lmnp.ai
lmnp.ai
lmnp.ai
Chaîne YouTube
Quels sont les avantages fiscaux liés à l'isolation d'un bien loué en meublé ?

Propriétaire en location meublée (LMNP/LMP) ? Découvrez quels avantages fiscaux offre l’isolation de votre logement : déduction des travaux, amortissement, TVA réduite, exonération de taxe foncière… Optimisez vos impôts en 2025 !

Ma

Marie Nouhaud le 29 décembre 2024

10 min. de lecture

Investir dans l’isolation thermique de votre bien immobilier loué en meublé ne fait pas qu’améliorer le confort et la performance énergétique du logement : c’est aussi un levier puissant pour réduire vos impôts. En tant que loueur en meublé non professionnel (LMNP) ou professionnel (LMP), ces travaux peuvent alléger votre fiscalité tout en valorisant votre patrimoine. Nous allons voir comment déduire les dépenses d’isolation, profiter de l’amortissement en régime réel, bénéficier d’une TVA réduite et même obtenir une exonération de taxe foncière dans certains cas. Suivez le guide pour tirer le meilleur parti fiscal de vos travaux d’isolation en 2025.

LMNP.aila révolution de la comptabilité LMNP / LMP

Un outil moderne pour préparer votre déclaration : tenez votre comptabilité, générez une liasse fiscale conforme et envoyez-la aux impôts — simplement.

  • Tenir et optimiser votre comptabilité LMNP / LMP
  • Produire une liasse fiscale en PDF
  • Transmettre votre liasse aux impôts via EDI
  • Être 100 % en règle avec l’administration fiscale

Télétransmission EDI incluse · PDF d’aide à la déclaration · Assistance si besoin

Déduire les travaux d’isolation : le bon régime fiscal à choisir

Pour bénéficier des avantages fiscaux liés à vos travaux d’isolation, le choix du régime d’imposition est déterminant. Deux options existent en location meublée : le régime micro-BIC (forfaitaire) et le régime réel. Le traitement fiscal de vos dépenses d’isolation diffère complètement selon l’option retenue.

Régime réel : déduction intégrale des dépenses d’isolation

Si vous optez pour le régime réel simplifié, toutes vos dépenses liées à l’isolation du bien peuvent être prises en compte pour réduire votre revenu imposable. Concrètement, les frais de matériaux, main-d’œuvre, diagnostics énergétiques ou autres liés aux travaux sont intégralement déductibles des loyers que vous percevez. Cela vient diminuer d’autant le bénéfice imposable de votre activité de location meublée. Par exemple, si vous réalisez 8 000 € de travaux d’isolation et que vos loyers annuels bruts sont de 10 000 €, alors, sous régime réel, votre bénéfice imposable n’est calculé que sur 2 000 € au lieu de 10 000 €.

En régime réel, les dépenses d’entretien et de réparation sont généralement déduites immédiatement en charges. Les travaux plus importants d’amélioration énergétique (isolation globale de la toiture, des murs, changement de fenêtres, etc.), qui apportent une plus-value au logement, peuvent être inscrits à l’actif comptable et amortis sur plusieurs années (voir section suivante). Dans les deux cas, ces coûts viennent réduire vos recettes imposables. Le régime réel est accessible sans condition de montant de loyers : même en dessous du seuil du micro-BIC, vous pouvez opter pour le réel en le signalant à l’administration (ou lors de votre inscription en LMNP).

✍️

À noter : 

Sous le régime réel, vous pouvez cumuler déduction des charges et amortissements. C’est ce qui permet à de nombreux propriétaires LMNP de neutraliser une bonne partie de leurs revenus locatifs et de ne pas payer d’impôt sur ces revenus pendant plusieurs années.

