Protection LMNP : Les assurances indispensables pour votre location meublée

Propriétaire en location meublée (LMNP/LMP) ? Découvrez quelles assurances (PNO, loyers impayés, etc.) sont obligatoires ou vivement conseillées en 2025 pour protéger efficacement votre investissement.

Marie Nouhaud

30 septembre 2025

10 Minutes de lecture

Comment assurer un bien en LMNP

Investir en location meublée permet de percevoir des revenus complémentaires tout en profitant d’avantages fiscaux. Cependant, louer un bien implique des risques – sinistres, loyers impayés, litiges – pouvant menacer la rentabilité de votre investissement. Afin de protéger votre patrimoine immobilier, il est indispensable de souscrire les bonnes assurances. Certaines couvertures sont même obligatoires (selon la loi Alur), tandis que d’autres, facultatives, apportent une sécurité financière bienvenue au propriétaire bailleur. Nous faisons le point, à jour en 2025, sur les assurances incontournables pour un loueur en meublé non professionnel (LMNP) – et également valables pour un loueur professionnel (LMP) –, avec des conseils pragmatiques pour louer en toute sérénité et en conformité avec la réglementation.

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Quelles assurances sont obligatoires en location meublée ?

Assurance Propriétaire Non-Occupant (PNO) – Si votre logement meublé est situé en copropriété, la loi Alur (2014) impose au propriétaire de souscrire a minima une assurance responsabilité civile bailleur (généralement via une assurance PNO). Cette obligation vise à couvrir les dommages causés aux voisins ou aux parties communes (par exemple un incendie prenant naissance chez vous). En dehors d’une copropriété (maison individuelle), aucune loi n’oblige le bailleur à s’assurer, mais il serait imprudent de s’en passer : les risques de sinistre demeurent et, sans PNO, le propriétaire devrait assumer personnellement tous les coûts non couverts par l’assurance du locataire.

Assurance habitation du locataire – Pour tout bail de résidence principale (location meublée classique, bail étudiant ou bail mobilité), le locataire doit légalement souscrire une assurance habitation minimale couvrant les “risques locatifs” (incendie, dégâts des eaux…). Le propriétaire est en droit d’exiger une attestation d’assurance à la remise des clés puis chaque année. Si le locataire ne s’assure pas, le bailleur peut, après mise en demeure, souscrire une assurance pour son compte et en répercuter le coût sur le locataire. À noter que pour une location saisonnière (meublé touristique de courte durée), la loi n’impose pas d’assurance au locataire. Il est donc d’autant plus crucial que le propriétaire dispose d’une bonne assurance PNO, car un vacancier non assuré pourrait causer un sinistre sans qu’aucune couverture locataire n’intervienne.

En résumé, aucune assurance n’est obligatoire pour le bailleur meublé hors copropriété, mais toutes les assurances évoquées ci-dessous sont fortement recommandées pour sécuriser votre investissement et éviter de lourdes pertes financières en cas d’imprévu.

L’assurance Propriétaire Non-Occupant (PNO) : le bouclier du bailleur

L’assurance PNO – aussi appelée assurance multirisque propriétaire bailleur – est indispensable pour tout propriétaire de logement meublé mis en location. Elle complète l’assurance du locataire et de la copropriété en couvrant les dommages qui pourraient ne pas être pris en charge autrement. Concrètement, la PNO protège le propriétaire dans toutes les situations : logement occupé, inoccupé entre deux locataires, ou locataire défaillant en assurance.

