Louer en meublé dans une station de ski : Spécificités et rentabilité

nvestir en location meublée à la montagne est séduisant, avec des rendements élevés mais une forte saisonnalité. Découvrez la rentabilité réelle en station de ski.

Marie Nouhaud

15 novembre 2024

5 Minutes de lecture

Chalet en LMNP à la montagne

Les stations de ski font rêver de nombreux investisseurs immobiliers, attirés par l’idée de loyers élevés en saison hivernale et de vacances aux sports d’hiver « gratuites » dans leur propre appartement. La location meublée en station de ski peut en effet offrir des rendements locatifs bruts de 6 % à 14 % en moyenne selon les données récentes, avec des pointes optimisées jusqu’à 10-12 %. Toutefois, cette rentabilité s’accompagne de spécificités importantes : une saisonnalité marquée, des coûts et contraintes climatiques et un cadre fiscal en évolution en 2025. Dans cet article, nous faisons le point sur la rentabilité réelle d’une location meublée à la montagne, les avantages et risques à connaître, ainsi que les régimes fiscaux (LMNP/LMP) et obligations légales mis à jour, le tout agrémenté de conseils pragmatiques pour maximiser vos revenus locatifs.

 
 

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Les atouts de la location meublée en station de ski

Investir dans un meublé à la montagne présente plusieurs avantages notables pour un propriétaire bailleur :

  • Revenus locatifs attractifs en haute saison : Pendant l’hiver, la demande touristique est très forte dans les stations de sport d’hiver. Lors des vacances scolaires et des semaines de haute saison, les tarifs de location atteignent des sommets. Un appartement optimisé peut générer 10 à 12 % de rentabilité brute dans les meilleurs cas, là où un bien similaire en ville plafonne souvent à 3-4 %. 

  • Demande soutenue et valorisation du patrimoine : Les grandes stations alpines jouissent d’une fréquentation touristique stable année après année, avec un taux d’occupation pouvant dépasser 80 % en saison. En 2023/2024, les logements en station ont affiché un taux d’occupation moyen de 83 % sur la saison d’hiver (+3,5 points par rapport à 2022). Cette demande soutenue, conjuguée à la rareté des biens disponibles en montagne, entretient des prix immobiliers élevés et en hausse. Même en période de ralentissement national (-1 % en France en 2024), les stations de ski ont vu leurs prix augmenter de +2,5 % en 2024, soit +26 % sur cinq ans. Investir en station permet donc de diversifier son patrimoine avec un bien dont la valeur résiste bien aux crises économiques et à l’inflation.

  • Double usage : revenus et plaisir personnel : En dehors de la pure rentabilité financière, acheter un logement en station de ski, c’est aussi disposer de son propre pied-à-terre à la montagne. Cette dimension plaisir s’ajoute aux revenus locatifs, offrant une forme de « rentabilité émotionnelle » non négligeable. 

  • Avantages fiscaux de la location meublée : Le statut LMNP (Loueur Meublé Non Professionnel) est généralement très avantageux par rapport à la location nue. Il permet notamment de bénéficier d’un abattement forfaitaire élevé sur les loyers en régime micro-BIC (nous détaillons ce point fiscal plus loin) ou de déduire de nombreuses charges au régime réel. En régime réel, un investisseur peut amortir le logement et le mobilier, ce qui réduit fortement le bénéfice imposable. D’autres dispositifs spécifiques s’appliquent souvent en station : par exemple, l’investissement dans une résidence de tourisme neuve avec services peut permettre de récupérer la TVA sur le prix d’achat du bien. Ainsi, amortissements, déduction des charges et éventuelle récupération de TVA viennent booster la rentabilité nette de l’opération.

