Où investir en LMNP : les villes et secteurs à privilégier

Découvrez les meilleures opportunités d'investissement en LMNP pour 2025. Analysez les secteurs porteurs pour optimiser votre fiscalité et votre rendement locatif.

Marie Nouhaud

14 octobre 2025

8 Minutes de lecture

Les meilleures villes où investir en LMNP

Investir en location meublée non professionnelle (LMNP) demeure en 2025 une stratégie prisée des investisseurs immobiliers. Ce statut offre des avantages fiscaux (amortissements ou abattements) permettant de réduire l’imposition sur les loyers, tout en générant des revenus complémentaires. Mais la clé du succès en LMNP réside avant tout dans le choix de l’emplacement : ville, quartier et type de bien. Où trouver les meilleurs rendements locatifs en 2025 ? Quelles villes, grandes métropoles ou zones plus modestes, offrent le plus de potentiel ? Quels critères analyser pour sécuriser son investissement ?

Dans ce guide complet, nous analysons les meilleures villes et zones où investir en LMNP en 2025 et les critères de choix d’un bon emplacement. L’objectif : répondre de façon ultra-complète, claire et efficace à vos questions sur « Où investir en LMNP en 2025 ? », afin de vous aider à surpasser la concurrence sur ce créneau rentable du marché immobilier.

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Les meilleures villes et zones où investir en LMNP en 2025

En 2025, il est possible d’investir en LMNP sur l’ensemble du territoire français, mais certaines villes et zones géographiques offrent un potentiel locatif et des rendements bien supérieurs à la moyenne. Nous avons identifié plusieurs catégories d’emplacements attractifs : les grandes métropoles dynamiques, les villes moyennes en croissance, les villes étudiantes à forte demande locative, ainsi que certaines zones touristiques ou rurales qui peuvent s’avérer très rentables.

Grandes métropoles : sécurité locative et potentiel patrimonial

Les grandes villes françaises restent des valeurs sûres pour un investissement en LMNP.

Paris

Malgré des prix d’achat très élevés (environ 9 293 € du m²), continue d’attirer les investisseurs pour la solidité de sa demande locative. La capitale combine un immense vivier d’étudiants et de jeunes actifs, une vacance locative quasi inexistante (les logements meublés se louent en moyenne 31 € du m² et trouvent preneur très rapidement), et un potentiel de valorisation patrimoniale important. Le rendement locatif brut y est faible (autour de 3–4%), mais la sécurité des loyers et la plus-value à long terme compensent ce rendement modeste. Investir à Paris en 2025, c’est miser sur un placement très solide, en privilégiant de petites surfaces (studios, chambres de service rénovées) très demandées par les étudiants et jeunes actifs.

D’autres métropoles offrent un équilibre intéressant entre rendement et stabilité.

Lyon

Deuxième bassin d’emploi de France, Lyon reste un choix stratégique pour le LMNP grâce à une économie diversifiée et plus de 160 000 étudiants. Les prix y sont élevés (~5 300 € du m²) et les loyers autour de 16 € du m², ce qui donne un rendement brut moyen aux environs de 4%. Cependant, dans certains quartiers périphériques ou communes limitrophes (Villeurbanne, etc.), on peut viser des rendements supérieurs à 5% en ciblant des biens moins onéreux à l’achat. Lyon bénéficie d’une demande locative constante (grande population étudiante et jeunes actifs) et d’une excellente connexion (TGV à 2h de Paris) favorisant son attrait auprès des cadres.

Marseille

Autre grande métropole, Marseille présente un profil différent : des prix plus abordables (~4 000 € du m²) et des loyers d’environ 16 € du m² pour des rendements bruts attractifs pouvant atteindre 6%. La cité phocéenne attire à la fois étudiants, jeunes actifs et touristes, offrant ainsi un marché locatif diversifié. Ses quartiers centraux (comme le Vieux-Port) ou proches des universités (Saint-Charles) sont particulièrement prisés et garantissent une faible vacance locative. Marseille combine donc taille de marché (2ᵉ ville de France) et rendements élevés, ce qui en fait une option intéressante en 2025 pour un LMNP.