Régime micro-BIC : un abattement forfaitaire, mais pas de déduction spécifique

Le régime micro-BIC, lui, applique un abattement forfaitaire sur vos recettes locatives (50 % en location meublée classique, ou 71 % pour un meublé de tourisme classé). Cet abattement est censé couvrir l’ensemble de vos charges, mais vous ne pouvez déduire aucune dépense spécifique de travaux. Ainsi, si vos loyers annuels sont de 10 000 €, le fisc ne retiendra qu’un bénéfice imposable de 5 000 € (après 50 % d’abattement), que vous ayez fait des travaux ou non. Autrement dit, même si vous engagez des frais d’isolation importants, le montant de l’abattement reste fixe et aucune déduction supplémentaire n’est possible en micro-BIC.

Conséquence : en cas de gros travaux d’isolation, le régime micro-BIC peut s’avérer défavorable. Par exemple, avec 8 000 € de dépenses sur 10 000 € de loyers, le micro-BIC vous imposera sur 5 000 € de base taxable, alors qu’au régime réel votre base taxable pourrait être quasi nulle (10 000 € – 8 000 €). Pour cette raison, il est souvent judicieux d’opter pour le régime réel l’année où vous prévoyez des travaux conséquents, afin de profiter pleinement de la déduction fiscale des coûts d’isolation.

✍️

À noter : 

Le régime micro-BIC s’applique par défaut si vos recettes annuelles n’excèdent pas 77 700 € en location meublée classique. En cas de dépassement, le régime réel devient obligatoire. Par ailleurs, depuis 2024, le seuil du micro-BIC a été abaissé à 15 000 € pour les meublés de tourisme non classés, afin d’encourager leur classement.

Amortissement des travaux d’isolation : réduire l’impôt sur plusieurs années

Au régime réel, outre les charges déductibles, vous disposez d’un autre avantage fiscal majeur : l’amortissement. L’amortissement permet d’étaler dans le temps le coût de certains investissements, notamment les travaux d’amélioration comme l’isolation, pour tenir compte de leur usure ou de leur durée de vie. En pratique, plutôt que de déduire la dépense en une seule fois, vous pouvez la passer en charge progressivement sur plusieurs exercices.

Quels travaux peut-on amortir ? Tous les travaux qui améliorent le bien ou prolongent sa durée de vie entrent dans cette catégorie. L’isolation thermique (par exemple isolation du toit, des murs, changement de vitrage pour du double vitrage performant) est considérée comme une amélioration du logement. Ces dépenses, si elles sont inscrites à l’actif comptable, ne seront pas déduites intégralement l’année de leur paiement, mais amorties sur une durée pluriannuelle correspondant à leur durée d’usage. Typiquement, des travaux d’isolation de toiture ou de ravalement de façade peuvent s’amortir sur une quinzaine d’années (voire plus), tandis que des améliorations intérieures peuvent être amorties sur 5 à 10 ans selon leur nature. Cela signifie qu’une fraction du coût (par exemple 1/10ème chaque année sur 10 ans) viendra diminuer vos revenus imposables chaque année.

Quel intérêt fiscal ? L’amortissement permet de réduire fortement, voire annuler votre bénéfice imposable pendant de longues périodes. Il vient en complément des charges déductibles. Attention cependant, les amortissements ne peuvent pas créer ni augmenter un déficit fiscal. En clair, on ne peut pas descendre en dessous de zéro de bénéfice imposable uniquement grâce aux amortissements. Si vos loyers sont insuffisants pour absorber la totalité de l’amortissement annuel calculé, la part excédentaire d’amortissement est simplement reportée sur les années suivantes (elle n’est pas perdue et pourra être déduite ultérieurement sans limite de durée). Les charges « réelles », elles, peuvent créer un déficit (voir section suivante sur le statut LMP).

👍

Astuce pratique

Les petites dépenses d’isolation (par exemple ajouter un isolant mince dans les combles, changer un joint de fenêtre, etc.) d’un montant modeste (souvent < 600 €) peuvent être passées directement en charges l’année du paiement, au lieu d’être immobilisées. Cela simplifie la comptabilité et permet une déduction immédiate. Conservez bien toutes vos factures de travaux et justificatifs, ils serviront de preuve en cas de contrôle fiscal.