Risques couverts : La PNO fonctionne comme une assurance habitation complète. Elle inclut systématiquement une garantie responsabilité civile propriétaire qui indemnise les victimes si un sinistre provenant de votre bien cause des dommages à autrui (ex : un défaut électrique provoquant un incendie chez le voisin). Elle couvre aussi les principaux sinistres matériels pouvant affecter votre logement même lorsqu’il est vide (incendie, dégât des eaux, explosion, catastrophe naturelle, vandalisme…). Par exemple, un dégât des eaux important survenant en l’absence de locataire sera pris en charge par la PNO. De même, si un sinistre survient alors que le locataire n’est pas (ou insuffisamment) assuré, votre PNO indemnisera les dégâts pour éviter que vous ne payiez de votre poche. Bon à savoir : en location meublée, vérifiez que votre contrat PNO intègre la garantie des biens mobiliers, afin d’assurer les meubles et électroménagers que vous mettez à disposition. En cas de sinistre (incendie, dégât des eaux, vol), vous pourrez ainsi être indemnisé pour le mobilier fourni au locataire.

Coût indicatif : Bonne nouvelle, une PNO reste abordable par rapport aux risques couverts. En 2025, on estime qu’un contrat PNO standard coûte environ 100 à 200 € par an pour un appartement meublé moyen. Le tarif dépend notamment de la taille, de la valeur du bien (et du mobilier), de sa localisation et des options choisies. Certains assureurs proposent un forfait annuel fixe (ex : ~120 €), d’autres une prime équivalant de 1 % à 2 % du loyer annuel pour la formule de base. Par exemple, 150 € par an pour un loyer de 10 000 € correspond à 1,5 %. Des garanties supplémentaires (vol, loyers impayés, protection juridique…) peuvent faire monter la prime autour de 3–4 % du loyer. Il est donc conseillé de comparer plusieurs offres et de regarder le détail des garanties incluses : un contrat très bon marché peut cacher des franchises élevées ou des plafonds d’indemnisation bas. À l’inverse, payer un peu plus cher pour une meilleure couverture (par exemple des plafonds élevés sur les dégâts majeurs, pas d’exclusion sur les biens mobiliers, etc.) peut s’avérer judicieux.

Fiscalité : Les primes d’assurance PNO font partie des charges déductibles de vos revenus locatifs en régime réel LMNP. Autrement dit, si vous êtes imposé au réel, 100 % du montant de l’assurance est déductible du bénéfice imposable, au même titre que vos autres frais (intérêts d’emprunt, travaux, etc.). À l’inverse, si vous relevez du micro-BIC, vous ne déduisez pas spécifiquement l’assurance mais bénéficiez d’un abattement forfaitaire (50 % des recettes, ou 30 % dans le cas de certains meublés de tourisme en 2025). Dans tous les cas, le coût de l’assurance PNO est largement compensé par la tranquillité d’esprit qu’elle procure au bailleur.

Option protection juridique : De nombreux contrats PNO offrent en option une garantie protection juridique. Celle-ci prend en charge vos frais d’avocat et de procédure en cas de litige lié à votre statut de bailleur. Par exemple, si vous devez engager une action en justice contre un locataire mauvais payeur (procédure d’expulsion) ou contre un voisin (troubles de voisinage), l’assurance protection juridique avancera les honoraires et frais d’expertise, et vous conseillera sur les démarches à entreprendre. C’est une assistance précieuse face aux imprévus juridiques, généralement proposée pour quelques dizaines d’euros par an en supplément de la PNO.

La garantie loyers impayés (GLI) : sécuriser vos revenus locatifs

Parmi les mésaventures redoutées par les bailleurs, le défaut de paiement des loyers arrive en bonne position. Le taux de loyers impayés en France oscille d’ailleurs entre 2 % et 4 % selon les périodes et les régions. Une situation d’impayé prolongé peut mettre en péril la rentabilité de votre LMNP, surtout si vous remboursez un emprunt. L’assurance garantie loyers impayés (GLI) est une protection facultative mais fortement conseillée pour couvrir ce risque. Comment ça marche ? Vous, propriétaire (ou l’agence de gestion mandatée), souscrivez auprès d’un assureur privé un contrat garantissant le paiement des loyers en cas de défaillance du locataire. Si ce dernier ne paie plus son loyer, l’assurance vous verse les sommes dues, généralement mois par mois, pendant une durée définie (souvent jusqu’à 36 mois d’impayés maximum). La GLI prend aussi en charge les frais de contentieux nécessaires au recouvrement (honoraires d’huissier, procédure judiciaire). Selon les contrats, elle peut couvrir les dégradations locatives causées par le locataire, en complément du dépôt de garantie, avec un plafond (ex : 7 000 à 10 000 €). En revanche, l’assurance loyers impayés ne couvre pas la détérioration du mobilier du propriétaire (vos meubles assurés restant à couvrir par la PNO).