Toulouse

Elle figure également parmi les métropoles à privilégier. Surnommée la “ville rose”, Toulouse est l’une des villes les plus dynamiques démographiquement (+25 000 habitants en 5 ans) et économiquement (pôle mondial de l’aéronautique). L’arrivée de la LGV Paris-Toulouse en 2025 va encore renforcer son accessibilité et son attractivité. Les prix restent modérés (environ 3 540 € du m²) pour des loyers autour de 14 € du m². On obtient ainsi une rentabilité brute potentielle supérieure à 5% dans les quartiers bien placés, voire jusqu’à 5,3% dans certains secteurs prisés. Avec 65% de locataires sur l’ensemble de la ville et plus de 110 000 étudiants, la demande en meublés y est très forte et l’investissement en LMNP y promet de bons résultats.

Lille

Au carrefour de Paris, Londres et Bruxelles, Lille est une métropole étudiante majeure (16% de la population est étudiante) où près de 70% des habitants sont locataires. Le marché lillois offre un excellent taux d’occupation et des prix d’achat raisonnables (~3 426 € du m²) comparés aux loyers (~14 € du m²). Le rendement brut moyen autour de 5% attire de nombreux investisseurs. Les quartiers proches des universités (Vauban, Bois Blancs…) garantissent un flux constant d’étudiants locataires. Lille est idéale pour de la colocation meublée notamment, compte tenu de la présence étudiante et de sa situation de carrefour européen.

Bordeaux

Bordeaux figure également parmi les grandes villes attractives en LMNP. Depuis son raccordement en TGV en 2h de Paris, Bordeaux a vu la demande locative exploser (plus de 62% de locataires). Les prix au m² y sont montés autour de 4 600 € du m². Le rendement brut y demeure modéré (3–4% en moyenne), mais la ville offre un cadre de vie très prisé et une croissance soutenue avec de nombreux projets urbains (66 programmes neufs en 2024). Pour maximiser le rendement, les investisseurs aguerris ciblent des secteurs en renouvellement (par ex. Bastide, Bègles) ou la périphérie proche. Bordeaux reste un pari sur l’avenir, combinant patrimoine et modernisation rapide du marché immobilier.

Comparatif – Prix et rendements dans quelques grandes villes (2025) :

Ville

Prix moyen achat (€ / m²)

Loyer moyen (€ / m²)

Rendement locatif brut (env.)

Paris

~9 300 €

~31 €

~3–4% (faible, mais vacance quasi nulle)

Lyon

~5 300 €

~16 €

~4% (3,7–6% selon quartiers)

Marseille

~4 000 €

~16 €

~5–6% (très bon)

Toulouse

~3 540 €

~14 €

>5% (excellent)

Lille

~3 426 €

~14 €

~5% (bon)

Bordeaux

~4 607 €

~16 €

~3–4% (moyen)

Analyse : Comme le montre le tableau, les grandes métropoles (Paris, Lyon) offrent une sécurité locative hors pair mais des rendements bruts plus faibles, tandis que des villes de taille intermédiaire ou en croissance (Toulouse, Lille, Marseille) parviennent à concilier prix d’achat modérés et loyers élevés, produisant des rentabilités de 5 à 6% et plus. Le choix dépendra donc de vos objectifs : sécurité patrimoniale et valorisation à long terme (plutôt grandes villes), ou rentabilité locative immédiate plus élevée (villes moyennes dynamiques).

Villes moyennes dynamiques : équilibre coût/rendement

En dehors des très grandes agglomérations, de nombreuses villes moyennes affichent un fort potentiel pour la location meublée. Souvent moins “sous les projecteurs”, ces villes combinent des prix immobiliers plus accessibles et une demande locative en hausse, ce qui se traduit par des rendements supérieurs à la moyenne.

Angers

Parmi elles, Angers tient une place de choix. Régulièrement classée parmi les villes les plus attractives de France, Angers bénéficie d’une croissance démographique soutenue (+6,2% de rentabilité brute en moyenne pour un achat à ~3 300 €/m²). En 2025, cette ville universitaire (20% d’étudiants) continue d’attirer les jeunes grâce à son dynamisme économique (labellisée French Tech) et sa qualité de vie. Le taux de locataires y atteint 66%, preuve d’un marché locatif très actif. Investir en LMNP à Angers permet de viser environ 6% de rendement brut, un excellent équilibre entre coût d’entrée et rentabilité. Les quartiers proches des campus (Saint-Serge, Belle-Beille) sont particulièrement recommandés pour maximiser l’occupation des logements meublés.

