Le propriétaire est-il responsable des troubles du voisinage causés par son locataire ?

Un locataire cause des nuisances ? Le bailleur n’est pas automatiquement en tort, mais il doit réagir. Loi, obligations et recours – nos conseils.

Marie Nouhaud

08 décembre 2024

6 Minutes de lecture

Trouble du voisinage LMNP
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Le propriétaire est-il responsable des troubles du voisinage causés par son locataire ?

Lorsqu’un locataire cause des nuisances dans le voisinage, qui doit rendre des comptes ? Un propriétaire bailleur ne sera pas tenu pour responsable par principe des troubles provoqués par son locataire. En droit français, c’est d’abord au locataire de répondre de ses actes. Cependant, la responsabilité du bailleur peut être engagée si les nuisances dépassent les inconvénients normaux du voisinage et si le propriétaire n’intervient pas une fois informé. Autrement dit, un bailleur qui reste passif face aux troubles commis par son locataire peut être condamné à en répondre. Nous allons voir en détail ce que prévoient la loi et la jurisprudence, quelles obligations incombent au locataire et au propriétaire, et quelles démarches un bailleur peut entreprendre pour faire cesser ces nuisances. Vous trouverez également des conseils pratiques pour les propriétaires louant en meublé (LMNP/LMP) afin de prévenir et gérer au mieux ces situations délicates.

Le locataire doit user paisiblement du logement (et respecter le voisinage)

Avant de parler du propriétaire, rappelons que la première responsabilité pèse sur le locataire. La loi impose en effet au locataire d’user paisiblement des locaux loués. Cette obligation figure à l’article 7 de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 (loi régissant les baux d’habitation) : le locataire ne doit pas troubler la tranquillité des autres occupants. De même, le Code civil (art. 1728) prévoit que le preneur doit jouir des lieux raisonnablement, sans abus. Concrètement, un locataire « bruyant » ou gênant engage sa propre responsabilité vis-à-vis du voisinage. S’il cause un trouble anormal de voisinage (bruit excessif, tapage nocturne, odeurs pestilentielles, comportement agressif, encombrement ou dégradation des communs…), il est en faute. Il en va de même pour les personnes qu’il héberge : le locataire répond des nuisances causées par ses occupants ou invités.

Qu’est-ce qu’un trouble « anormal » de voisinage ? Il s’agit d’une nuisance qui dépasse les inconvénients ordinaires de la vie en communauté. Les cris d’enfants en journée ou un bricolage ponctuel sont tolérés (troubles normaux), alors que des soirées très bruyantes et répétées, des aboiements incessants, des odeurs permanentes d’ordures ou un non-respect chronique du règlement de copropriété constituent des troubles anormaux. L’appréciation se fait au cas par cas par les juges, en fonction de l’intensité, de la durée/répétition et du contexte (p. ex. un bruit modéré sera plus acceptable en après-midi qu’au beau milieu de la nuit).

En résumé, le locataire est le premier responsable des troubles qu’il cause au voisinage. La victime de nuisances doit donc, dans un premier temps, s’adresser à ce locataire pour lui demander de cesser (discussion ou courrier amiable). Mais si rien ne change, la situation va inévitablement mettre le propriétaire dans la boucle… Voyons dans quelle mesure ce dernier peut être impliqué.

Responsabilité du propriétaire : dans quels cas le bailleur est-il tenu responsable ?

En principe, le propriétaire n’est pas civilement responsable des actes de son locataire, car le locataire n’est pas un préposé du bailleur ni son représentant. Il s’agit d’une personne distincte, qui doit répondre de ses propres manquements. Ainsi, si votre locataire commet une nuisance, vous n’aurez pas à payer d’amende à sa place pour tapage nocturne par exemple : c’est l’auteur du tapage qui risque une contravention de 3ᵉ classe (450 € maximum) en cas de plainte. Cependant, le propriétaire n’est pas totalement exempté de tout devoir. Le bailleur a l’obligation légale de garantir la jouissance paisible du logement qu’il loue, pendant toute la durée du bail. Cette obligation découle notamment de l’article 1719 du Code civil et implique que le propriétaire veille à ce que son locataire ne trouble pas la tranquillité des voisins.

En pratique, la loi impose au propriétaire d’agir lorsqu’il est informé de troubles avérés. L’article 6-1 de la loi du 6 juillet 1989 (ajouté en 2009) énonce clairement que « Après mise en demeure dûment motivée, les propriétaires… doivent, sauf motif légitime, utiliser les droits dont ils disposent en propre afin de faire cesser les troubles de voisinage causés » par les occupants du logement. Cela signifie que si un voisin vous adresse une plainte formelle (par lettre recommandée) concernant les nuisances de votre locataire, vous avez l’obligation d’intervenir. Vous êtes tenu d’user de votre autorité de bailleur (et éventuellement de la justice) pour faire cesser ces troubles.

