Sommaire de l'article
- Est-il légal de louer en LMNP à un membre de sa famille ?
- Conditions à respecter pour louer en LMNP à sa famille
- Déclaration fiscale des loyers : vos obligations LMNP
- APL et aides au logement : votre proche peut-il en bénéficier ?
- LMNP familial et dispositifs de défiscalisation (Pinel, etc.)
- Foire aux Questions
Vous envisagez de louer un logement meublé à un membre de votre famille sous le statut LMNP (Loueur en Meublé Non Professionnel) ? Bonne nouvelle : c’est tout à fait légal et cela ne remet pas en cause vos avantages fiscaux, quel que soit le lien de parenté (ascendant, descendant ou collatéral). Ce type de location intrafamiliale peut être un excellent moyen d’aider un proche tout en optimisant votre fiscalité.
Cependant, attention : louer en famille ne dispense pas de respecter les mêmes règles que pour tout autre locataire. Bail écrit conforme, loyer au prix du marché, déclaration des loyers... Des obligations légales et fiscales strictes s’appliquent, sous peine de sanctions de l’administration fiscal. De plus, des spécificités existent (notamment concernant les aides au logement comme l’APL) qu’il vaut mieux connaître avant de se lancer.
Dans ce guide, nous passons en revue toutes les questions clés liées à la location LMNP à un proche en 2025. Vous découvrirez les conditions à respecter, les démarches fiscales à accomplir, l’impact sur les APL du locataire, ainsi que des conseils pratiques pour louer en famille en toute sérénité.
Est-il légal de louer en LMNP à un membre de sa famille ?
Oui, vous avez tout à fait le droit de louer un bien meublé en LMNP à un membre de votre famille. Aucune disposition légale n’interdit de signer un bail de location meublée avec un proche, y compris un ascendant (parent, grand-parent) ou un descendant (enfant, petit-enfant). Le fait que le locataire soit de votre famille ne remet pas en cause le statut LMNP ni ses avantages fiscaux.
En d’autres termes, une location meublée intrafamiliale reste une location meublée classique aux yeux de la loi. Vous n’aurez aucun surcoût fiscal spécifique à cause du lien de parenté, et vous continuerez de bénéficier du régime LMNP (abattement Micro-BIC ou déductions au réel) tant que vous respectez les critères du statut (voir plus bas).
Attention : louer à sa famille n’exonère pas des règles de base de la location. Au contraire, l’administration fiscale veille à ce que ce type de location ne serve pas à détourner les avantages du LMNP. Il vous faudra donc être particulièrement rigoureux sur deux points essentiels : la formalisation du bail et le montant du loyer.
(Astuce : Si vous souhaitez investir en commun en famille, sachez qu’il est possible de le faire via une SARL de famille, en indivision ou une SNC ce qui peut faciliter la gestion du bien à plusieurs)
Conditions à respecter pour louer en LMNP à sa famille
Même en famille, une location meublée doit respecter les mêmes règles qu’avec un locataire lambda. Deux conditions principales sont à suivre pour rester dans les clous : rédiger un bail conforme et fixer un loyer de marché. En ne respectant pas l’une ou l’autre, vous vous exposez à des redressements fiscaux et à la perte des avantages du statut LMNP.
1. Rédiger un bail meublé en bonne et due forme
Il est obligatoire de signer un contrat de bail écrit avec votre proche, comme pour n’importe quel locataire. Le bail de location meublée doit être conforme au modèle légal en vigueur (modèle type instauré par décret depuis août 2015). Concrètement, le contrat doit comporter un certain nombre de mentions obligatoires :
-
La durée du bail (généralement 1 an renouvelable tacitement, ou 9 mois si bail étudiant). Un bail mobilité de 1 à 10 mois est également possible pour un proche en formation ou en mission temporaire.
-
L’objet du contrat (identification du logement loué et usage résidence principale du locataire).
-
Le montant du loyer et ses modalités de paiement (périodicité, date d’échéance, mode de règlement…).