Contraintes et spécificités : saisonnalité, gestion et climat

Malgré ces atouts, louer en meublé dans une station de ski comporte aussi des défis à bien anticiper. Voici les principales spécificités auxquelles faire face :

Une rentabilité saisonnière, concentrée sur l’hiver

La saisonnalité est la caractéristique numéro un de la location en montagne. La majorité des revenus locatifs se concentre sur 4 à 5 mois d’hiver. Selon les données du secteur, un bien en station peut être occupé 18 à 20 semaines par an en moyenne durant la période hivernale. En revanche, hors saison de ski la demande chute fortement. L’été, certaines stations arrivent à attirer des touristes (randonneurs, VTT, thermalisme…) mais ce n’est pas systématique. On observe tout de même que les stations ayant développé des activités estivales voient leur fréquentation grimper : par exemple, des destinations comme Morzine, Chamonix ou La Clusaz enregistrent une hausse de +15 % de visiteurs en été ces dernières années grâce à la diversification des loisirs proposés. Pour maximiser l’occupation de votre logement, il est donc préférable de choisir une station vivante l’été (multiples activités, événements) ou au minimum de très haute altitude pour intéresser les skieurs tard en saison. 

Cette saisonnalité implique que vos loyers d’hiver doivent couvrir l’ensemble des charges annuelles (crédit, charges de copropriété, taxes…) et générer votre bénéfice, car les revenus d’été (quelques semaines) et d’intersaison (quasi nuls) sont limités. Il faut prévoir une trésorerie suffisante pour tenir les périodes creuses. Par ailleurs, la fixation du loyer à la semaine demande une stratégie fine : pratique courante, on applique des tarifs très élevés sur les semaines de pointe (ex: Noël/Nouvel An, vacances de février) et des tarifs plus modérés le reste de la saison pour attirer une clientèle hors vacances. Mieux vaut accepter un loyer hebdo réduit en début ou fin de saison plutôt que de laisser le bien vacant.

🛠️ Exemple de rentabilité brut :

Imaginons un appartement acheté 290 000 € et loué 30 semaines par an (dont 7 mois effectifs) à un tarif moyen de 1 000 € par semaine en saison. Le calcul du rendement locatif brut se fait en rapportant le loyer annuel au prix d’achat : (loyer annuel / prix) x 100. Ici, environ 28 000 € de revenus annuels pour 290 000 € investis donnent près de 10 % de rendement brut. Un tel résultat suppose une très bonne occupation et un bon tarif moyen. En pratique, 5-9 % de rendement brut est plus courant pour un studio bien placé. Attention, ce calcul est brut, avant déduction des charges et fiscalité. Le rendement net (après charges courantes, frais de gestion, impôts) sera plus faible, généralement de moitié à deux tiers du brut selon votre régime fiscal.

Frais élevés, gestion exigeante

L’exploitation d’une location meublée en station de ski engendre souvent des coûts plus élevés qu’une location en ville. Les charges de copropriété dans les résidences de montagne sont notoirement hautes (ascenseurs, locaux à skis, piscine ou spa éventuels, déneigement, entretien en milieu difficile…). Ces charges viennent rogner la rentabilité et doivent être intégrées dans vos calculs. De plus, les propriétaires font souvent appel à une agence locale ou un service de conciergerie pour gérer les arrivées/départs, le ménage et la maintenance, surtout s’ils habitent loin. Ces services de gestion clé-en-main prélèvent entre 15 % et 25 % des loyers en moyenne. C’est un coût conséquent, mais souvent indispensable pour assurer une qualité de service à la hauteur : la clientèle de sports d’hiver est exigeante et s’attend à un logement impeccable, bien équipé (Wi-Fi, équipement complet de cuisine, literie confortable…), avec un accueil professionnel. Ne pas satisfaire ces attentes pourrait nuire à vos avis en ligne et donc à vos réservations futures.

Il faut également prendre en compte l’usure du logement et du mobilier dans ce contexte de location saisonnière. Les allées et venues fréquentes, et parfois des groupes nombreux, peuvent détériorer plus rapidement les équipements (canapé, chauffe-eau très sollicité, etc.). Prévoyez un budget entretien/travaux annuel pour garder votre bien en état optimal (réfections régulières, renouvellement du linge de maison, etc.).

