Louer en LMNP dans une ville touristique : Astuces pour maximiser vos revenus

Locations meublées touristiques : découvrez 5 conseils concrets pour optimiser vos revenus LMNP en 2025 : tarifs dynamiques, avantages fiscaux, expérience client, etc.

Marie Nouhaud

15 novembre 2024

5 Minutes de lecture

grande ville pour LMNP

Louer un logement en LMNP (Loueur en Meublé Non Professionnel) dans une ville touristique peut s’avérer très lucratif, à condition d’adopter les bonnes stratégies. Les destinations prisées attirent un flux régulier de vacanciers, ce qui offre un fort potentiel de revenus locatifs. Toutefois, entre la concurrence élevée, les règles locales strictes et les évolutions fiscales récentes, il est indispensable d’optimiser sa démarche. Nous avons rassemblé 5 astuces pragmatiques pour vous aider à maximiser vos revenus tout en restant en conformité avec la réglementation en 2025. 

 
 

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Choisir le bon emplacement de votre logement touristique

Le choix de l’emplacement est déterminant pour la rentabilité d’une location meublée touristique. Privilégiez les quartiers attractifs, proches des sites d’intérêt (plages, monuments, centres-villes historiques) et bien desservis par les transports. Un logement idéalement situé dans la ville attirera plus de voyageurs, même hors haute saison. Par exemple, à Paris ou dans toute grande ville touristique, un appartement bien placé peut se louer plus cher et plus souvent qu’un logement excentré. Analysez la demande touristique locale : ciblez les zones à forte fréquentation ou en développement touristique, où le taux d’occupation potentiel est élevé. Si vous n’avez pas encore investi, prenez le temps de comparer les villes et quartiers en fonction des taux de fréquentation et du prix moyen des nuitées. Un bon emplacement vous assure dès le départ un volume de réservations maximal et donc des revenus optimisés.

Aménager et équiper votre logement pour séduire les voyageurs

Un logement meublé touristique doit se démarquer par son confort et son attrait visuel pour obtenir de meilleurs tarifs et avis. Soignez l’aménagement intérieur : proposez une décoration moderne et chaleureuse, en accord avec le caractère local si possible (par exemple, un style chalet en montagne, ou une ambiance bord de mer en zone littorale). Investissez dans des équipements de qualité et des commodités appréciées des voyageurs : literie confortable, Wi-Fi haut débit, climatisation/chauffage efficace, cuisine bien équipée, etc. N’hésitez pas à ajouter de petites attentions qui feront la différence (machine à café, guide touristique de la ville, jeux de société...). Ces éléments améliorent l’expérience client et favorisent de meilleurs avis en ligne. Pensez aussi à la capacité d’accueil : optimisez l’espace avec des couchages supplémentaires (canapé-lit, par exemple) si cela est pertinent, afin d’augmenter le nombre de voyageurs que vous pouvez héberger. Enfin, envisagez de faire classer votre meublé de tourisme (de 1 à 5 étoiles par un organisme agréé) pour officialiser sa qualité : un classement valorise le bien et peut réduire la vacance locative. Un logement bien aménagé, bien équipé et éventuellement classé attire davantage de vacanciers prêts à payer le juste prix, ce qui booste directement vos revenus.

Optimiser la gestion locative et la visibilité de l’annonce

Une gestion locative efficace est la clé pour maximiser le taux d’occupation de votre meublé touristique. Commencez par soigner votre annonce en ligne : des photos professionnelles et une description attrayante et précise sont indispensables pour se démarquer sur les plateformes de réservation. Publiez votre annonce sur plusieurs plateformes (Airbnb, Booking, Vrbo, Abritel, etc.) afin de diversifier vos canaux de réservation et toucher un large public de vacanciers. En multipliant les vitrines, vous limitez votre dépendance à une seule plateforme et augmentez vos chances de remplir le calendrier. Assurez-vous de gérer les réservations en temps réel : tenez un calendrier synchronisé pour éviter les doubles réservations, et répondez rapidement aux demandes des voyageurs (un bon temps de réponse améliore le positionnement de votre annonce sur certains sites). Vous pouvez investir dans un logiciel de gestion ou faire appel à une agence de conciergerie pour automatiser certaines tâches (gestion des clés, ménage, assistance voyageurs) et maximiser l’occupation tout au long de l’année. Pensez également à adapter la durée minimum de séjour en fonction des périodes : par exemple, exiger un séjour de 2-3 nuits en haute saison pour limiter les « trous » dans le calendrier, et être plus flexible en basse saison. Enfin, surveillez vos avis clients et cherchez à obtenir le statut de Superhost (ou équivalent) sur les plateformes : un taux de satisfaction excellent améliore votre visibilité dans les recherches et incite davantage de voyageurs à réserver. En résumé, une gestion professionnelle – que vous la fassiez vous-même ou via un service – permet d’augmenter votre taux d’occupation et donc vos revenus sur l’année.