-
Les charges locatives récupérables et leur mode de calcul (forfait ou provisions), ainsi que la répartition des charges (par exemple, taxe d’enlèvement des ordures ménagères, entretien des communs, etc.).
-
Le dépôt de garantie éventuel (au maximum deux mois de loyer hors charges pour un meublé).
-
Les signatures des deux parties (bailleur et locataire), chacun devant conserver un exemplaire original.
👉 Conseil : Même s’il s’agit d’un membre de la famille, n’hésitez pas à exiger les mêmes garanties qu’avec un tiers. Faire un état des lieux, demander une attestation d’assurance habitation au locataire, voire un garant en cas de doute sur ses revenus, sont des précautions recommandées. Les conflits peuvent survenir même en famille, et un bail bien ficelé protégera tout le monde en cas de désaccord.
(Note : Les contrats meublés adaptés à la situation de votre proche sont au choix : le bail meublé classique d’un an(pour une location longue durée classique), le bail étudiant de 9 mois (si votre enfant ou proche est étudiant) ou le bail mobilité de 1 à 10 mois (pour un stage, une mission professionnelle, etc.). Choisissez le bail correspondant à la situation du locataire afin de coller au mieux à ses besoins.)
2. Fixer un loyer conforme aux prix du marché
Le loyer est le point sensible d’une location intrafamiliale. Bien sûr, vous pourriez être tenté d’accorder un “loyer d’ami” réduit à votre enfant ou à votre parent. Toutefois, attention : un loyer anormalement bas est interdit d’un point de vue fiscal et peut entraîner un redressement ! En effet, le loyer doit être fixé sans tenir compte du lien familial, au niveau du marché local pour un logement similaire.
Pourquoi cette obligation ? Parce que même avec un loyer faible, le propriétaire en LMNP pourrait bénéficier des mêmes avantages fiscaux (abattement ou déduction de charges et amortissements au régime réel) et ainsi effacer tout impôtsur ses revenus locatifs. L’administration fiscale considère cela comme un abus si le loyer est volontairement sous-évalué. En pratique, fixer un loyer trop faible reviendrait presque au même que de ne pas faire payer de loyer, ce qui est assimilé à une mise à disposition gratuite du logement. Dans ce cas, le fisc refusera que vous déduisiez vos charges, s’appuyant sur l’article 15 du CGI qui stipule que les revenus des logements dont le propriétaire se réserve la jouissance ne sont pas imposables (et donc pas de déductions).
En résumé : pratiquez un loyer normal, au prix du marché. Vous pouvez éventuellement consentir une légère remise familiale, mais évitez de dépasser 10 à 20 % de réduction par rapport au marché. Au-delà, vous prenez le risque que le fisc requalifie la situation en avantage déguisé, avec à la clé un redressement fiscal (réévaluation des loyers et de l’imposition). D’ailleurs, des cas de redressements ont déjà eu lieu pour des loyers très en dessous du marché.
A noter : Si vous louez à tarif préférentiel et qu’ensuite vous relouez à un tiers à prix normal, une autre contrainte peut apparaître. En zone tendue (zones urbaines avec encadrement des loyers), la loi interdit en principe d’augmenter le loyer entre deux locataires au-delà de certaines limites. Vous ne pourrez pas rattraper d’un coup le loyer “bradé” que vous aviez consenti à votre proche pour le nouveau locataire. Le décret n°2017-1198 du 27 juillet 2017 encadre strictement la hausse de loyer entre deux contrats : sauf cas particuliers (loyer manifestement sous-évalué permettant une augmentation plafonnée à +50 % de l’écart avec le marché, absence de révision depuis 12 mois, ou gros travaux effectués), vous devrez conserver le même loyer. En zone non tendue, pas de blocage légal, mais même dans ce cas le dernier loyer payé devra être mentionné dans le nouveau bail. En clair, un loyer très bas aujourd’hui peut vous pénaliser demain au moment de remettre le bien sur le marché
Déclaration fiscale des loyers : vos obligations LMNP
Que le locataire soit un inconnu ou votre propre famille, vous devez déclarer vos revenus LMNP de la même manière. Le lien de parenté n’a aucune incidence sur vos obligations déclaratives : les loyers perçus doivent être déclarés au fisc et seront imposés dans la catégorie des BIC (Bénéfices Industriels et Commerciaux).