LMNP vs LMP : quelles différences pour défiscaliser vos travaux ?

Le statut LMP (loueur meublé professionnel) présente des particularités fiscales par rapport au LMNP, surtout en cas de déficit. Si vos travaux d’isolation engendrent un déficit fiscal, c’est-à-dire que vos charges annuelles dépassent vos loyers, le traitement de ce déficit dépend de votre statut :

  • En LMNP (non professionnel) : Le déficit résultant de vos travaux d’isolation ne peut pas être imputé sur votre revenu global (vos autres revenus salariaux, par exemple). Il est reportable uniquement sur vos futurs bénéfices de location meublée non professionnelle, pendant 10 ans. Autrement dit, vos travaux d’isolation peuvent vous créer un déficit qui effacera les impôts sur vos loyers des années suivantes, mais ils ne réduiront pas votre impôt sur le revenu d’ensemble. Cependant, comme vu précédemment, les amortissements comptables ne participent pas à la création de ce déficit (ils se reportent dans le temps).

  • En LMP (professionnel) : Le déficit constaté est imputable sur l’ensemble du revenu global du foyer fiscal, sans limite. Ainsi, si vous êtes loueur professionnel et que vos dépenses (travaux, charges, intérêts d’emprunt…) dépassent vos loyers, vous pouvez déduire cette perte de vos autres revenus imposables (salaires, pensions, BIC d’une autre activité…). Cela peut considérablement diminuer votre impôt sur le revenu global. Ce levier fait du LMP un statut très avantageux fiscalement dans le cas de gros travaux.

🚨

Attention : 

Pour que ce déficit imputé soit définitivement acquis, vous devez conserver le bien en location jusqu’au 31 décembre de la troisième année suivant celle de l’imputation, sans quoi le fisc réintégrera le déficit dans vos revenus. Par ailleurs, comme en LMNP, les amortissements en LMP ne peuvent pas eux-mêmes créer un déficit global : ils sont reportables indéfiniment mais on ne peut en bénéficier qu’une fois un bénéfice redevenu positif.

En résumé, un propriétaire LMNP profitera des travaux d’isolation pour réduire à zéro ses revenus locatifs imposables (et reporter le solde du déficit sur les années suivantes), tandis qu’un LMP pourra, en plus, alléger son impôt personnel si le déficit est important. Dans les deux cas, l’isolation se révèle un atout fiscal dès lors que vous avez choisi le régime réel.

TVA à 5,5 % : profiter du taux réduit pour vos travaux d’isolation

Au-delà de l’impôt sur le revenu, n’oubliez pas un avantage fiscal immédiat : la TVA à taux réduit. Les travaux d’isolation énergétique effectués sur un logement ancien (achevé depuis plus de 2 ans) bénéficient en effet d’une TVA au taux super-réduit de 5,5 %, au lieu du taux normal de 20 %. Ce taux à 5,5 % s’applique aussi bien aux matériaux d’isolation thermique (isolation des murs, des combles, fenêtres isolantes, etc.) qu’à la main-d’œuvre de pose, pour peu que les travaux soient réalisés par un professionnel certifié RGE (Reconnu Garant de l’Environnement). Par exemple, l’isolation des combles, l’isolation des murs par l’extérieur, le remplacement de vitrages par du double vitrage performant sont éligibles à la TVA 5,5 %.

L’intérêt concret : une TVA réduite diminue le coût total de vos travaux de rénovation énergétique, ce qui équivaut à une aide fiscale indirecte. Sur une facture de 10 000 € HT de travaux d’isolation, le taux normal donnerait 2 000 € de TVA, contre seulement 550 € de TVA à 5,5 % – soit une économie de 1 450 €. Le taux réduit s’applique également aux travaux indissociablement liés à l’isolation : par exemple, refaire un peu de toiture après avoir isolé les combles, ou changer quelques éléments électriques suite à une isolation intérieure des murs, bénéficiera aussi du 5,5 %.

