Obligations en location meublée : activation de l'espace professionnel sur impots.gouv.fr

Loueur en meublé (LMNP ou LMP) : créer un espace professionnel sur impots.gouv.fr est une obligation fiscale incontournable en 2025. Découvrez pourquoi cette activation est indispensable, comment la réaliser sous 60 jours et les autres démarches fiscales (SIRET, régime micro-BIC/réel, CFE…) à ne pas

Marie Nouhaud

15 novembre 2024

7 Minutes de lecture

accès espace professionnel impots

Devenir loueur en meublé implique de nouvelles obligations fiscales dès le début de l’activité. Parmi elles, l’activation de l’espace professionnel sur impots.gouv.fr s’impose désormais comme un passage obligé pour tous les bailleurs en location meublée non professionnelle (LMNP) comme professionnelle (LMP). En 2025, les règles se sont durcies : création du SIRET, déclarations en ligne, paiement dématérialisé des taxes… Autant de démarches qu’il faut maîtriser rapidement, sous peine de complications (retards de déclarations, pénalités). Pourquoi faut-il activer un compte professionnel sur impots.gouv.fr ? Comment procéder concrètement (code d’activation, délai de 60 jours) ? Quelles autres obligations fiscales respecter en LMNP/LMP ? Ce guide pratique et à jour répond à toutes ces questions de façon concise et claire, afin de vous aider à sécuriser votre fiscalité de loueur meublé dès les premières étapes.

 
 

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Pourquoi créer un espace professionnel impots.gouv.fr est-il obligatoire pour les loueurs meublés ?

Créer et activer un espace professionnel sur impots.gouv.fr est obligatoire pour tout nouveau loueur en meublé car cette activité génère des obligations fiscales assimilées à celles d’une entreprise. En effet, vos revenus locatifs meublés sont imposés dans la catégorie des BIC (bénéfices industriels et commerciaux) :

  • Si vous relevez d’un régime réel d’imposition BIC (comptable), vous devez télé-déclarer votre liasse fiscale n°2031 et ses annexes via l’espace professionnel du site impots.gouv.fr. La télédéclaration est désormais la norme, il n’est plus possible d’envoyer ces formulaires au format papier.

  • Même si vous êtes au régime micro-BIC (forfait), vous pouvez être redevable de la Cotisation Foncière des Entreprises (CFE) en tant que loueur en meublé. Or, les avis de CFE ne sont plus envoyés par courrier postal : ils sont uniquement consultables dans votre espace professionnel sécurisé. De plus, le paiement de la CFE (et de tout impôt professionnel) doit obligatoirement s’effectuer en ligne. Sans compte pro, impossible de payer dans les formes légales.

En résumé, sans espace professionnel actif, vous ne pourrez pas accomplir vos déclarations ni payer vos taxes de loueur meublé conformément à la loi. Le fisc considère votre activité de location meublée comme une activité professionnelle habituelle qui doit être gérée via les services en ligne dédiés aux professionnels. Créer cet espace vous donne accès à tous les télé-services nécessaires (déclarations de résultats, paiement de TVA le cas échéant, accès aux avis de CFE, etc.), sans avoir à passer par un expert-comptable ou un prestataire externe.

A noter : Cette obligation concerne tous les loueurs meublés, LMNP comme LMP, en micro-BIC comme au réel. Dès lors que vous débutez l’activité, l’administration fiscale exige votre immatriculation et l’usage des téléprocédures professionnelles. Ne pas créer votre espace pro vous expose à oublier des échéances importantes (par exemple la CFE due au 15 décembre) et à des pénalités en cas de défaut de déclaration ou paiement hors délai.

Comment créer et activer votre espace professionnel impots.gouv.fr ?

Dès l’obtention de votre SIRET, il faut créer sans tarder votre compte professionnel sur impots.gouv.fr. La procédure est simple mais comporte deux étapes clés : la création du compte en ligne, puis son activation par code.

1) Création du compte en ligne (mode simplifié) – Rendez-vous sur le site impots.gouv.fr et cliquez sur « Votre espace professionnel » puis « Créer mon espace professionnel ». Choisissez le mode simplifié (adapté aux entreprises individuelles et micro-entreprises). Remplissez le formulaire avec les informations requises : votre SIREN (les 9 chiffres de votre numéro SIRET), une adresse e-mail (qui servira d’identifiant) et un mot de passe, votre identité et coordonnées. Vérifiez bien chaque saisie avant de valider. Une fois le formulaire validé, votre espace professionnel est créé mais pas encore entièrement fonctionnel.