Conditions et coût : Pour souscrire une GLI, l’assureur impose que le locataire présente un profil solvable (revenus stables, généralement au moins 3 fois le loyer, emploi en CDI ou fonctionnaire, etc.). Les locataires précaires (CDD courts, indépendants récents, intérimaires) peuvent être exclus d’office ou assujettis à des conditions plus strictes. Le coût de la GLI représente environ 2,5 % à 5 % du loyer annuel charges comprises. La moyenne se situe autour de 3 % du loyer. Par exemple, pour un loyer mensuel de 800 € (9 600 € annuel), la prime GLI pourrait avoisiner 25 € par mois. Ce n’est pas négligeable, mais en échange vous sécurisez vos revenus locatifs. Astuce : sachez que l’assurance loyers impayés est également une charge déductible fiscalement en régime réel, tout comme la PNO. Elle peut donc réduire votre imposition sur les loyers.

GLI ou garant ? La loi n°89-462 (article 22-1) interdit de cumuler une GLI privée et une caution personnelle (garant physique) pour un même locataire sur une résidence principale. Autrement dit, si vous optez pour une assurance loyers impayés, vous ne pouvez pas en plus exiger qu’un tiers se porte garant (sauf cas particulier des étudiants ou apprentis, pour lesquels le cumul reste autorisé). Cette règle vise à ne pas « sur-sécuriser » au détriment du locataire. Exception : la Garantie Visale – qui n’est pas une assurance privée mais une caution publique gratuite gérée par Action Logement – peut être cumulée avec la GLI, bien que cela n’ait guère d’intérêt pour vous. En pratique, c’est souvent l’un ou l’autre : soit vous prenez une GLI payante offrant la couverture la plus large, soit vous acceptez un garant (par exemple les parents d’un étudiant), soit vous utilisez Visale si le candidat locataire y est éligible.

Alternative Visale : La Garantie Visale est un dispositif gratuit de l’État couvrant les impayés de loyers pouvant atteindre 36 mois de loyers impayés (plafonnés à 1 300 € par mois hors Île-de-France). Visale couvre également les éventuelles dégradations locatives (jusqu’à l’équivalent de 2 mois de loyer) et assure un accompagnement juridique en cas de procédure. Elle s’adresse surtout aux jeunes actifs, étudiants ou ménages modestes ne rentrant pas forcément dans les critères stricts d’une GLI privée. Pour en bénéficier, le locataire doit constituer un dossier en ligne auprès d’Action Logement et obtenir un visa. Visale est intéressante si votre locataire ne correspond pas aux exigences des assureurs privés, ou pour éviter le coût d’une GLI. Cependant, comparée à une GLI, Visale reste plafonnée et impose des critères d’éligibilité (âge du locataire, situation professionnelle). En résumé : la GLI privée offre une sécurité maximale (couverture plus étendue, sans plafond mensuel bas) – à un coût non négligeable –, tandis que Visale constitue une caution gratuite utile pour sécuriser les profils atypiques ou jeunes entrants sur le marché locatif.