Responsabilité engagée en cas d’inaction. Tant que le propriétaire remplit son rôle (en prenant des mesures pour stopper le trouble), il n’est pas responsable des nuisances en elles-mêmes. En revanche, s’il s’abstient d’agir après avoir été dûment alerté, sa carence fautive peut être sanctionnée. Le voisin excédé pourra alors se retourner contre le bailleur inactif. Le terrain juridique est celui des troubles anormaux de voisinage, un domaine où la jurisprudence a évolué : auparavant, les tribunaux acceptaient que la victime d’un trouble puisse poursuivre aussi bien le locataire fautif que le propriétaire bailleur, même si ce dernier n’avait commis aucune faute personnelle – c’était une responsabilité dite sans faute du fait d’autrui, fondée sur le trouble de voisinage. Depuis 2024, ce principe est inscrit dans le Code civil (art. 1253), qui précise que « le propriétaire, le locataire, l’occupant sans titre […] qui est à l’origine d’un trouble excédant les inconvénients normaux de voisinage est responsable de plein droit du dommage qui en résulte ». On pourrait en déduire que seul celui qui est à l’origine du trouble (donc le locataire dans notre cas) doit être jugé responsable. 

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Attention : 

En réalité, les juges continuent de considérer que si le propriétaire n’a pas usé de son pouvoir pour stopper un trouble persistant, il devient co-responsable. En effet, l’article 6-1 de la loi 1989 mentionné ci-dessus crée une obligation d’agir pour le bailleur ; ne pas la respecter constitue une faute. En bref, un bailleur averti qui laisse traîner une nuisance encourt une mise en cause pour faute.

Pour répondre à la question initiale : oui, le propriétaire peut être tenu responsable des troubles causés par son locataire, mais uniquement dans le cas où les troubles constatés dépassent les nuisances ordinaires tolérables et où le propriétaire n’a pas réagi promptement une fois informé officiellement. S’il manque à son devoir de faire cesser la nuisance, sa responsabilité civile peut être engagée aux côtés de celle du locataire fautif.

Troubles du voisinage : que doit faire le propriétaire bailleur ?

Un propriétaire averti de nuisances imputables à son locataire doit réagir rapidement pour stopper le trouble. Voici les étapes et recours à sa disposition :

  • Vérifier les faits et dialoguer (recours amiable) : Dès que vous recevez une plainte (d’un voisin, du syndic…), prenez-la au sérieux. Rassemblez des preuves des troubles : témoignages écrits d’autres voisins, pétition, constat d’huissier, mains courantes ou plaintes déposées en police… Ces éléments vous seront utiles si un jour l’affaire va en justice. Ensuite, contactez votre locataire sans tarder pour lui faire part des griefs. Cela peut passer par un appel ou une visite informelle, suivie d’une lettre simple rappelant les faits reprochés et sa responsabilité de respecter la tranquillité du voisinage. Parfois, un simple rappel à l’ordre et une explication suffisent (le locataire n’a pas toujours conscience du dérangement qu’il cause).

  • Mise en demeure officielle : Si malgré le dialogue, les nuisances persistent, il faut formaliser la demande. Adressez au locataire une lettre de mise en demeure recommandée avec accusé de réception. Dans ce courrier ferme, décrivez précisément les troubles constatés (dates, nature des nuisances), citez ses obligations (par ex. l’obligation d’usage paisible des lieux, loi 1989) et exigez qu’il y soit mis fin immédiatement. Joignez-y éventuellement des copies des plaintes de voisins ou constats d’huissier pour appuyer vos dires. Conservez bien une copie de ce recommandé (et l’AR) : c’est la preuve que vous avez agi.

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À noter : 

Même si vous avez déjà prévenu votre locataire oralement, cette étape écrite est indispensable juridiquement pour constater ensuite son éventuel manquement.

  • Conciliation, médiation : Si le trouble continue malgré la mise en demeure, vous pouvez tenter une résolution amiable encadrée. Saisissez un conciliateur de justice (gratuit, via le tribunal ou la mairie) ou un médiateur professionnel (payant) pour organiser un échange entre le locataire et les voisins (et vous-même le cas échéant). Parfois, un tiers neutre peut débloquer la situation et éviter d’aller en justice. Ce n’est pas obligatoire, mais c’est recommandé : les juges apprécient de voir que le bailleur a tout essayé amiablement avant de demander l’expulsion.

  • Constat d’huissier : En parallèle des étapes précédentes, surtout si le locataire nie la réalité des troubles, il peut être utile de faire intervenir un commissaire de justice (huissier) pour constater officiellement les nuisances (bruit mesuré, dégradations, etc.). Son procès-verbal constituera une preuve solide devant le tribunal.