Adopter une stratégie de tarif dynamique et flexible

Maîtrisez votre tarification pour qu’elle reflète la demande du marché, c’est un levier direct pour augmenter vos revenus. En pratique, il faut trouver le juste prix : un tarif trop élevé pourrait dissuader des voyageurs, alors qu’un tarif trop bas vous fait perdre du gain. Une tarification dynamique est fortement conseillée : ajustez vos prix selon la saison, l’affluence touristique et les événements locaux (festivals, vacances scolaires, congrès…) pour maximiser vos revenus. Par exemple, augmentez progressivement vos tarifs à l’approche d’une période très demandée (comme un grand événement sportif dans la ville) et prévoyez au contraire des promotions en basse saison pour attirer une clientèle (offres de dernière minute, réductions pour les séjours longue durée, etc.). Sur de courts séjours, n’oubliez pas d’intégrer les frais de ménage dans le calcul pour ne pas réduire excessivement votre marge. Des outils spécialisés (Pricelabs, BeyondPricing, etc.) peuvent automatiser ces ajustements en continu en fonction de l’offre et de la demande. Surveillez la concurrence : comparez régulièrement les prix de logements similaires dans votre secteur afin de rester compétitif tout en optimisant vos tarifs. N’hésitez pas à adapter vos exigences de séjour (par exemple, accepter des séjours d’une nuit en dernière minute pour combler un calendrier) et à offrir des services additionnels payants (transfert aéroport, location de vélos, ménage intermédiaire…) pour augmenter le panier moyen. En étant réactif et flexible sur la tarification, vous pourrez augmenter sensiblement la rentabilité de votre location saisonnière tout au long de l’année.

Respecter la réglementation locale et les limites légales

Louer en courte durée dans une ville touristique implique de strictement respecter la réglementation, sous peine d’amendes élevées ou d’interdiction de louer. En France, vous devez déclarer votre meublé de tourisme en mairie (formulaire Cerfa n°14004) sauf si vous louez occasionnellement votre résidence principale. Dans de nombreuses grandes villes, un numéro d’enregistrement municipal est obligatoire pour publier votre annonce en ligne. Assurez-vous de l’obtenir si votre commune l’exige (Paris, Lyon, Bordeaux, etc.). Par ailleurs, la loi ELAN impose une limite de 120 jours de location par an pour une résidence principale dans les villes ayant instauré l’enregistrement en mairie. Dépasser ce plafond vous expose à des sanctions et à être requalifié en loueur professionnel. Respectez également la limite de 90 jours maximum par séjour avec un même locataire, la location saisonnière devant rester de courte durée. Depuis le 1er janvier 2025, les exigences énergétiques se durcissent : il est interdit de mettre en location saisonnière des logements classés DPE F ou G (les passoires thermiques). Autrement dit, si votre bien est mal noté énergétiquement, des travaux d’amélioration seront nécessaires sous peine de ne plus pouvoir le louer. N’oubliez pas non plus d’informer le syndic de copropriété si votre bien se situe en immeuble collectif, et de vérifier le règlement de copropriété (certains immeubles peuvent restreindre les locations courtes). Enfin, le non-respect des obligations peut coûter cher : par exemple, ne pas déclarer son meublé de tourisme en mairie peut être puni d’une amende allant jusqu’à 450 € ; l’absence de numéro d’enregistrement dans une ville l’exigeant peut valoir jusqu’à 10 000 € d’amende. En somme, jouez la carte de la conformité : c’est indispensable pour pérenniser votre activité et préserver vos revenus.