Nantes

Nantes est une autre ville moyenne (en réalité 6ᵉ ville de France) devenue un incontournable de l’investissement locatif. Avec son riche patrimoine et son économie diversifiée, Nantes affiche une croissance démographique de +6% depuis 2012. Elle attire cadres en quête de meilleure qualité de vie (océan à 45 min, Paris à 2h en TGV) tout en restant un bassin d’emploi dynamique. Les prix tournent autour de 4 000 €/m² pour des loyers moyens de 13–14 €/m², offrant des rendements bruts de 4,5 à 7% selon les quartiers. Les secteurs en développement ou proches des facs (Saint-Félix, Île de Nantes, etc.) combinent qualité de vie et forte demande locative, assurant une rentabilité stable sur l’année.

Rennes

Citons également Rennes, la capitale bretonne, qui cumule les atouts : un dynamisme économique (pôle numérique et automobile) et culturel, 68 000 étudiants, et près de 68% de locataires. Avec des prix autour de 4 100 €/m² et des loyers ~15 €/m², Rennes offre des rendements jusqu’à 5% tout en restant un marché très sûr (attrait croissant des cadres pour cette ville à taille humaine). Les quartiers universitaires (Villejean, Beauregard) sont des valeurs sûres pour louer un meublé rapidement.

Les autres villes secondaires

Elles méritent l’attention en 2025 pour un investissement meublé réussi. Par exemple Angers, Clermont-Ferrand, Reims, Dijon, La Rochelle, Tours, Poitiers, Orléans, Angoulême parmi les villes “à fort potentiel” où le marché est moins tendu qu’à Paris mais où les rendements sont plus élevés. Dans ces localités, on peut souvent trouver des biens à moins de 150 000 € offrant des rentabilités attractives, notamment en ciblant les petites surfaces ou immeubles de rapport. Par exemple, Clermont-Ferrand ou Dijon combinent un prix au m² encore raisonnable (~2 000–3 000 €) et la présence d’universités, permettant des rendements de 6–8%. Ces villes “émergentes” demandent certes une analyse fine (dynamique locale, secteurs porteurs), mais elles récompensent les investisseurs pionniers avec un excellent couple rentabilité/risque.

En résumé, les villes moyennes dynamiques peuvent offrir le meilleur compromis pour un LMNP : coût d’entrée modéré, forte demande locative locale, et rendements élevés (souvent 5–7%). Le risque de vacance locative y est plus limité qu’on ne le pense, car ces villes bénéficient généralement d’une pénurie relative de logements neufs ou meublés, ce qui stimule la demande. Pour l’investisseur cherchant à diversifier son patrimoine immobilier, s’aventurer au-delà des métropoles peut donc être très payant.

Villes étudiantes : un vivier de locataires pour la location meublée

Les villes à forte population étudiante constituent des terrains particulièrement favorables à la location meublée. Les étudiants recherchent quasi systématiquement des logements meublés (plus flexibles sur de courtes durées) et assurent un turn-over régulier mais aussi une demande soutenue année après année. En 2025, investir en LMNP dans une ville étudiante permet de bénéficier de ce vivier, à condition de bien choisir l’emplacement au plus près des campus et commodités.

Plusieurs villes universitaires ont déjà été évoquées ci-dessus, comme Lille (16% d’étudiants), Toulouse (vaste pôle universitaire aéronautique) ou Rennes. On peut ajouter Montpellier (près de 80 000 étudiants), Grenoble, Strasbourg, Nancy ou Poitiers parmi les villes très étudiantes où la location meublée est particulièrement recherchée. Par exemple, Montpellier combine une croissance démographique forte et plus de 50% de locataires, ce qui tire les loyers vers le haut chaque rentrée universitaire. Grenoble, avec ses écoles d’ingénieurs et son écosystème tech, offre également un marché meublé dynamique.

Dans quels types de biens investir dans les villes étudiantes ?