Concrètement, en LMNP intrafamilial comme pour toute location meublée :
-
Inscription au greffe / obtention d’un SIRET : Depuis 2023, il est obligatoire de déclarer votre début d’activité de loueur en meublé auprès du greffe (via le guichet unique de l’INPI) afin d’obtenir un numéro SIRET. Cette immatriculation est indispensable pour pouvoir ensuite déclarer vos loyers.
-
Choix du régime fiscal (Micro-BIC ou Réel) : Par défaut, le régime micro-BIC s’applique si vos recettes annuelles LMNP ne dépassent pas un certain plafond. En 2025, le plafond du micro-BIC est fixé à 77 700 € de recettes annuelles pour les locations meublées classiques, avec un abattement forfaitaire de 50 % sur vos loyers imposables. Cela signifie que si vos loyers bruts annuels sont inférieurs à 77 700 €, vous pouvez opter pour le micro-BIC et n’être imposé que sur la moitié de vos revenus (50 % d’abattement). Si vos recettes dépassent ce seuil, vous basculez automatiquement au régime réel. Notez que ce plafond a été revalorisé par la loi de finances et qu’il est valide pour 2025 (il était de 72 600 € les années précédentes, désormais 77 700 €).
-
Régime réel et amortissements : Beaucoup de loueurs en meublé intrafamiliaux choisissent le régime réel, même en dessous du plafond, car il permet de déduire toutes les charges (intérêts d’emprunt, travaux, charges de copropriété, assurance...) et d’amortir le bien (répartir son coût d’achat sur plusieurs années). Grâce à l’amortissement comptable de l’immobilier (souvent ~3% par an sur le bâti) et du mobilier, le régime réel aboutit souvent à annuler le bénéfice imposable – donc à ne payer aucun impôt sur les loyers LMNP pendant de longues années. Louer à son enfant ou à son parent ne change rien : vous conservez cet avantage du LMNP familial, à condition bien sûr de respecter les règles de fixation du loyer vues plus haut.
-
Déclaration annuelle des loyers : Vous devrez déclarer vos recettes chaque année via le formulaire 2042 C PROannexé à votre déclaration de revenus personnelle. En micro-BIC, indiquez simplement le montant total des loyers encaissés (l’abattement de 50 % sera appliqué automatiquement par le fisc). En régime réel, vous devrez tenir une comptabilité et établir une liasse fiscale (formulaires 2031 & annexes) détaillant vos recettes et charges, à télétransmettre avant votre déclaration de revenus. L’assistance d’un expert-comptable peut être utile pour optimiser la déclaration au réel, surtout en présence d’amortissements.
Rappel LMNP vs LMP : Le statut LMNP (Loueur en meublé non professionnel) s’applique tant que vos revenus locatifs meublés ne dépassent pas 23 000 € par an ou 50 % de vos revenus globaux du foyer. Au-delà, vous basculeriez en loueur professionnel (LMP), avec un régime fiscal différent. Louer à votre famille n’exonère pas de ces seuils : par exemple, si vos loyers meublés dépassent 23 000 € parce que vous louez plusieurs biens (y compris à des proches), vous pourriez devenir LMP. Assurez-vous donc de bien surveiller ces montants pour conserver le statut LMNP.
APL et aides au logement : votre proche peut-il en bénéficier ?