2) Activation du compte (sous 60 jours) – Après la création en ligne, le service des impôts vous envoie par voie postale un courrier contenant un code d’activation à usage unique. Ce code de sécurité permet de finaliser l’activation de votre espace pro. Attention : vous disposez de 60 jours à compter de la création pour saisir ce code et activer le compte. Passé ce délai, le code expire et l’espace pro non activé sera désactivé, vous obligeant à recommencer la procédure depuis le début. Astuce : surveillez la réception de ce courrier (délai d’envoi ~15 jours). Si vous ne le recevez pas sous 3 semaines, vérifiez auprès de votre SIE (Service des impôts des entreprises) que votre adresse est correcte et demandez éventuellement un nouveau code.

Une fois le code saisi dans votre espace (rubrique « Activer mon espace »), votre compte professionnel est opérationnel. Vous pourrez alors télé-déclarer vos résultats BIC, consulter et payer vos avis de CFE en ligne, etc. sans difficulté. Pensez à conserver vos identifiants d’accès en lieu sûr et à lier votre espace pro à votre activité (normalement, l’adhésion aux services en ligne se fait automatiquement lors de la création en mode simplifié).

En résumé, la création de l’espace pro impots.gouv.fr est une formalité à faire dès le démarrage de votre activité meublée, et son activation doit être finalisée rapidement grâce au code envoyé par courrier. Procéder tôt vous évitera tout stress inutile lorsque les premières échéances fiscales arriveront.

Quelles sont les autres obligations fiscales en location meublée (LMNP/LMP) en 2025 ?

L’activation du compte impots.gouv n’est qu’une des démarches fiscales obligatoires pour un loueur en meublé. Pour être 100 % en règle, voici les principales obligations à respecter :

Immatriculation et obtention du SIRET sous 15 jours

Avant même de déclarer vos revenus, vous devez déclarer votre activité de loueur meublé et vous immatriculer auprès de l’administration. Depuis 2023, cela se fait via le guichet unique de l’INPI (Institut National de la Propriété Industrielle) qui remplace l’ancien formulaire P0i. Cette déclaration de début d’activité est obligatoire sous 15 jours suivant la mise en location du bien.

Concrètement, sur le portail en ligne de l’INPI, cliquez sur “Créer une entreprise” et renseignez les informations requises (forme de l’activité – généralement entreprise individuelle, adresse du logement loué, date de début d’activité, régime fiscal choisi micro-BIC ou réel, etc.). Une fois validée, cette formalité entraîne :

  • L’attribution d’un numéro SIRET par l’INSEE (généralement reçu en quelques jours à quelques semaines).

  • La prise en compte fiscale de votre activité et le déclenchement de la CFE auprès du Service des impôts des entreprises.

  • L’enregistrement de votre option fiscale (micro ou réel) pour la location meublée.

Même si vous avez démarré la location sans être immatriculé dans les délais, il est indispensable de régulariser au plus vite pour obtenir votre SIRET. Rappelons que tous les loueurs meublés, sans exception, doivent avoir un SIRET – que vous soyez LMNP ou LMP, en nom propre ou en indivision, en micro-BIC ou régime réel. C’est ce numéro qui permet au fisc de vous identifier et de lier vos déclarations de revenus locatifs à votre activité professionnelle.

A noter : La date de début d’activité déclarée n’est pas nécessairement la date d’arrivée de votre premier locataire. Il peut être judicieux de déclarer une date de début d’activité anticipée (par exemple dès l’engagement de frais de rénovation avant la mise en location) afin de rendre ces dépenses déductibles fiscalement. En régime réel, cela permet d’amortir ou de déduire ces charges dès le lancement.

Choix du régime d’imposition : micro-BIC ou régime réel

En matière de fiscalité des loyers meublés, deux régimes coexistent : le micro-BIC (forfaitaire) et le régime réel (au réel). Le choix de l’un ou l’autre a un impact sur vos obligations déclaratives et le calcul de votre impôt.