Dans une ville étudiante, les petites surfaces sont reines : studios, T1 bis ou T2 se louent facilement à des étudiants ou jeunes actifs célibataires. Les colocations dans de grands appartements ont aussi la cote, car elles permettent aux étudiants de partager un logement plus grand (avec chacune sa chambre) à moindre coût individuel – et pour le propriétaire, le loyer total cumulé par chambre est souvent supérieur à ce qu’il aurait pu demander à une famille pour le même bien. Par exemple, louer un T4 en colocation à 3 ou 4 étudiants peut générer un loyer global 20 à 30% plus élevé que louer le même T4 à une seule famille. En moyenne, la colocation offre une rentabilité brute environ 2 points supérieure à celle d’un studio équivalent (soit une hausse d’environ 50% du rendement), au prix certes d’une gestion un peu plus complexe. Nous reviendrons plus loin sur le comparatif studio vs colocation.

Points de vigilance dans les villes étudiantes

Attention toutefois à la saisonnalité potentielle dans les villes étudiantes : beaucoup d’étudiants quittent leur logement l’été, ce qui peut engendrer une vacance de 1 à 2 mois si le propriétaire ne reloue pas à des stagiaires ou ne passe pas en location saisonnière l’été. Dans les grandes villes étudiantes, ce creux estival est souvent compensé par une nouvelle demande à la rentrée de septembre (et éventuellement des locations courtes en été via des plateformes touristiques). Mais dans les villes universitaires de taille moyenne, il faut intégrer ce risque de vacance estivale dans vos calculs de rentabilité. Une solution consiste à proposer des baux 9 mois étudiants puis à louer en meublé de tourisme l’été, si la réglementation locale l’autorise – cela peut d’ailleurs augmenter le rendement, quoique la fiscalité soit différente (voir section fiscalité).

En conclusion, cibler une ville étudiante pour son LMNP en 2025 est une stratégie payante : la demande ne faiblira pas, le flux d’étudiants se renouvelle chaque année et ces locataires privilégient le meublé (plus pratique pour eux). Veillez simplement à choisir un quartier proche d’un campus ou bien desservi par les transports vers les établissements d’enseignement, afin d’être certain de trouver preneur rapidement et de limiter la vacance. Par exemple, à Paris, investir près du Quartier Latin ou des pôles universitaires garantit quasiment 0% de vacance. À Lyon, un studio dans le quartier de la Guillotière (proche universités) aura beaucoup plus de succès qu’un studio excentré dans un quartier d’affaires. Il en va de même partout : proximité des universités, des transports, et de la vie étudiante (commerces, sorties) = succès assuré pour votre LMNP étudiant.

Zones touristiques et rurales : des opportunités saisonnières à étudier

Au-delà des villes, certaines zones touristiques ou même rurales peuvent offrir d’excellents rendements en LMNP, notamment via la location saisonnière ou de courte durée (meublés de tourisme). Investir dans un appartement au ski, une maison en bord de mer, ou un gîte dans une région pittoresque permet de cibler une clientèle de vacanciers prête à payer des loyers élevés sur de courtes périodes. Les loyers à la semaine en haute saison peuvent ainsi rapporter beaucoup plus, à bien-calendrier équivalent, qu’une location classique à l’année.

Par exemple, à la montagne ou sur la Côte d’Azur, il n’est pas rare d’atteindre des rentabilités brutes annuelles théoriques de 8–10% (voire plus) si le bien est occupé une bonne partie de l’année. En pratique, le taux d’occupation est le nerf de la guerre : en zone très touristique et très demandée (p.ex. un studio à Chamonix, ou à Nice), on peut louer presque toute l’année entre saisons hautes et moyennes. En zone rurale ou stations secondaires, l’occupation peut être limitée à quelques mois par an, ce qui réduit la rentabilité effective.

Pour réussir un investissement LMNP dans une zone touristique en 2025, voici quelques conseils.

Choisissez un emplacement phare

Privilégiez les stations de ski réputées, les villes côtières très fréquentées, les sites classés, etc. où la demande touristique est solide et récurrente. Par exemple, un petit appartement à Biarritz ou Nice aura plus de candidats locataires qu’un même bien dans une station balnéaire peu connue.