✍️

À noter : 

La loi de finances pour 2025 a maintenu ce taux réduit pour l’isolation. En revanche, elle a supprimé le taux réduit sur les chaudières à gaz, désormais à 20 %, afin d’orienter vers des équipements plus écologiques. Assurez-vous de bien respecter les critères d’éligibilité : logement de +2 ans, professionnel RGE, matériaux aux normes – une mention sur la facture suffit désormais pour justifier le taux réduit.

Exonération de taxe foncière : un bonus local à ne pas oublier

Peu connue, une disposition fiscale peut vous accorder un répit de taxe foncière après des travaux d’économie d’énergie. En effet, certaines collectivités locales ont la possibilité d’exonérer temporairement de taxe foncière les propriétaires qui réalisent des travaux d’amélioration énergétique. Cette exonération, décidée par délibération municipale ou intercommunale, peut aller de 50 % à 100 % de votre taxe foncière pendant 3 ans. Elle concerne les logements anciens (achevés avant 1989) et est soumise à des conditions : le montant des dépenses d’économies d’énergie doit dépasser 10 000 € TTC sur une année (hors main-d’œuvre), ou 15 000 € cumulés sur trois ans. Si vous isolez significativement votre bien (toiture, murs, etc.), il n’est pas rare d’atteindre ces montants.

Comment en bénéficier ? Vous devez déposer une déclaration auprès de votre centre des impôts fonciers avant le 1er janvier de l’année où vous souhaitez commencer l’exonération, en fournissant les détails du logement et les justificatifs de dépenses. Bien sûr, il faut que votre commune ou collectivité ait voté cette mesure d’exonération – renseignez-vous donc localement pour savoir si c’est le cas. Lorsque applicable, cette exonération de 3 ans constitue une économie substantielle, venant s’ajouter aux avantages fiscaux nationaux évoqués plus haut. Par exemple, une taxe foncière annuelle de 1 200 € entièrement exonérée pendant trois ans représente 3 600 € d’économies supplémentaires grâce à vos travaux d’isolation.

Exemple d’optimisation fiscale grâce à l’isolation

Prenons un exemple concret pour illustrer l’impact fiscal de travaux d’isolation en location meublée. Supposons un propriétaire LMNP percevant 10 000 € de loyers annuels, avec des charges courantes de 2 000 € (assurance, entretien, etc.), et qui engage 8 000 € de travaux d’isolation cette année. Pour simplifier, on considère qu’il est imposé dans la tranche à 30 % et soumis aux prélèvements sociaux (17,2 %) sur ses revenus locatifs.

  • Au régime micro-BIC (50 % d’abattement) : Ses recettes de 10 000 € seraient diminuées d’un abattement forfaitaire de 50 % (5 000 €). Peu importe qu’il ait réellement 8 000 € de frais, son revenu taxable restera de 5 000 €. Il paierait environ 1 500 € d’impôt (30 % de 5 000 €) + 860 € de prélèvements sociaux (17,2 % de 5 000 €), soit ≈ 2 360 € au total.

  • Au régime réel (déduction des charges réelles) : Ici, on déduit les 2 000 € de charges + 8 000 € de travaux. Les loyers 10 000 € – charges 10 000 € = 0 € de bénéfice imposable. Le résultat fiscal étant nul (voire déficitaire de 0 € dans cet exemple simplifié), le propriétaire ne paiera aucun impôt sur ses loyers, et aucun prélèvement social non plus. Il pourra même éventuellement reporter un déficit. S’il avait un déficit, il serait reporté sur les revenus locatifs des 10 années suivantes en LMNP (ou sur le revenu global immédiat en LMP).