Autres assurances et garanties utiles pour une location meublée sereine

En plus du trio PNO-GLI-protection juridique, d’autres garanties spécifiques peuvent compléter votre panoplie de protection selon votre situation :

Assurance vacance locative (perte de loyer)

La vacance locative désigne la période où votre logement reste inoccupé entre deux locataires, générant une perte de loyer. Pour les bailleurs inquiets des vacances prolongées, certaines compagnies proposent une assurance “vacance locative” (ou garantie perte de loyer vacance). Cette couverture indemnise le propriétaire pendant les périodes d’inoccupation dépassant un certain délai (souvent plus de 3 mois sans locataire). Elle peut verser une compensation équivalente à une partie du loyer (par ex. 50 % du loyer mensuel) pendant une durée limitée (6 mois maximum généralement). Toutefois, ce type d’assurance reste peu courant et d’une rentabilité discutable : son coût peut dépasser le manque à gagner qu’elle couvre. Avant d’y souscrire, mieux vaut évaluer le risque réel de vacance de votre bien. Souvent, maintenir un loyer attractif et constituer une épargne de précaution pour pallier quelques mois sans revenus est plus judicieux. En revanche, si vous prévoyez une période d’inoccupation prolongée (par exemple pour des travaux de rénovation lourds entre deux locations), souscrire cette garantie ponctuellement peut apporter une sécurité supplémentaire.

Assurance annulation de location saisonnière

Si vous faites de la location courte durée (touristique), vous pouvez envisager une assurance annulation pour vous protéger des désistements de dernière minute des voyageurs. En effet, une annulation imprévue peut vous faire perdre un revenu prévu si vous n’êtes pas en mesure de relouer rapidement. L’“assurance annulation de séjour” couvre ce risque : si un locataire annule pour une raison valable (maladie, accident…), l’assureur vous verse une indemnisation selon les termes du contrat. Cette garantie est souvent proposée en option par des assureurs spécialisés voyage ou incluse dans des contrats villégiature. À savoir : la garantie villégiature classique couvre plutôt la responsabilité du locataire en vacances (dégâts causés dans le logement), tandis que l’assurance annulation, elle, intervient avant le séjour pour compenser le propriétaire. Bien que non indispensable, cette assurance peut apporter une sérénité aux propriétaires de meublés touristiques très demandés, surtout en haute saison où chaque semaine compte. Là encore, pesez le coût de cette option par rapport à votre politique d’acompte et de remboursement : un strict contrat de location prévoyant des arrhes ou un dépôt non remboursable en cas d’annulation tardive peut parfois suffire à vous prémunir financièrement.

Autres garanties et conseils divers

  • Assurance recours des voisins : généralement incluse dans la PNO, cette garantie spécifique couvre les dommages causés aux voisins et tiers par un sinistre provenant de chez vous (par ex. un incendie se propageant). Vérifiez qu’elle figure bien dans votre contrat de base, sinon ajoutez-la pour être pleinement protégé en cas de dégâts touchant l’immeuble ou le voisinage.

  • Assurance propriétaire occupant : si vous habitez une partie de l’année dans le bien que vous louez le reste du temps (cas d’une résidence secondaire louée en saisonnier par exemple), informez-en votre assureur. Votre contrat devra comporter une clause “usage mixte” ou vous devrez souscrire à la fois une assurance occupant (pour vos séjours personnels) et PNO (pour les périodes louées). Ne laissez aucune période sans couverture : un sinistre peut survenir même entre deux locations ou lors de votre occupation.

  • Bien choisir ses assurances : Listez vos besoins en fonction de votre bien et de vos locataires. Un appartement en copropriété avec locataire stable exigera a minima PNO + GLI, alors qu’une maison isolée louée à des étudiants pourrait justifier en plus une protection juridique, compte tenu des risques différents. N’hésitez pas à utiliser un comparateur d’assurances en ligne ou à consulter un courtier spécialisé en assurances locatives. Comparez les garanties, les plafonds d’indemnisation, les franchises (part restant à votre charge en cas de sinistre) et bien sûr les tarifs. L’objectif est de trouver le meilleur rapport qualité/prix : une couverture solide au prix le plus compétitif. Enfin, rappelez-vous que grâce à la loi Hamon, vous pouvez résilier et changer d’assurance habitation/PNO chaque année après la première année d’engagement. Cela vous permet d’adapter vos contrats en continu et de faire jouer la concurrence pour bénéficier des meilleures conditions.

