Investissement meublé et régime matrimonial : Ce qu’il faut savoir

Marié, pacsé ou en concubinage ? Découvrez comment votre régime matrimonial impacte votre investissement locatif meublé (LMNP/LMP) : choix du statut, fiscalité, démarches… Conseils à jour 2025.

Marie Nouhaud

08 décembre 2024

12 Minutes de lecture

Investissement locatif en meublé et mariage

 

 

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Investissement meublé et régime matrimonial : ce qu’il faut savoir

Lorsqu’on investit dans l’immobilier locatif meublé en couple, le cadre juridique de la vie commune – mariage, PACS ou union libre – influence directement la façon de gérer cet investissement. Faut-il immatriculer l’activité LMNP au nom d’un seul ou des deux ? Quel régime fiscal s’applique selon qu’on est mariés sous le régime de la communauté ou de la séparation de biens ? Et que se passe-t-il en cas de divorce ou de décès ? Dans cet article, nous faisons le point complet, à jour des dernières réglementations, pour vous aider à concilier régime matrimonial et investissement en meublé en toute sérénité.

Mariés : l’impact du régime de communauté ou de séparation sur la location meublée

Si vous êtes mariés, votre régime matrimonial va déterminer comment vous pouvez vous immatriculer et exploiter votre activité de location meublée. En France, sans contrat de mariage, vous relevez par défaut de la communauté légale réduite aux acquêts (biens communs pour tout ce qui est acquis pendant le mariage, biens propres pour les biens d’avant mariage ou reçus par héritage/donation). Avec un contrat, vous avez pu opter pour la séparation de biens, la communauté universelle ou plus rarement la participation aux acquêts. Tour d’horizon des implications pour un investissement meublé :

Mariage sous régime de communauté : simplicité de gestion, un seul exploitant possible

Dans un régime de communauté (qu’il s’agisse de la communauté légale d’acquêts par défaut ou d’une communauté universelle choisie chez le notaire), les biens achetés pendant le mariage appartiennent aux deux époux. Cela signifie concrètement que si vous investissez dans un appartement en meublé durant le mariage, ce bien est commun aux deux, de même que les revenus locatifs générés et, le cas échéant, les charges d’emprunt remboursées pendant le mariage.

Bonne nouvelle : sous un tel régime, il est possible de désigner l’un des deux époux comme seul exploitant de l’activité de location meublée. En effet, la loi autorise qu’un bien commun soit exploité en entreprise individuelle par un seul des conjoints. Un seul SIRET sera alors attribué (au nom de l’époux “exploitant”), et c’est lui qui percevra officiellement l’intégralité des revenus locatifs pour les déclarer. L’autre conjoint n’a pas besoin de s’immatriculer ni de figurer comme co-exploitant. Les loyers seront imposés dans la déclaration commune du foyer, mais reportés dans la partie du conjoint exploitant.

Cette configuration présente plusieurs avantages : elle simplifie la gestion (un seul interlocuteur pour le fisc, possibilité d’opter pour le régime micro-BIC si les revenus le permettent, voir plus loin) et évite la lourdeur d’une indivision. C’est la situation typique des couples mariés sans contrat : par défaut (communauté réduite aux acquêts), l’activité LMNP peut être portée par un seul époux sans formalité particulière. Bien sûr, cela suppose une bonne entente et un accord au sein du couple, puisque les revenus tirés du bien commun bénéficient alors fiscalement à l’époux exploitant.

Communauté universelle : si vous avez opté pour ce régime (contrat devant notaire), tous vos biens présents et à venir sont communs. Pour le LMNP, cela ne change pas grand-chose en pratique, si ce n’est que même un bien possédé avant mariage devient commun. L’exploitation pourra là aussi être faite par un seul conjoint en nom propre. Le principe reste donc identique, avec un patrimoine commun simplement plus étendu qu’avec la communauté légale.

En résumé, pour un couple marié sous communauté, l’inscription de l’activité de location meublée se fait au choix en entreprise individuelle (un époux seul déclaré comme LMNP ou LMP) ou en indivision (les deux époux co-exploitants). Mais dans la plupart des cas, on privilégie l’entreprise individuelle au nom d’un seul, car c’est plus simple. Seule exception : si votre bien meublé est financé et détenu uniquement par un des époux avec des fonds propres (par exemple bien acheté avant le mariage ou avec des fonds personnels déclarés “propres” dans l’acte notarié), on sort du cadre communautaire strict. Cependant, par défaut même ce bien serait commun (sauf clause de remploi inscrite dans l’acte d’achat). En cas de doute, n’hésitez pas à consulter un notaire sur la qualification propre ou commune du bien.

