compte des amortissements pratiqués. À partir de 2025, les amortissements déduits durant l’activité devront être ajoutés au prix d’achat pour le calcul de la plus-value imposable, ce qui augmente mécaniquement la plus-value taxable. Cependant, cette mesure épargne certains types de biens : les investissements en résidences gérées(résidences étudiantes, seniors, EHPAD, résidences handicap) sont exclus de cette réintégration. Autrement dit, si vous avez investi dans ce type de résidence en LMNP, vous ne subirez pas cette nouvelle imposition à la revente. En revanche, pour un appartement classique, les amortissements (hors mobilier) seront pris en compte dans le calcul de la plus-value. Il faudra donc s’attendre à payer plus d’impôt en cas de revente rapide. Néanmoins, les abattements pour durée de détention (6 % par an après 5 ans sur l’impôt, etc.) continuent de s’appliquer, réduisant l’impact pour les investisseurs au long cours.

  • Modification du régime micro-BIC pour les courtes durées : La loi a entériné les dispositions de la loi “Le Meur” visant à réduire l’abattement des meublés touristiques non classés à 30 % (au lieu de 50 % avant) et à abaisser drastiquement leur plafond de chiffre d’affaires à 15 000 €. Objectif : limiter les avantages fiscaux des locations de type Airbnb non classées, pour rééquilibrer avec la location longue durée. Par ailleurs, l’abattement 71 % qui existait pour les meublés classés a été aligné à 50 % (fin du super abattement).

  • OGA et déductions : Fin du crédit d’impôt pour adhésion à un organisme de gestion agréé (OGA) et remplacement par une déduction simple des frais. Cela simplifie un peu les choses.

  • Énergie et décence : Indirectement, un autre changement pour 2025 est l’interdiction de louer des logements classés G en performance énergétique (décret décence énergétique). Si vous avez un bien étiqueté G, vous ne pouvez plus le mettre en location meublée (ni nue), il faudra faire des travaux d’amélioration énergétique. C’est un point à noter car cela peut impacter certains LMNP qui devront engager des frais (rénovation énergétique non déductible en tant que charge, mais possiblement amortissable si considérés comme travaux d’amélioration).

En synthèse, la loi de finances 2025 resserre un peu le cadre, surtout pour la location de courte durée et pour la revente. Toutefois, les atouts majeurs du LMNP demeurent pour l’exploitation courante : vous continuez à profiter des amortissements chaque année, et l’avantage fiscal annuel n’est pas remis en cause (seule la sortie patrimoniale est un peu moins favorable hors résidences gérées). Le LMNP reste donc en 2025 un régime très intéressant pour générer des revenus complémentaires immobiliers avec une faible imposition.

 

Le LMNP est-il toujours intéressant en 2025 ?

Oui, le LMNP demeure un régime très attractif en 2025, malgré quelques ajustements récents. La possibilité de dégager des revenus locatifs peu ou pas imposés grâce à l’amortissement et aux déductions reste un avantage considérable par rapport à la location nue (où l’impôt peut vite rogner la rentabilité). Même avec la perspective de payer un peu plus de plus-value à la revente, l’investisseur y gagne sur tout le temps de détention grâce aux économies d’impôts annuelles. De plus, le besoin de logements à louer, notamment sur du long terme meublé, reste élevé en France : votre bien aura toutes les chances d’être occupé et rentable. Il faut simplement intégrer dans vos calculs les nouvelles règles (par exemple, si vous faisiez du Airbnb non classé au-delà de 15 000 €, savoir que vous devrez passer au réel). En somme, le LMNP en 2025 conserve tous ses fondamentaux qui en font un outil de placement patrimonial et de génération de revenus très apprécié. Avec une bonne sélection de bien et une gestion rigoureuse, ce statut vous permettra d’investir dans l’immobilier en optimisant votre fiscalité, ce qui est toujours une stratégie gagnante.

 

Prenez un rendez-vous de conseils avec un expert en fiscalité !

Photo de Kévin

Kévin

Expert en fiscalité immobilière

Photo de Clément

Clément

Expert en défiscalisation

Prendre rendez-vous

Grâce à notre solution, 96% de nos clients payent 0€ d’impôts sur leurs revenus locatifs meublés