  • Action en justice – résiliation du bail : C’est l’ultime recours si rien n’y fait. En tant que bailleur, vous avez le droit de demander la résiliation du bail pour faute du locataire (non-respect de ses obligations). Deux situations se présentent : (a) si une clause résolutoire pour troubles figure dans le bail, vous pouvez l’activer. Il faudra assigner le locataire devant le tribunal (juge des contentieux de la protection) pour faire constater la résiliation du bail du fait des nuisances prouvées. Le juge, si les troubles sont établis, prononcera la résolution du bail et l’expulsion du locataire, conformément à la clause. Cela reste une procédure judiciaire, mais plus rapide et quasiment automatique sur constat de la violation stipulée dans le bail. (b) Si le bail ne comporte pas de clause résolutoire spécifique, il faudra engager une procédure classique en résiliation judiciaire. Vous assignerez le locataire devant le même tribunal, en invoquant son manquement grave à l’obligation de jouissance paisible. Le juge appréciera la gravité des faits : il peut prononcer la résiliation et l’expulsion, mais aussi choisir de laisser une chance au locataire en refusant la résiliation ou en ordonnant des mesures moins drastiques (ex : dommages-intérêts, injonction de cesser le trouble sous astreinte). Notez que sans clause résolutoire, la procédure est souvent plus longue et incertaine ; d’où l’intérêt d’avoir cette clause dans le contrat dès le départ.

  • Congé pour motif légitime et sérieux : Si on se trouve proche de la fin du bail, il existe un moyen plus simple d’écarter un locataire problématique. La loi autorise le bailleur à refuser le renouvellement du bail arrivé à échéance en donnant congé pour motif légitime et sérieux. Des troubles de voisinage répétés constituent sans conteste un motif légitime (le locataire n’ayant pas respecté ses obligations). Il faut alors envoyer un préavis de congé dans les délais légaux : au moins 6 mois avant l’échéance pour une location vide, et 3 mois avant pour une location meublée. Le congé doit être adressé par LRAR en exposant clairement le motif (avec éventuellement les preuves des nuisances). Cela permet de mettre fin au bail à son terme et de ne pas le reconduire.

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Attention : 

Cette option n’est valable qu’en fin de bail, et n’est pas une sanction immédiate ; en attendant l’échéance, les voisins subissent toujours le trouble. Si la situation est invivable, il faudra agir sans attendre via la résiliation judiciaire plutôt que de compter sur le non-renouvellement.

Toutes ces démarches démontrent que le propriétaire fait le nécessaire pour régler le problème. C’est très important, car c’est ce qu’exigera un juge : un bailleur doit tout mettre en œuvre pour faire cesser les nuisances de son locataire. Notez bien que le bailleur ne peut pas être poursuivi pour avoir échoué à faire cesser le trouble (si le locataire résiste malgré vos actions) ; en revanche, il pourra l’être s’il n’a rien fait. En somme, votre meilleure protection légale en tant que propriétaire est de réagir activement dès les premiers signalements.

Quels sont les risques si le propriétaire n’agit pas ?

Un propriétaire qui ignore les plaintes du voisinage s’expose à de sérieux problèmes juridiques. Tout d’abord, les voisins victimes des nuisances peuvent saisir le tribunal afin d’engager la responsabilité du bailleur défaillant et réclamer une réparation du préjudice subi sous forme de dommages et intérêts. Le juge vérifiera que les nuisances étaient bien anormales et que le propriétaire a été informé officiellement mais n’a pas agi (carence). Si ces conditions sont réunies, le bailleur pourra être condamné à indemniser les voisins.

Ensuite, le tribunal pourra émettre une injonction à l’encontre du propriétaire pour qu’il prenne toutes mesures nécessaires afin de faire cesser les troubles, éventuellement sous astreinte financière par jour de retard. Autrement dit, on peut vous ordonner judiciairement de faire le nécessaire (par exemple entamer une procédure d’expulsion du locataire) sous peine d’une pénalité par jour où la nuisance perdure.

Dans un contexte de copropriété, si les troubles violent le règlement de copro, le syndicat des copropriétaires (ou un voisin) peut même exercer ce qu’on appelle une action oblique : agir à la place du propriétaire pour demander lui-même la résiliation du bail du locataire fautif. C’est heureusement rare (procédure lourde), mais le simple fait que ce soit possible montre l’importance pour le bailleur de prendre les devants.

Au-delà du juridique, un propriétaire qui laisse pourrir une situation y perd aussi en réputation. Des relations de voisinage tendues peuvent vous aliéner les autres occupants de l’immeuble. En cas de trouble notoire, votre bien pourra être mal évalué (acheteurs méfiants, autres locataires potentiels refroidis). À l’inverse, être réactif et responsable vous protège et protège la valeur de votre investissement locatif.