Un point important à connaître : les règles d’APL (Aide Personnalisée au Logement) et autres aides logement de la CAF changent si bailleur et locataire ont des liens de famille directs. En effet, la loi exclut le versement d’APL/ALS/ALFlorsque le propriétaire est un ascendant ou descendant du locataire. L’objectif est d’éviter qu’un parent loge son enfant tout en lui faisant toucher des aides publiques.
-
Location en ligne directe (ascendants/descendants) : Si vous louez à votre enfant ou petit-enfant, ou inversement à votre parent/grand-parent, le locataire ne pourra bénéficier d’aucune aide au logement (APL, ALS, ALF). Cette interdiction s’applique quelle que soit la situation du locataire (étudiant, sans emploi, retraité ou handicapé peu importe). Autrement dit, un étudiant locataire de ses parents n’aura pas droit aux APL, même s’il aurait rempli les conditions de ressources, du seul fait que ses parents sont propriétaires du logement. Il en est de même si vous logez votre mère/père âgé : pas d’aide logement possible non plus.
-
Location en ligne collatérale (famille hors ascendance directe) : Si vous louez à un membre de la famille qui n’est ni votre parent, ni votre enfant, alors les aides au logement redeviennent possibles. Par exemple, vos frère, sœur, oncle, tante, neveu, nièce, cousin peuvent, s’ils remplissent les critères de la CAF, toucher l’APL/ALS même en louant chez vous. De même, louer à son gendre ou sa belle-fille est éligible aux aides tant que votre propre enfant n’est pas copropriétaire du logement en question. En résumé, seul le lien de parenté direct bloque l’aide ; les liens indirects ou par alliance n’empêchent pas d’en bénéficier.
Propriétaire : à savoir – Il est de votre responsabilité de ne pas faciliter une fraude aux aides. Si par méconnaissance votre enfant locataire perçoit déjà l’APL, vous devez lui signaler qu’il n’y a pas droit et faire cesser le versement. Car en cas de contrôle, non seulement l’aide sera réclamée, mais vous pourriez perdre vos propres avantages fiscaux LMNP pour non-respect des conditions. En effet, louer en LMNP à son enfant tout en le laissant toucher l’APL est incompatible avec le maintien du régime fiscal avantageux. Mieux vaut donc prévenir votre proche dès la signature du bail : il ne doit pas demander d’APL s’il est votre ascendant/descendant. S’il a déjà un dossier CAF, une déclaration de changement de situation devra être faite pour stopper l’aide.
LMNP familial et dispositifs de défiscalisation (Pinel, etc.)
Le statut LMNP peut coexister avec d’autres dispositifs fiscaux immobiliers (loi Pinel, Denormandie, etc.), mais il faut veiller aux conditions propres à ces dispositifs si vous louez à un membre de votre famille. En effet, certaines lois de défiscalisation ont des exigences particulières concernant la location à un proche :
-
Loi Pinel (depuis 2015) : La loi Pinel, qui accorde une réduction d’impôt pour l’investissement dans un logement neuf loué nu, autorise la location à un ascendant ou descendant à condition que celui-ci soit majeur et ne fasse plus partie du foyer fiscal du bailleur. Il faut donc que votre enfant locataire ait sa propre déclaration de revenus séparée. De plus, le locataire doit respecter les plafonds de revenus de la loi Pinel, et le loyer doit rester dans les limites de loyers modérés imposées par la loi. Si toutes ces conditions sont réunies, louer à votre enfant sous Pinel est possible sans perdre l’avantage fiscal (ce qui n’était pas le cas sous l’ancienne loi Duflot qui l’interdisait formellement).
-
Dispositif Denormandie (dans l’ancien rénové) : Il fonctionne de manière similaire à Pinel. Là encore, vous pouvez louer à un membre de votre famille uniquement s’il n’est pas rattaché fiscalement à vous, et en respectant les plafonds de ressources du locataire et de loyer du dispositif.