Pour conclure, en tant que loueur en meublé, être bien assuré n’est pas un luxe mais une nécessité pour préserver vos revenus et votre patrimoine. L’assurance PNO, la garantie loyers impayés et éventuellement la protection juridique forment un socle de protection qui couvrira la plupart des aléas de la location. À celles-ci peuvent s’ajouter des garanties spécifiques selon vos besoins (courte durée, risque de vacance, etc.), afin de louer en toute tranquillité. Bien sûr, aucune assurance n’empêche les sinistres ou les problèmes, mais elles vous assurent d’être indemnisé et accompagné lorsqu’ils surviennent. De plus, en 2025, ces dépenses d’assurance restent déductibles fiscalement en régime réel, ce qui réduit d’autant leur coût net pour le bailleur. En optimisant votre couverture d’assurance et en restant vigilant (choix sérieux des locataires, entretien du bien, suivi des attestations d’assurance locataire…), vous mettez toutes les chances de votre côté pour un investissement LMNP rentable, sécurisé et pérenne. Alors, n’attendez pas qu’un imprévu survienne : sécurisez dès maintenant votre location meublée avec les assurances indispensables, et louez en toute sérénité.

 

Foire aux questions

Les réponses rapides aux questions les plus posées.

L’assurance PNO est-elle obligatoire pour un propriétaire LMNP ?

Oui, si votre bien meublé est situé en copropriété, la loi Alur rend la PNO (au moins la responsabilité civile propriétaire) obligatoire. Pour une maison individuelle hors copro, ce n’est pas imposé par la loi, mais dans les faits il est vivement recommandé de souscrire une PNO pour vous protéger des sinistres et engagements de responsabilité du bailleur.

Le locataire d’une location meublée doit-il avoir une assurance habitation ?

Oui, dès lors qu’il s’agit de sa résidence principale (bail classique, étudiant ou mobilité). Le locataire est tenu de s’assurer contre les risques locatifs et de fournir une attestation au bailleur chaque année. En location meublée saisonnière (courte durée), cette obligation légale ne s’applique pas, mais le propriétaire peut exiger par contrat que le vacancier souscrive une assurance spécifique (ou bénéficie de la garantie villégiature de son assureur personnel).

Combien coûte une assurance loyers impayés (GLI) ?

En 2025, une GLI coûte généralement 2 à 5 % du loyer annuel charges comprises. Par exemple, pour 10 000 € de loyers annuels, comptez une prime d’environ 300 € par an. Le tarif exact dépend des garanties du contrat (certains couvrent aussi les dégradations locatives, les frais juridiques sans franchise, etc.). Pensez à déduire ce coût de vos revenus imposables en régime réel – la GLI est une charge déductible, ce qui en réduit le coût net.

Peut-on cumuler un garant et une assurance loyers impayés ?

Non (sauf exception des étudiants). La loi interdit aux bailleurs de demander une caution solidaire (garant physique) en plus d’une garantie loyers impayés commerciale. Vous devez choisir l’un ou l’autre. En revanche, vous pouvez cumuler Visale (caution publique gratuite) et GLI privée, mais cela n’apporte pas grand-chose au bailleur dans la pratique. Pour les étudiants ou apprentis, il est admis de prendre un garant même avec une GLI.

Les primes d’assurances (PNO, GLI…) sont-elles déductibles des impôts en LMNP ?

Oui, ce sont des charges déductibles à 100 % des recettes locatives, à condition d’être au régime réel BIC. Par exemple, 200 € de primes d’assurance déduits réduisent d’autant votre bénéfice imposable, et donc vos impôts. Si vous êtes au micro-BIC, vous ne déduisez pas individuellement les primes, car vous bénéficiez déjà d’un abattement forfaitaire (50 % ou 30 % selon les cas) censé couvrir l’ensemble de vos charges. Pensez à bien inclure toutes vos assurances liées à la location dans vos calculs de rentabilité : au-delà de la sécurité apportée, leur coût est en partie “compensé” par l’économie d’impôt réalisée en régime réel.

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Sources

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