Comme on le voit, dans ce scénario, le régime réel permet d’économiser environ 2 360 € chaque année par rapport au micro-BIC, tant que le déficit perdure. Bien sûr, une fois les travaux amortis et le bénéfice redevenu positif, l’imposition reprendra. Mais vous aurez entre-temps profité d’un effet d’aubaine fiscal considérable, finançant en partie vos travaux via les impôts économisés.

Pour conclure, en 2025, isoler un bien loué en meublé est une stratégie gagnante à la fois pour la planète et pour votre fiscalité. En améliorant la performance énergétique de votre logement, vous vous conformez aux nouvelles exigences (fin des passoires thermiques à la location) tout en activant plusieurs leviers fiscaux : déduction immédiate des dépenses au régime réel, amortissement sur le long terme, réduction de la TVA à 5,5 % sur les travaux, et même exonération de taxe foncière dans certains cas. Au final, vos charges fiscales diminuent sensiblement, votre bien prend de la valeur, et votre rentabilité locative s’améliore.

Ne tardez plus à profiter de ces avantages fiscaux : les règles peuvent évoluer (par exemple, la loi de finances 2025 a modifié le traitement des amortissements en cas de revente du bien, réduisant légèrement l’avantage à la revente, mais le régime reste très attractif pour la gestion courante). Mieux vaut engager vos travaux d’isolation dès maintenant pour optimiser vos impôts et pérenniser la performance de votre investissement locatif meublé.

 

Foire aux questions

Les réponses rapides aux questions les plus posées.

Tous les travaux d’isolation sont-ils déductibles des revenus locatifs ?

Oui, au régime réel vous pouvez déduire ou amortir vos dépenses d’isolation. Au micro-BIC, aucune déduction spécifique n’est possible.

Existe-t-il un crédit d’impôt spécifique pour l’isolation d’un logement loué ?

Non. Le CITE a disparu. Les bailleurs profitent surtout du régime réel, de la TVA à 5,5 % et, parfois, d’exonérations locales de taxe foncière.

Micro-BIC ou régime réel : quel choix en cas de gros travaux d’isolation ?

Le régime réel est préférable : chaque euro dépensé est déductible ou amortissable. En micro-BIC, seul l’abattement forfaitaire s’applique.

Que se passe-t-il si mes travaux d’isolation créent un déficit fiscal ?

En LMNP, le déficit se reporte sur les revenus locatifs des 10 ans suivants. En LMP, il est imputable sur le revenu global. Les amortissements, eux, sont seulement reportables.

Quelles conditions pour bénéficier de l’exonération de taxe foncière après des travaux d’économie d’énergie ?

Votre commune doit l’avoir votée. Elle concerne les logements de +15 ans avec au moins 10 000 € de travaux sur 1 an (ou 15 000 € sur 3 ans), pour une exonération de 50 à 100 % pendant 3 ans.

Besoin d’aide ? 03 74 47 20 18

Sources

Prenez rendez-vous avec nos experts

Bénéficiez de conseils personnalisés en LMNP / LMP avec nos professionnels certifiés

Photo de Kévin

Kévin

Expert en fiscalité immobilière

Photo de Clément

Clément

Expert en défiscalisation

Prendre rendez-vous

LMNP.ai — Votre comptabilité en toute simplicité

Un outil moderne pour préparer votre déclaration : tenez votre comptabilité, générez une liasse fiscale conforme et envoyez-la aux impôts — simplement.

Tenir et optimiser votre comptabilité LMNP / LMP

Saisie intuitive et calculs automatiques

Produire une liasse fiscale en PDF

Génération conforme aux normes

Transmettre votre liasse aux impôts via EDI

Télétransmission sécurisée

Être 100 % en règle avec l'administration fiscale

Conformité garantie

Télétransmission EDI incluse
PDF d'aide à la déclaration
Assistance si besoin