Étudiez la saisonnalité

Certaines destinations fonctionnent toute l’année (ex: Paris ou Strasbourg avec le tourisme d'affaires et de Noël en plus de l’estival), d’autres uniquement l’été ou l’hiver. Vérifiez que les loyers de haute saison compensent bien les périodes creuses.

Considérez la gestion

La location saisonnière implique des entrées/sorties fréquentes, du ménage, de la logistique… Vous devrez peut-être passer par une conciergerie locale, ce qui a un coût. Intégrez-le dans vos calculs de rentabilité.

Soyez attentif à la réglementation locale

Dans certaines villes, les meublés de tourisme type Airbnb sont soumis à autorisation ou quota (notamment Paris et grandes villes). Ailleurs (zones rurales), c’est plus souple, mais il faut quand même déclarer le meublé en mairie.

Enfin, point très important en 2025 : la fiscalité des locations saisonnières évolue. À partir des revenus 2025 déclarés en 2026, le régime micro-BIC pour les meublés de tourisme non classés (Airbnb non labellisés) sera bien moins avantageux, avec un abattement réduit à 30% et un plafond de 15 000 € de recettes au lieu de 77 700 € précédemment. En clair, au-delà de 15 000 € de loyers annuels, vous ne pourrez plus bénéficier du régime forfaitaire si votre logement n’est pas classé en meublé de tourisme. Cela pousse soit à faire classer le logement (pour conserver 50% d’abattement et un plafond plus haut), soit à opter pour le régime réel d’imposition (déduire les charges, amortir, voir plus loin) qui sera souvent plus avantageux fiscalement dans ce contexte. Cette réforme (loi Le Meur, appelée parfois loi anti-Airbnb) vise à encadrer les locations saisonnières dans les zones tendues.

En somme, un LMNP en zone touristique peut être très rentable, mais il faut bien maîtriser la saisonnalité et la fiscalité spécifique. Pour un investisseur débutant, il peut être plus prudent de commencer par de la location meublée longue durée (classique ou étudiante) avant de se lancer dans le saisonnier pur.

Les critères clés pour choisir un bon emplacement en LMNP

Quelle que soit la ville ou la zone envisagée, il est crucial d’analyser plusieurs critères clés avant d’investir en LMNP. Un emplacement idéal doit maximiser le rendement locatif et minimiser les risques de vacance, tout en correspondant à votre stratégie fiscale et à votre cible de locataires. Voici les principaux critères de choix d’un bon emplacement en LMNP.

La demande locative locale – C’est le critère numéro 1

Privilégiez les villes ou secteurs où la demande en location meublée est forte et pérenne. Il s’agit généralement des agglomérations qui attirent des étudiants, de jeunes actifs, des professionnels en mobilité ou des touristes. Une demande solide vous assure de trouver rapidement des locataires et de réduire la vacance au minimum.

Par exemple, dans une ville dynamique où la population augmente et où la majorité des habitants sont locataires, votre bien meublé aura toutes les chances d’être occupé en permanence. À l’inverse, un investissement dans une zone à économie stagnante ou en déclin démographique risque de peiner à trouver preneur.

Des indicateurs comme le % de locataires dans la ville (ex: 70% de locataires à Lille, 62% à Bordeaux) ou la croissance de population sont de bons signaux.

La tension du marché locatif (vacance locative)

Renseignez-vous sur la facilité à louer dans la zone visée. Y a-t-il plutôt pénurie de logements (beaucoup de candidats locataires) ou au contraire surplus d’offres ? Un marché tendu est propice au propriétaire bailleur : les loyers y sont plus hauts et les logements partent vite. Par exemple, Paris ou Lyon ont historiquement une vacance très faible (le taux de logements vacants à Paris est souvent <3%) et certains quartiers parisiens connaissent une vacance quasi nulle pour les meublés étudiants. Au contraire, dans une ville moyenne sans université ni tourisme, un meublé peut rester vide plusieurs semaines avant de trouver preneur. Prêtez attention aussi aux projets de construction ou à la concurrence : une forte concentration de logements meublés dans un quartier peut indiquer que l’emplacement est prisé, mais aussi accroître la compétition. En 2025, avec la pénurie de logements dans beaucoup de villes françaises, la tension locative est globalement forte, mais elle varie d’un lieu à l’autre. Idéalement, ciblez un secteur où la demande excède l’offre (par exemple une ville étudiante qui manque de résidences, ou une métropole dont l’aire urbaine croît plus vite que le parc de logements).