Mariage sous régime de séparation de biens : indivision obligatoire sans aménagement

Si vous êtes mariés sous le régime de la séparation de biens, la situation est différente. Ici, chacun des époux conserve la propriété exclusive de ses acquisitions personnelles, y compris pendant le mariage. Aucun bien commun n’existe par défaut dans ce régime – les biens achetés “à deux” sont en réalité détenus en indivision, chacun à hauteur de son apport financier. Par exemple, si l’un a financé 70 % et l’autre 30 %, l’acte notarié stipule cette répartition et chacun est propriétaire indivis de sa quote-part.

Location meublée et séparation : dans ce contexte, vous ne pouvez pas déclarer l’activité LMNP au nom d’un seul époux directement, car le bien n’est pas commun. Juridiquement, le bien appartient à deux personnes distinctes (Monsieur et Madame X), il doit donc être exploité en indivision. L’immatriculation se fera “en indivision” auprès du guichet unique des entreprises (site de l’INPI), ce qui équivaut à obtenir un SIRET au nom de “M. et Mme X – Indivision”, avec chacun co-indivisaire déclaré. Conséquence : chaque époux déclarera sa quote-part de revenus locatifs dans sa déclaration de revenus personnelle. Fiscalement, l’indivision implique certaines obligations (voir encadré micro-BIC/réel plus bas).

Existe-t-il une alternative plus souple ? Oui, le mandat de gestion entre époux. Ce document privé (à faire idéalement avec un conseil juridique) permet à un couple en séparation de biens de mandater un seul époux pour gérer le bien et être l’unique exploitant LMNP. Le bien reste indivis en droit de propriété, mais l’administration fiscale accepte alors que l’activité soit enregistrée au nom d’un seul conjoint en entreprise individuelle, à condition de pouvoir présenter le mandat de gestion en cas de contrôle. Ainsi, on retrouve une situation proche de celle d’un couple en communauté : un époux unique immatriculé, et l’autre “en retrait” de l’exploitation.

🚨

Attention : 

Ce montage ne doit pas servir à dissimuler quoi que ce soit entre époux (les revenus restent communs ou indivis selon le régime matrimonial, et en cas de litige cela n’amoindrit pas les droits du conjoint non exploitant sur le bien). C’est simplement une facilité de gestion vis-à-vis de l’administration fiscale.

En pratique, sans mandat, tout couple marié sous séparation qui investit ensemble devra opter pour l’indivision pour le LMNP. L’indivision fonctionne, mais impose une discipline : décisions conjointes pour la gestion, impossibilité de vendre sans accord de l’autre, etc. Si l’entente se dégrade, l’indivision peut devenir problématique (droit de demander le partage, etc.). C’est pourquoi il est parfois conseillé, pour des projets d’investissement lourds, d’envisager d’autres montages (ex : création d’une société SARL de famille où chaque époux a des parts – au sein d’une SARL, le régime matrimonial importe moins puisque c’est la société qui détient le bien, voir plus bas).

Régime de participation aux acquêts : ce régime matrimonial hybride (peu fréquent) fonctionne comme une séparation de biens pendant le mariage, puis prévoit qu’en cas de dissolution du mariage les époux partagent les “acquêts” (l’enrichissement) réalisés pendant l’union. Concrètement, pour l’investissement meublé, durant le mariage on est dans la situation d’une séparation de biens classique – le bien acheté en commun est en indivision. Donc les mêmes règles s’appliquent : inscription en indivision, ou éventuellement mandat de gestion pour qu’un seul exploite. À la dissolution, un calcul d’équilibrage des patrimoines sera fait par le notaire. Cela n’a pas d’impact direct sur le LMNP du point de vue fiscal, si ce n’est qu’en cas de divorce il faudra ajuster (possiblement verser une compensation à l’époux le moins enrichi, appelée créance de participation). Ce régime complexe peut créer des tensions sur l’évaluation des biens. Il est peu choisi en France et dépasse le cadre strict du LMNP, mais il faut savoir qu’il implique aussi une indivision pendant le mariage.

Synthèse – Mariés : En communauté, libre à vous d’exploiter le meublé au nom d’un seul conjoint (entreprise individuelle), ce qui est le plus simple dans 90 % des cas. En séparation de biens, la règle par défaut impose l’indivision (co-immatriculation des deux époux) si vous investissez ensemble, sauf si vous formalisez un mandat de gestion pour revenir à une exploitation par un seul. Pensez-y avant d’acheter : par exemple, un couple marié sous séparation qui voudrait éviter l’indivision pourrait décider de financer le bien uniquement par l’un des époux (qui l’acquerra à son nom propre – donc bien non indivis), quitte à compenser autrement entre eux. Chaque choix a des conséquences en cas de séparation ou succession.

Pacsés : séparation de biens par défaut ou indivision conventionnelle ?