A noter : Ces dépenses d’entretien sont heureusement déductibles de vos revenus locatifs au régime réel, ce qui en atténue l’impact financier.

Risques climatiques et vacance locative

Autre spécificité propre aux stations de ski : le facteur météo. Une saison d’hiver peut être gâchée par un faible enneigement ou des conditions météorologiques défavorables (tempêtes, redoux prolongé). Dans les stations de moyenne altitude, un hiver sans neige peut réduire de 50 % les revenus de location attendus sur la période. Le réchauffement climatique accentue ce risque à long terme : les stations en dessous de 1 500 m d’altitude notamment subissent des saisons plus courtes et incertaines. Les investisseurs doivent être conscients que, sur 10 ou 20 ans, la viabilité de certaines stations sera en jeu. À l’inverse, les stations d’altitude (Alpes du Nord, haute Tarentaise, etc.) garantissent un enneigement durable et concentrent désormais l’essentiel de la demande des skieurs. Par exemple, les stations au-dessus de 1 800 m restent des valeurs sûres et voient même leurs prix immobiliers flamber ; on a constaté une hausse de ~40 % des prix en dix ans dans les stations de haute montagne, contre ~20 % seulement en moyenne montagne.

La vacance locative hors hiver est un autre risque : certains propriétaires ne parviennent tout simplement pas à louer leur bien en dehors des mois de ski, surtout si la station « hiberne » l’été. Pour réduire ce risque, orientez-vous vers des stations dynamiques toute l’année (ex. Chamonix, Megève, La Plagne…) ou envisagez des baux plus longs sur certaines périodes. Par exemple, il peut être intéressant de louer sur toute la saison d’hiver à un travailleur saisonnier (moniteur de ski, employé de station) via un bail mobilité de quelques mois, afin d’assurer un revenu fixe sur l’ensemble de l’hiver sans les aléas du locatif touristique. Certes, le loyer mensuel sera moindre que le cumul de locations à la semaine en haute saison, mais vous aurez une garantie et moins de gestion. De même, si votre station a une saison d’été touristique, pensez à promouvoir votre logement auprès des employés saisonniers d’été ou à des vacanciers sur des périodes plus longues (par ex., forfait mensuel pour tout juillet). Flexibilité et adaptation peuvent aider à rentabiliser le bien au-delà de la seule saison de ski.

Contraintes réglementaires locales

La location meublée touristique est désormais encadrée par diverses règles, notamment dans les zones tendues ou très touristiques. Avant de louer votre appartement en station de ski, vous devez obligatoirement le déclarer en mairie comme “meublé de tourisme” (formulaire Cerfa n°14004*04). Cette déclaration administrative, gratuite, est requise dans toutes les communes et sert notamment au recensement pour la taxe de séjour. En cas d’oubli, vous vous exposez à une amende de 450 € (voire 5 000 € si la commune exige un numéro d’enregistrement préalable). Renseignez-vous auprès de la mairie pour savoir si un enregistrement en ligne est nécessaire (certaines stations importantes ont mis en place un portail numérique). Par ailleurs, dans les grandes stations où le logement est rare pour les habitants (zone tendue), il peut être demandé une autorisation de changement d’usage du logement (passage en usage touristique), accompagnée parfois de mesures de compensation. Ce type de contrainte existe surtout dans les grandes villes et est plus rare en montagne, mais mieux vaut vérifier la réglementation locale avant de lancer votre activité.