  • Le régime micro-BIC (forfait) s’applique par défaut si vos recettes annuelles de location meublée n’excèdent pas un certain seuil. En 2025, vous relevez automatiquement du micro-BIC si vos loyers charges comprises sont inférieurs à 77 700 € par an. Ce régime simplifié vous accorde un abattement forfaitaire de 50 % sur vos recettes (ou 71 % si vous louez un meublé de tourisme classé, seuil spécifique de 188 700 €). Concrètement, seuls 50 % de vos loyers sont imposés, en contrepartie vous ne déduisez aucune charge au réel.

    Obligations déclaratives : En micro-BIC, vous déclarez simplement le montant brut des loyers perçus chaque année dans la case appropriée de la déclaration complémentaire 2042 C PRO (cases 5ND à 5PD pour LMNP classique). Aucune liasse fiscale détaillée n’est requise. Il faudra tout de même indiquer l’adresse du bien loué et votre numéro SIRET sur cette déclaration complémentaire.

  • Le régime réel simplifié est obligatoire si vos recettes dépassent le seuil de 77 700 € par an, et optionnel sur demande en dessous de ce seuil (vous pouvez choisir le réel pour bénéficier de déductions si vos charges sont élevées). Sous ce régime, vous devez tenir une comptabilité complète (bilan, compte de résultat) comme une petite entreprise et vous pouvez déduire l’ensemble des charges réelles liées à la location (intérêts d’emprunt, assurances, travaux, etc.) ainsi que pratiquer l’amortissement du bien et du mobilier pour diminuer votre résultat imposable. Bien géré, le régime réel permet souvent de neutraliser la fiscalité (résultat fiscal nul ou faible grâce aux amortissements) mais il est plus complexe.

    Obligations déclaratives : En régime réel, le bailleur doit produire chaque année une déclaration de résultat et la télétransmettre via son espace pro au fisc. La date limite de dépôt est généralement fixée aux alentours du mois de mai pour l’année précédente (par exemple le 19 mai 2025 pour la liasse 2024). Il est fortement recommandé de faire appel à un expert-comptable ou à minima d’utiliser un logiciel comptable adapté, tant la tenue de comptabilité et l’établissement de la liasse peuvent être techniques. Une fois le résultat calculé, vous le reportez dans votre déclaration de revenus annuelle (formulaire 2042 C PRO) en plus de la liasse.

Option ou changement de régime : Le régime micro est appliqué d’office tant que vous êtes sous le seuil. Si vous souhaitez opter pour le régime réel sans y être obligé, vous devez en faire la demande explicite avant une certaine échéance. Cette option doit être exercée au plus tard à la date limite de dépôt de la déclaration de revenus de l’année précédente (ex. pour être au réel en 2025, il fallait opter avant mai 2025 au moment de déclarer les revenus 2024). L’option peut se faire via un courrier au SIE ou un message sécurisé sur votre espace particulier. Elle est reconduite tacitement les années suivantes (engagement pour minimum 3 ans). À l’inverse, si vos recettes repassent sous le seuil, vous retournerez automatiquement au micro-BIC l’année suivante sauf renonciation au micro.

Déclaration annuelle des loyers meublés

En tant que loueur en meublé, vous devez déclarer chaque année vos recettes locatives aux impôts, en respectant le formalisme du régime choisi :

  • Au micro-BIC : indiquez le montant total des loyers bruts encaissés sur la déclaration 2042 C PRO (formulaire complémentaire à votre déclaration de revenus personnelle). Les cases spécifiques sont à renseigner en fonction de votre situation (LMNP classique, LMP, location de tourisme…). L’administration appliquera automatiquement l’abattement de 50 % (ou 71 % le cas échéant) sur ces revenus. Important : même si aucun impôt sur le revenu n’est finalement dû (par exemple si vos loyers – 50 % d’abattement – sont inférieurs à la tranche taxable, ou s’il n’y a pas de bénéfice imposable), vous devez tout de même déclarer ces recettes chaque année.

  • Au régime réel : vous devez d’une part télétransmettre la déclaration de résultats 2031 via votre espace professionnel (voir section précédente), et d’autre part reporter le résultat net imposable obtenu sur votre déclaration de revenus 2042 C PRO, rubrique BIC – régime réel. En pratique, cela signifie faire appel à un outil EDI ou votre expert-comptable pour envoyer la liasse fiscale complète en ligne, puis finaliser vous-même votre déclaration IR. Notez que si votre résultat BIC est négatif (déficit), celui-ci est reportable sur vos revenus locatifs meublés des 10 années suivantes (mais un déficit LMNP n’est pas imputable sur le revenu global). En revanche, si vous êtes au statut LMP, un déficit au réel peut s’imputer sur votre revenu global sans limitation de montant, ce qui est un avantage du statut professionnel.