Le rendement locatif et les prix immobiliers

Un bon emplacement en LMNP doit offrir un loyer potentiel cohérent avec le prix d’achat. Concrètement, plus le rapport loyer annuel / prix du bien est élevé, meilleur sera le rendement brut. Analysez donc les prix au m² et les loyers moyens du secteur. Parfois, des zones moins cotées en capital offrent bien plus en rendement.

Par exemple, un studio à 80 000 € loué 400 €/mois brut (soit 4 800 €/an) offre 6% de rendement brut, tandis qu’un studio à 200 000 € loué 600 €/mois (7 200 €/an) n’offre que 3,6% de rendement – le second est peut-être à Paris intra-muros, le premier en petite couronne. Sans forcément sacrifier la qualité de l’emplacement, il faut s’assurer que le loyer envisageable justifie le prix d’achat.

Dans chaque ville, certains quartiers offrent de meilleurs rendements : souvent les quartiers périphériques, populaires ou en devenir, par opposition aux hyper-centres chers. Pensez aussi à intégrer dans le calcul les coûts annexes (charges de copropriété, éventuels travaux, mobilier) pour calculer un rendement net plus réaliste. Un emplacement idéal combine loyer élevé ET prix modéré, ce qui n’est pas toujours là où on l’attend (d’où l’intérêt d’étudier des villes secondaires également).

Le dynamisme économique et démographique

Investir en LMNP, c’est accompagner le développement d’une ville. Une commune qui gagne des habitants, qui crée des emplois (arrivée d’entreprises, projets d’infrastructures) et qui accueille des étudiants ou des touristes a toutes les chances d’offrir une demande locative croissante à l’avenir. Par exemple, la perspective d’une nouvelle ligne TGV, d’un grand campus en construction ou l’installation d’un gros employeur sont des signaux positifs pour la location meublée.

À Toulouse, l’arrivée de la LGV booste l’attrait de la ville en 2025 ; à Nantes, le rapprochement avec les autres villes bretonnes via de nouvelles liaisons renforce aussi son dynamisme. Scrutez les indicateurs démographiques : une croissance de population de +5% en 5 ans, c'est un très bon signe (ex: +6% à Nantes sur la dernière décennie). Intéressez-vous également au profil des habitants : une ville dont la population est majoritairement jeune (étudiants, jeunes actifs) aura plus besoin de meublés (studios, colocs…) qu’une ville davantage peuplée de retraités propriétaires de leur logement.

L’attractivité, la qualité de vie et les infrastructures

Ce critère un peu général englobe tout ce qui rendra votre bien attractif aux yeux des locataires et qui soutiendra la valeur du bien sur le long terme. Un quartier bien desservi par les transports en commun, proche des commodités (commerces, centres commerciaux) et offrant un cadre agréable (sécurité, espaces verts, vie culturelle) attirera plus facilement des locataires solvables.

Par exemple, un appartement en bord de mer ou proche d’un parc aura un atout non négligeable auprès de locataires sensibles à la qualité de vie. De même, un logement situé à côté d’un bassin d’emploi (zone d’activités, quartier d’affaires) sera prisé par les jeunes salariés en mobilité. Renseignez-vous sur le quartier précis : y a-t-il des projets urbains en cours (nouvelles lignes de tram, rénovation urbaine, création d’un pôle culturel) ? Ou au contraire des nuisances à prévoir (grand chantier, fermeture d’une usine qui faisait vivre la région) ? Ces facteurs locaux peuvent fortement influencer le succès de votre location. En LMNP, viser des emplacements vivants et attractifs est un gage de sécurité : ainsi, les étudiants comme les seniors préfèrent avoir des loisirs, des restaurants, des services de santé à proximité. L’emplacement précis dans la ville est aussi important que la ville elle-même.