N’oubliez pas non plus les obligations de sécurité et d’équipement applicables à toute location meublée : installer au moins un détecteur de fumée aux normes (obligatoire), fournir un logement décent avec un minimum d’ameublement (lit, literie, table, chaises, cuisine équipée, etc.), réaliser les diagnostics techniques (DPE, plomb, état des risques) et les joindre au contrat de location. Pour les locations saisonnières de courte durée, le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) n’est pas obligatoire à fournir aux locataires, mais attention aux évolutions à venir : la loi « Climat » prévoit qu’à partir de 2034, les meublés de tourisme classés G ou F (>450 kWh/m².an) seront interdits à la location. Or, on estime que 65 % des logements en stations pourraient bientôt être exclus de la location pour cause de mauvaise performance énergétique si aucune rénovation n’est faite. Il est donc vivement conseillé d’investir dans un bien bien isolé (DPE A à D) ou de prévoir des travaux d’amélioration énergétique. Cela vous prémunira contre d’éventuelles interdictions et rendra votre logement plus attractif (meilleur confort, charges réduites).

Choisir la bonne station de ski pour maximiser la rentabilité

La localisation de votre investissement est un facteur clé de succès. Toutes les stations ne se valent pas en termes de rentabilité locative. Voici les critères à analyser et quelques exemples concrets :

  • Altitude et enneigement : Privilégiez les stations de haute altitude (idéalement > 1 500 m) afin d’assurer un enneigement suffisant tout l’hiver et même en fin de saison. Les stations « neige assurée » (ex: Val Thorens, Tignes, Les 2 Alpes…) ont une saison plus longue et une demande très forte en conséquence. Le changement climatique rend ce critère crucial.

  • Attractivité été/hors ski : Renseignez-vous sur l’offre d’activités hors hiver. Une station qui propose du VTT de descente, de la randonnée, un lac, un centre thermal ou d’autres événements culturels en été aura une clientèle sur 12 mois et une vacance locative réduite. Au contraire, une station purement « hivernale » sera déserte le reste de l’année – ce qui limite vos possibilités de location estivale.

  • Taille du domaine skiable et infrastructures : Les grands domaines reliés attirent davantage de touristes et souvent une clientèle plus aisée. Par exemple, les 3 Vallées (Courchevel, Méribel, Val Thorens) ou Paradiski (La Plagne, Les Arcs) permettent de skier sur des centaines de kilomètres de pistes, ce qui justifie des séjours plus longs et des loyers élevés. Visez une station offrant un vaste domaine skiable, des remontées mécaniques modernes, et des pistes variées pour plaire au plus grand nombre. La présence d’infrastructures de loisirs (centre aqualudique, patinoire, spa, commerces, restaurants de qualité) est un plus, car elle améliore l’expérience des locataires et les incite à revenir.

  • Accessibilité et notoriété : Une station bien desservie (gare TGV, autoroute, transfert facile depuis un aéroport) sera plus facile d’accès pour les vacanciers, surtout internationaux. Par exemple, la proximité de Genève booste l’attrait de stations comme Chamonix ou Megève auprès de la clientèle étrangère. La notoriété compte aussi : les stations « mythiques » (Chamonix, Val d’Isère, Courchevel, Megève…) bénéficient d’une aura qui garantit une demande constante, mais en contrepartie le prix au m² y est très élevé.

  • Prix d’achat vs loyers attendus : Enfin, faites bien le calcul du rendement locatif en fonction du prix d’acquisition. Certaines stations ultra-cotées offrent certes des loyers hebdomadaires records, mais les prix d’achat y sont tels que le rendement % peut être faible. Par exemple, Chamonix affiche des prix au m² parmi les plus hauts (7 000 à 12 000 €/m²) et si l’on loue à l’année classique, le rendement moyen n’est que ~2 %. En revanche, des stations moins huppées ou des villages de moyenne montagne avec un bon rapport qualité-prix peuvent offrir des rendements bien supérieurs (parfois 8-10 % brut) car les prix d’achat y sont plus raisonnables. Val Thorens illustre le haut de gamme : à ~10 500 €/m², la station garantit une des meilleures occupations et des loyers premium, mais le ticket d’entrée est énorme. À l’opposé, une station comme Flaine (~4 200 €/m²) ou Serre-Chevalier (~4 200 €/m²) offre un compromis intéressant entre coût d’acquisition modéré et fréquentation solide. Pensez aussi aux massifs alternatifs (Pyrénées, Massif Central, Jura) où les prix sont plus doux et le potentiel parfois sous-estimé – par exemple, Saint-Lary ou Les Angles dans les Pyrénées combinent prix attractifs (~3 200 €/m²) et efforts récents pour se dynamiser sur 4 saisons. Le tout est de bien étudier le couple prix d’achat / loyer envisageable pour dégager un rendement cohérent avec votre objectif. N’hésitez pas à consulter les données de taux de remplissage et de tarifs moyens dans la station ciblée, ou à utiliser des simulateurs de rendement locatif.