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Cas particulier du loueur en meublé professionnel (LMP) : Si vous remplissez les conditions du LMP (recettes ≥ 23 000 € ET supérieures à vos autres revenus professionnels), vous restez fiscalement au régime des BIC (micro ou réel selon le montant des recettes, les mêmes seuils s’appliquent). Toutefois, le statut LMP entraîne des obligations sociales supplémentaires : affiliation obligatoire au régime des indépendants (URSSAF/SSI) et paiement de cotisations sociales sur vos bénéfices locatifs (> 23 000 €) à la place des prélèvements sociaux de 17,2 % appliqués aux LMNP. Il faudra donc signaler votre activité auprès de l’URSSAF en plus du fisc. Par ailleurs, les plus-values de cession d’un LMP relèvent du régime des plus-values professionnelles, et non des plus-values privées immobilières. Assurez-vous de bien évaluer les implications avant de franchir le cap vers le LMP.

Paiement de la Cotisation Foncière des Entreprises (CFE)

La CFE est un impôt local annuel qui concerne presque tous les loueurs en meublé, assimilés à des professionnels. Elle est due à partir de la deuxième année d’activité (l’année de création est exonérée d’office). Concrètement, si vous avez démarré votre location meublée en 2025, vous ne paierez pas de CFE pour l’année 2025, le premier avis d’imposition arrivera fin 2026 (pour CFE 2026). De plus, une décote de 50 % de la base d’imposition s’applique la première année d’imposition (soit l’année suivant la création), ce qui réduit d’autant votre CFE de début d’activité.

Déclaration initiale CFE : même si l’activité est exonérée la première année, vous devez remplir le formulaire 1447-C-SD (déclaration initiale de CFE) avant le 31 décembre de l’année de début d’activité. Cette formalité (souvent réalisée en ligne via votre espace pro ou par papier auprès du SIE) permet à l’administration de vous enregistrer pour la CFE et de valider votre exonération de première année.

Calcul et base de la CFE : la CFE est calculée par la commune sur la base de la valeur locative cadastrale du ou des biens loués, ou, si elle est très faible, sur une base minimale forfaitaire dépendant du chiffre d’affaires du loueur. Pour les activités sans local commercial dédié (cas du LMNP utilisant son bien loué), la plupart des communes appliquent la cotisation minimum. Son montant varie selon la commune et votre chiffre d’affaires N-2, d’après un barème légal par tranches (par ex. CA ≤ 10 000 € : base entre 243 € et 579 € en 2025). Chaque ville fixe son taux d’imposition, qui multiplié à la base donne la cotisation due.

Exonérations et cas particuliers : Bonne nouvelle pour les petits bailleurs, depuis 2019 les entreprises (y compris micro-entrepreneurs ou LMNP) qui réalisent un chiffre d’affaires annuel ≤ 5 000 € sont exonérées de CFE. Si vos loyers de l’année atteignent à peine 400 € par mois (~4 800 € annuels) vous ne paierez pas de CFE l’année suivante. Par ailleurs, certains loueurs bénéficient d’exonérations spécifiques : par exemple, la location meublée d’une partie de votre résidence principale est exonérée de CFE de plein droit. Renseignez-vous sur vos éventuels droits à exonération auprès du SIE ou via la documentation fiscale (CGI art. 1449 et s.).

Paiement : la CFE fait l’objet d’un avis d’imposition annuel disponible en ligne sur impots.gouv.fr (espace pro). L’échéance de paiement est le 15 décembre de chaque année (un acompte peut être demandé au 15 juin pour les cotisations élevées). Le paiement doit obligatoirement être dématérialisé : soit par télépaiement en ligne, soit par prélèvement automatique (mensualisation ou à l’échéance). Vous pouvez, par exemple, opter pour la mensualisation de la CFE avant le 30 juin pour l’année suivante ou pour le prélèvement à l’échéance avant le 30 novembre, afin de ne pas oublier le règlement. Attention : en cas de retard de paiement, une majoration de 5 % pourra être appliquée.