La fiscalité locale et la réglementation

On y pense moins spontanément, mais les différences de fiscalité locale peuvent impacter la rentabilité nette de votre LMNP. La taxe foncière notamment, varie énormément d’une commune à l’autre. En 2023–2024, certaines villes ont fortement augmenté leur taxe foncière (par exemple +19% à Nice entre 2023 et 2024), ce qui peut rogner une partie de vos gains. Renseignez-vous donc sur le taux de taxe foncière dans la ville visée, ainsi que sur les éventuelles taxes additionnelles (taxe d’enlèvement des ordures, surtaxe résidence secondaire, etc.).

Par ailleurs, vérifiez les règles locales en matière de location meublée : dans les grandes villes de plus de 200 000 habitants, la location meublée de courte durée est réglementée (obligation d’enregistrement, voire de compensation dans certaines zones tendues). Si vous prévoyez de faire de la location saisonnière, assurez-vous de respecter ces règles pour éviter les amendes. De même, si vous investissez dans un studio en copropriété, jetez un œil au règlement de copropriété pour voir s’il n’interdit pas les locations type Airbnb. Enfin, un aspect réglementaire national à ne pas négliger : les nouvelles normes énergétiques. Dès 2025, les logements classés G au diagnostic de performance énergétique seront interdits à la location (et les F le seront en 2028). Il est donc risqué d’acheter un logement mal classé en espérant le louer en l’état – des travaux de rénovation énergétique pourraient s’imposer. Ces contraintes font partie du jeu pour choisir un emplacement et un bien viable sur le long terme.

En résumé, bien choisir son emplacement en LMNP en 2025 requiert une approche multi-critères. Posez-vous les bonnes questions sur chaque ville ou quartier envisagé : la demande locative est-elle forte et pérenne ? Le loyer espéré justifie-t-il le prix d’achat ? La zone est-elle dynamique et attractive ? Quelles sont les contraintes fiscales ou réglementaires ? En prenant le temps d’analyser ces éléments, vous maximiserez vos chances de réaliser un investissement meublé rentable, durable et sans mauvaise surprise. N’hésitez pas à prioriser ces critères selon le profil de locataires que vous visez – par exemple, pour une résidence étudiante, la proximité de l’université prime, tandis que pour un public de jeunes actifs, l’accessibilité en transports et la vie de quartier compteront davantage.

Cap sur la bonne adresse : votre feuille de route 2025 pour investir en LMNP

En 2025, la question « Où investir en LMNP ? » trouve réponse dans un panel diversifié de villes et de stratégies. Les grandes métropoles offrent la sécurité et un flux locatif ininterrompu, les villes moyennes et étudiantes proposent des rendements souvent supérieurs pour un coût moindre, et même les zones touristiques ou niches spécifiques peuvent être exploitées avec succès par les investisseurs avertis. L’élément commun à ces succès est une analyse approfondie des sous-marchés locaux (demande, tension, prix, fiscalité), comme nous l’avons détaillé, pour surpasser la concurrence avec un investissement ultra-complet et optimisé.

Foire aux questions

Les réponses rapides aux questions les plus posées.

Quel ticket d’entrée viser pour une colocation rentable ?

Comptez entre 180 000 € et 250 000 € dans une ville moyenne dynamique afin de transformer un T4 en trois ou quatre chambres et dégager 7 % à 10 % de rendement brut dès la première année.

La nouvelle interdiction des logements classés G bloque-t-elle la mise en location ?

Oui : depuis le 1ᵉʳ janvier 2025, un bien noté G au DPE est considéré comme « indécent » ; il ne peut plus être loué tant qu’il n’a pas été rénové pour atteindre au moins la classe F, sous peine de sanctions et d’impossibilité de signer ou renouveler un bail.

Micro-BIC ou régime réel : quel choix pour un premier achat ?

Dès que vos charges et amortissements dépassent 50 % des loyers — c’est le cas la plupart du temps avec un crédit — le régime réel annule souvent l’impôt pendant dix ans et devient plus avantageux.

Comment limiter la vacance estivale dans une ville étudiante ?

Proposez des baux 9 mois puis basculez en location courte durée l’été, ou ciblez un quartier mixte où les jeunes actifs peuvent occuper le logement toute l’année.

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