En résumé, la location meublée en station de ski peut s’avérer un investissement rentable et plaisant, à condition d’en connaître les spécificités et de bien se préparer. Les chiffres récents montrent que le marché immobilier de montagne reste solide, avec des taux d’occupation hivernaux élevés (80 %+) et des rendements locatifs bruts pouvant atteindre 8-10 % dans les meilleurs cas. Cependant, cette rentabilité est circonscrite à la saison de ski et doit compenser de longues périodes creuses. Les propriétaires bailleurs doivent composer avec des charges importantes, une clientèle exigeante et des aléas climatiques grandissants. Le cadre réglementaire s’est également durci en 2025 : fiscalité alourdie sur les meublés touristiques (micro-BIC moins favorable), nouvelles normes énergétiques à anticiper, obligations de déclaration en mairie, etc.

Pour réussir votre projet LMNP en station de ski, soignez le choix de la station et du bien (altitude, dynamisme annuel, rapport prix/loyer), adoptez le régime fiscal adéquat (souvent le réel désormais), et mettez en place une gestion professionnelle pour satisfaire les vacanciers. N’hésitez pas à classer votre meublé de tourisme pour le valoriser et préserver un abattement fiscal maximal. En optimisant ces paramètres, vous pourrez profiter sereinement des revenus de la montagne tout en évitant les principaux écueils, et pourquoi pas joindre l’utile à l’agréable en profitant vous-même de votre refuge en altitude.

Foire aux Questions

1. La location meublée en station de ski est-elle rentable toute l’année ?
Non : 80 % des revenus se font de décembre à avril. Hors hiver, la demande chute. Choisissez une station animée l’été ou louez à des saisonniers pour limiter la vacance.

2. Quel rendement locatif peut-on espérer en station de ski ?
4-8 % brut en moyenne ; 10-12 % dans les cas optimisés, mais c’est rare. Après charges et impôts, comptez 3-4 % net, contre 2-3 % en location annuelle classique.

3. Quelles sont les obligations légales pour louer en meublé dans une station de ski ?
1) Déclarer le logement en mairie (Cerfa 14004, n° d’enregistrement si requis). 2) Obtenir un SIRET LMNP dans les 15 jours. 3) Respecter sécurité et décence (détecteur de fumée, diagnostics). 4) Assurance PNO et reversement de la taxe de séjour. Amende : 450 € en cas de non-déclaration.

4. Quel régime fiscal choisir pour une location meublée en 2025 ?
Le régime réel est souvent le plus rentable : déduction des charges et amortissements, impôt faible voire nul. Le micro-BIC reste possible (abattement 30 % ou 50 % et plafond 15 000 € ou 77 700 € si logement classé). Au-delà de 23 000 € de loyers et si c’est votre revenu principal, vous passez en LMP avec cotisations sociales.

5. Quelles stations de ski offrent la meilleure rentabilité locative ?
Ciblez les stations à forte demande mais prix modérés : Les Saisies ou La Plagne (~5-6 % brut), Saint-Lary ou Les Angles (~7-8 %). Les stations ultra-luxe (Courchevel, Val d’Isère) offrent des loyers élevés mais un rendement faible (≈3-4 % net). Les studios ou petits T2 restent les plus rentables.

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Kévin

Expert en fiscalité immobilière

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