-
Autres dispositifs : Les autres régimes (Loi Scellier, etc.) ont en général soit des interdictions formelles de louer à la famille (Scellier excluait ascendants/descendants), soit ont été remplacés par Pinel. Renseignez-vous sur les textes précis de la loi de défiscalisation que vous utilisez. Sachez tout de même que ces dispositifs concernent la location nue la plupart du temps. Or le LMNP implique une location meublée. Dans les faits, on ne peut pas cumuler sur le même bien un dispositif type Pinel (location nue) et un bail meublé LMNP, car le meublé ferait perdre l’éligibilité Pinel. Vous pouvez en revanche bénéficier du LMNP sur un bien et du Pinel sur un autre bien distinct sans problème.
En 2025, louer en LMNP à un membre de sa famille est une démarche parfaitement légale et réalisable, à condition d’en respecter scrupuleusement les règles. Pour louer à un proche en toute tranquillité, retenez les points suivants :
-
Formalisez la location comme avec un tiers : bail écrit aux normes, état des lieux, assurance... ne négligez aucune étape sous prétexte que le locataire est de la famille.
-
Fixez un loyer raisonnable mais pas dérisoire : un loyer aligné sur le marché (ou avec une légère décote familiale) vous permet d’éviter tout problème fiscal et de ne pas compromettre une relocation future.
-
Déclarez vos revenus LMNP et respectez le régime fiscal choisi (micro-BIC ou réel) : les locations intrafamiliales n’échappent pas aux impôts, et vous conservez vos avantages tant que vous jouez le jeu de la transparence.
-
Anticipez l’absence d’APL et de garantie loyers impayés : si vous louez à un ascendant/descendant, votre proche n’aura pas d’aide au logement, assurez-vous qu’il puisse payer le loyer. Par ailleurs, aucune assurance loyers impayés ne couvre les locations entre membres d’une même famille– la confiance et le dialogue sont donc essentiels en cas de difficulté.
-
Restez professionnel malgré le lien familial : si un problème survient (loyer en retard, dégradation…), gérez-le comme avec un locataire classique, en rappelant les obligations de chacun. Mieux vaut prévenir les malentendus avec un cadre clair dès le départ.
En suivant ces recommandations, vous pourrez loger un proche tout en bénéficiant des atouts du statut LMNP, sans risquer de faux pas juridique ou fiscal. C’est un équilibre gagnant-gagnant, où la solidarité familiale s’allie à l’optimisation patrimoniale.
Foire aux Questions
1 Quel est le plafond de revenus à ne pas dépasser en LMNP en 2025 ?
Restez en dessous de 23 000 € de loyers par an ou 50 % de vos revenus globaux pour conserver le statut LMNP ; au-delà, vous passez en LMP. Pour le régime micro-BIC, le seuil est de 77 700 € de recettes annuelles ; au-dessus, vous basculez au régime réel.
2 Quels sont les principaux inconvénients du LMNP familial
-
Risque fiscal si le loyer est trop bas (requalification possible).
-
Gestion d’impayés délicate et pas de GLI disponible entre proches.
-
Absence d’APL pour un ascendant ou descendant locataire.
-
Tensions familiales possibles en cas de conflit.
3 Mon enfant locataire peut-il rester rattaché à mon foyer fiscal ?
Oui en LMNP pur ; cela n’affecte pas vos revenus locatifs. En revanche, pour Pinel/Denormandie, il doit être détaché fiscalement et respecter les plafonds de ressources.
4 Puis-je louer à un proche gratuitement ou avec un loyer très faible en LMNP ?
Gratuité = fin du LMNP (pas de déductions). Loyer trop faible : risque de redressement. Tenez-vous au prix du marché ; à la rigueur, décote maximale d’environ 10-20 %.
5 Peut-on prendre une assurance loyers impayés pour un locataire de sa famille ?
Non, les contrats GLI excluent la location intrafamiliale. Préférez une caution solidaire et vérifiez la solvabilité de votre proche.
Prenez un rendez-vous avec un professionnel en LMNP / LMP !
Kévin
Expert en fiscalité immobilière
Clément
Expert en défiscalisation