En résumé, la responsabilité civile du bailleur peut être retenue si vous restez inactif malgré des troubles avérés. Vous risquez alors d’être poursuivi en justice aux côtés de votre locataire, avec à la clé des dommages-intérêts à payer aux voisins lésés. Ces risques, vous pouvez les éviter en agissant dès les premiers signaux d’alarme.

À retenir

  • Locataire = responsable principal : le locataire doit jouir paisiblement du logement. Il est donc le premier responsable des troubles anormaux qu’il cause aux voisins (bruits excessifs, dégradations, odeurs…) et doit y mettre fin.

  • Obligation du bailleur d’agir : le propriétaire n’est pas automatiquement fautif, mais la loi lui impose d’intervenir dès qu’il est informé de nuisances anormales. S’il n’agit pas (mise en demeure du locataire, etc.), il commet une faute et peut être poursuivi.

  • Démarches pour stopper les nuisances : contacter le locataire et le mettre en demeure par LRAR, tenter une conciliation, réunir des preuves (témoignages, constat d’huissier). En dernier recours, engager une procédure pour résilier le bail (éventuellement donner congé en fin de bail pour motif légitime).

  • Recours des voisins : un voisin excédé peut porter plainte (tapage nocturne) contre le locataire et saisir le tribunal civil pour engager la responsabilité du bailleur inactif. Le juge pourra condamner le propriétaire à faire cesser le trouble (injonction) et à verser des dommages-intérêts aux victimes si le bailleur a été négligent.

  • Prévention & bonnes pratiques : inclure une clause résolutoire « nuisances » dans le bail (pour faciliter la résiliation judiciaire), bien informer les locataires des règles de voisinage, rester à l’écoute des voisins. En meublé, profitez du préavis réduit en cas de congé pour motif légitime, et soyez encore plus vigilant si vous louez en saisonnier/touristique (rotation de locataires = risque accru de troubles).

Foire aux questions

Le propriétaire est-il automatiquement responsable des nuisances de son locataire ?
Non. Le locataire est responsable en premier lieu. Le bailleur n’est concerné que s’il reste inactif après avoir été informé d’un trouble anormal.

Quelles sont les obligations du propriétaire en cas de trouble du voisinage ?
Agir dès information officielle : contacter le locataire, envoyer une mise en demeure et, si besoin, saisir un conciliateur ou le tribunal.

Peut-on expulser un locataire pour nuisances répétées ?
Oui, via le tribunal. Plus simple avec une clause résolutoire dans le bail. Sinon, le juge décide selon la gravité. Possible aussi en fin de bail avec un congé motivé.

Que faire si un voisin se plaint du locataire auprès du propriétaire ?
Vérifier les faits, demander au locataire de cesser, confirmer par recommandé, envisager médiation et préparer un recours si nécessaire.

Un voisin peut-il poursuivre directement le propriétaire sans attaquer le locataire ?
Oui. Le juge vérifiera si le bailleur a agi ; sinon, il peut être condamné solidairement avec le locataire.

Le bailleur risque-t-il une amende pénale pour le tapage de son locataire ?
Non. Les amendes visent l’auteur du trouble. Le bailleur passif peut toutefois devoir des dommages-intérêts sur le plan civil.

Comment prouver un trouble anormal de voisinage causé par un locataire ?
Réunir témoignages, plaintes, constats d’huissier, attestations du syndic. Plus les preuves sont solides, plus l’action est efficace.

Comment prévenir les nuisances ? (Conseils aux propriétaires)
Bien choisir le locataire, inclure une clause résolutoire et le règlement de copropriété, informer des règles, dialoguer avec les voisins, prévoir une assurance protection juridique.

Besoin d’aide ? 03 74 47 20 18

Sources officielles 

  • Service-public.fr, « Le propriétaire est-il responsable des nuisances causées par son locataire ? », mis à jour le 12/05/2025 (consulté le 13/08/2025)

  • Legifrance, Loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 – Article 6-1 (obligation du bailleur d’agir contre les troubles de voisinage) (consulté le 13/08/2025)

  • Legifrance, Code civil – Article 1719 (obligation du bailleur d’assurer la jouissance paisible) et Article 1728-1729 (obligations du locataire et faculté de résiliation) (consulté le 13/08/2025)

  • Legifrance, Code civil – Article 1253 (troubles anormaux de voisinage, resp. de plein droit) introduit par la loi n° 2021-1104 du 22/08/2021 (consulté le 13/08/2025)

  • Service-public.fr, « Troubles de voisinage : bruits créés par des comportements anormaux » – conseils aux victimes (critères du trouble, démarches) (consulté le 13/08/2025)

 

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