Maîtriser la fiscalité du LMNP pour un revenu net optimal

Le statut LMNP offre un cadre fiscal avantageux qu’il convient d’exploiter au mieux pour augmenter votre revenu net après impôts. Deux régimes fiscaux sont possibles pour les loyers meublés : micro-BIC (forfait) ou régime réel. Le régime micro-BIC s’applique par défaut si vos recettes annuelles restent sous certains seuils, et il permet d’abattre une portion des revenus sans justificatifs. Cependant, depuis la loi de finances 2025, la fiscalité des meublés de tourisme est devenue moins généreuse : l’abattement forfaitaire a été réduit (il passe de 50% à 30% pour les locations non classées, et de 71% à 50% pour les meublés classés ou chambres d’hôtes à partir des revenus 2025). De plus, les seuils de chiffre d’affaires pour bénéficier du micro-BIC ont été drastiquement abaissés : seulement 15 000 € par an pour un logement non classé (contre 77 700 € auparavant), et 77 700 € pour un meublé classé (contre 188 700 € jusqu’en 2024). Concrètement, de nombreux loueurs devront désormais opter pour le régime réel d’imposition, qui devient souvent plus intéressant au-delà de ces seuils. Le régime réel vous permet de déduire toutes les charges liées à votre location (intérêts d’emprunt, frais d’entretien, assurance, taxe foncière, etc.), et surtout d’appliquer des amortissements comptables sur le bien immobilier et le mobilier. Ces amortissements, propres au LMNP, réduisent fortement le bénéfice imposable chaque année, aboutissant souvent à zéro impôt sur vos loyers pendant de nombreuses années. Veillez à tenir une comptabilité rigoureuse ou à passer par un expert-comptable, car le réel implique des obligations comptables plus lourdes. Notez que la loi de finances 2025 a aligné le régime LMNP sur le LMP concernant la plus-value de revente : en cas de vente du bien, les amortissements pratiqués devront désormais être réintégrés dans le calcul de la plus-value imposable. Il devient donc encore plus crucial de bien anticiper la fiscalité si vous envisagez de revendre. En résumé, pour maximiser vos revenus en LMNP touristique, choisissez le régime fiscal le plus adapté : micro-BIC simplifié si vos recettes sont modestes, ou régime réel dès que vos loyers sont élevés ou que vous avez beaucoup de charges. Cette optimisation fiscale, tout en restant dans le cadre légal, vous permettra de conserver une part maximale de vos revenus locatifs.

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En résumé, en 2025, la location meublée touristique sous statut LMNP reste une aventure rentable à condition d’être bien préparé et proactif. En choisissant un emplacement de premier ordre, en offrant un logement irréprochable, en gérant efficacement vos réservations et en optimisant tarifs et fiscalité, vous mettrez toutes les chances de votre côté pour maximiser vos revenus. N’oubliez pas que le contexte réglementaire évolue : restez informé des nouvelles obligations (plafonds de location, normes énergétiques…) pour éviter les écueils et adapter votre stratégie. Grâce à ces astuces et à une gestion sérieuse, votre investissement en ville touristique pourra dégager une rentabilité supérieure, tout en offrant aux voyageurs une expérience mémorable.

Foire aux Questions

1.  Dois‑je déclarer ma location meublée touristique en mairie ?
Oui. Déclaration Cerfa obligatoire pour tout meublé de tourisme ; un numéro d’enregistrement est exigé dans les grandes villes avant toute annonce.

2.  Combien de jours par an puis‑je louer ma résidence principale ?
120 jours/an maximum dans les communes ayant instauré l’enregistrement. Résidence secondaire : pas de limite, mais changement d’usage souvent requis.

3. Quel régime fiscal choisir pour des revenus LMNP touristiques ?
Micro‑BIC si recettes modestes : abattement 30 % (non classé) ou 50 % (classé). Au‑delà de 15 000 €/77 700 € ou avec charges élevées, préférez le régime réel.

4. Quelle est la différence entre LMNP et LMP ?
LMNP tant que les loyers meublés ≤ 23 000 € ou < 50 % des revenus du foyer. Au‑dessus, statut LMP : cotisations sociales, déficits imputables sur le revenu global et plus‑values professionnelles.

5.  Un meublé de tourisme classé est‑il plus avantageux fiscalement ?
Oui : abattement micro‑BIC de 50 % (vs 30 % non classé) et plafond de 77 700 €. Le classement renforce aussi la confiance et la visibilité de l’annonce.

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Expert en fiscalité immobilière

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Expert en défiscalisation

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