Tenue de comptabilité, adhésion à un CGA : ce qui a changé récemment

Pour les loueurs en meublé au régime réel, la loi impose de tenir une comptabilité conforme aux règles BIC (avec un plan comptable, un livre journal, etc.). Il est très conseillé d’avoir un expert-comptable ou un centre de gestion agréé (CGA) pour vous assister, notamment afin de générer la liasse fiscale correcte. Jusqu’à récemment, les adhérents à un CGA bénéficiaient d’avantages fiscaux : absence de majoration de 25 % du bénéfice imposable et réduction d’impôt pour frais de compta. Depuis l’imposition des revenus 2023, ces avantages ont été supprimés : il n’y a plus de majoration de 20–25 % pour les non-adhérents (tous les loueurs sont désormais logés à la même enseigne). De même, la réduction d’impôt pour frais d’adhésion (jusqu’à 915 €) est supprimée à compter de 2025. Autrement dit, adhérer à un CGA n’est plus obligatoire ni motivé par un gain fiscal, mais cela peut rester utile pour sécuriser votre comptabilité.

En pratique, assurez-vous au minimum de conserver toutes vos pièces justificatives (baux, quittances, factures de charges, travaux, intérêts d’emprunt…) et de tenir un relevé précis des loyers encaissés et dépenses, surtout si vous êtes au réel. En cas de contrôle fiscal, vous devrez pouvoir présenter ces éléments.

En résumé, ne négligez aucune de ces démarches pour une location meublée sereine :

Entrer dans le monde de la location meublée nécessite de se conformer à plusieurs obligations fiscales dès le départ. Activer son espace professionnel sur impots.gouv.fr fait désormais partie des étapes incontournables pour gérer son statut de LMNP/LMP en toute légalité : sans cela, impossible de déclarer vos bénéfices BIC ou de payer la CFE correctement en 2025. Heureusement, la procédure est simple – création du compte en ligne puis activation sous 60 jours avec un code – et elle vous donnera accès à tous les services fiscaux en ligne utiles pour votre activité.

Au-delà de l’espace pro, n’oubliez pas de vous immatriculer rapidement via l’INPI (obtention du SIRET) et de choisir le régime fiscal adapté (micro-BIC par défaut ou régime réel sur option) en étant conscient des seuils (23 000 € pour LMNP/LMP, 77 700 € pour micro-BIC) et des implications en termes de déclarations. Respectez bien les échéances annuelles : dépôt de la liasse fiscale en mai si vous êtes au réel, déclaration 2042 C PRO avec vos loyers, et paiement de la CFE chaque fin d’année. En cas de doute, appuyez-vous sur un expert-comptable ou les ressources en ligne du fisc – mieux vaut faire les choses correctement dès le début que de devoir régulariser a posteriori.

En suivant ces conseils et obligations à la lettre, vous sécurisez la fiscalité de vos revenus locatifs et pouvez profiter pleinement des avantages de la location meublée (rendement optimisé, régime fiscal favorable) l’esprit tranquille. Anticipez, organisez-vous, et votre investissement locatif en meublé restera une source de revenus sereine et pérenne.

Foire aux Questions

1.  Qui doit activer un espace professionnel impots.gouv.fr ?
Tout loueur meublé (LMNP ou LMP) dès qu’il reçoit son SIRET ; nécessaire pour déclarer les BIC et payer la CFE en ligne.

2. Comment activer mon espace professionnel en LMNP ?
Créez un compte pro (mode simplifié) avec votre SIREN, recevez le code par courrier, saisissez‑le sous 60 jours : l’accès aux services (2031, CFE, messagerie) est alors ouvert.

3. Le SIRET est‑il vraiment obligatoire en location meublée ?
Oui : immatriculation via le guichet unique INPI sous 15 jours après mise en location. Le SIRET est exigé pour toutes déclarations et déclenche la CFE.

4. Quelles différences fiscales entre LMNP et LMP ?
LMNP : prélèvements sociaux 17,2 %, déficits reportables sur les revenus meublés.
LMP (recettes ≥ 23 000 € et > autres revenus) : cotisations URSSAF (~35‑40 %), déficits imputables sur le revenu global, plus‑values professionnelles.

5. La CFE est‑elle due par tous les loueurs meublés ?
En principe oui, dès la 2ᵉ année. Exonération si CA ≤ 5 000 € ou si vous louez une partie de votre résidence principale. Avis disponible en ligne, paiement avant le 15 décembre.

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Kévin

Expert en fiscalité immobilière

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