Les couples pacsés (Pacte civil de solidarité) bénéficient aussi d’un régime légal par défaut similaire à la séparation de biens. En effet, la loi stipule que si les partenaires ne prévoient rien d’autre, ils sont soumis au régime de la séparation de biens (chacun est propriétaire de ce qu’il acquiert, avant ou pendant le PACS). Toutefois, au moment de la conclusion du PACS ou plus tard par avenant, les partenaires peuvent opter pour le régime de « l’indivision des acquêts » (aussi appelée indivision conventionnelle). Voyons comment cela impacte un investissement meublé en commun :

  • PACS sans convention particulière (séparation par défaut) : Chaque partenaire conserve ses biens personnels. Si vous achetez à deux un bien immobilier, vous êtes en indivision (exactement comme un couple marié sous séparation) à proportion de l’apport de chacun. Pour la location meublée, cela signifie obligation de s’immatriculer en indivision (un SIRET commun aux deux partenaires) et régime réel obligatoire pour déclarer les revenus (car encore une fois, micro-BIC impossible en indivision). Chacun déclarera dans sa déclaration de revenus sa part de bénéfices. Exemple : Pacsés sans convention, vous achetez 50/50 un studio meublé : vous devrez créer un seul dossier LMNP pour les deux, et chaque année chacun reportera 50 % du résultat (bénéfice ou déficit) sur sa déclaration personnelle. Cette situation est très courante.

  • PACS avec régime d’indivision (optionnel) : Si lors de la signature du PACS vous avez opté pour l’indivision, alors tous les biens acquis pendant le PACS sont réputés appartenir pour moitié à chacun, peu importe qui finance. C’est une sorte de communauté réduite aux acquêts applicable aux pacsés. Dans ce cas, un bien acheté pendant le PACS est commun 50/50 d’office. Pour le LMNP, cela revient pratiquement au même que ci-dessus, si ce n’est que la répartition est automatiquement 50/50. L’immatriculation se fait aussi en indivision (les deux partenaires coexploitants), et chacun déclare 50 % des revenus locatifs. Le régime fiscal reste le réel simplifié (micro-BIC exclu).

  • Mandat de gestion en PACS : Tout comme pour les époux mariés, les partenaires pacsés (sous séparation de biens, puisque c’est le cas par défaut) peuvent user d’un mandat de gestion pour permettre à un seul des deux de s’immatriculer en nom propre. Cela peut être intéressant si l’un des deux souhaite bénéficier du micro-BIC (par exemple, recettes modestes bien en dessous du seuil) ou simplifier la comptabilité. Le mandat doit être signé par l’autre partenaire, lui donnant pouvoir de gérer la location. Résultat : un seul numéro SIRET, un seul exploitant officiel. Juridiquement le bien reste indivis en arrière-plan, mais fiscalement c’est plus simple. Notez que si vous êtes pacsés avec option d’indivision 50/50, un mandat de gestion n’a pas vraiment d’intérêt (puisque de toute façon tout est commun à moitié). Le mandat sert surtout dans le cas du PACS standard (séparation) pour éviter l’indivision fiscale.

En résumé pour les pacsés : par défaut vous serez dans la même configuration que des mariés en séparation de biens– donc LMNP en indivision nécessaire si achat commun, à moins d'en mandater un seul. Si vous avez opté pour l’indivision dans le PACS, c’est comme un couple en communauté réduite : vous pourriez exploiter en nom propre par un seul partenaire, mais dans la pratique l’administration fiscale considère encore souvent le PACS indivision comme une indivision classique (par prudence, mieux vaudra déclarer en indivision également, sauf à tester le mandat).

À savoir : En cas de PACS, si vous décidez plus tard de vous marier, vous pouvez choisir le régime matrimonial de votre mariage (par défaut ce sera la communauté d’acquêts). Le PACS prend fin, et le mariage lui succède avec ses propres règles. Pensez à ajuster l’immatriculation de votre LMNP le cas échéant (passage d’une indivision PACS à éventuellement une EI sous mariage communauté, etc.). De même, si vous voulez dissoudre le PACS, il faudra traiter l’éventuelle indivision (voir plus loin séparation/décès).

Cas particulier : Si le bien meublé acquis par un couple (marié ou pacsé) bénéficie d’un régime fiscal particulier, notamment la récupération de TVA (par exemple vous achetez en résidence de service type EHPAD, résidence étudiante ou tourisme avec TVA récupérable), l’administration exige une immatriculation en indivision dans tous les cas. Même si vous êtes en communauté et que vous vouliez mettre au nom d’un seul, ce ne sera pas accepté pour la TVA : les deux coindivisaires doivent être déclarés pour pouvoir déduire la TVA sur l’achat. C’est une précision importante : biens LMNP en résidences de services = indivision obligatoire à deux (si couple), afin que chacun récupère sa quote-part de TVA.

Concubins (union libre) : investissement en meublé à deux sans lien juridique

Vous êtes en concubinage (couple non marié ni pacsé) et souhaitez investir dans un bien locatif meublé ensemble ? Juridiquement, vous êtes deux étrangers l’un pour l’autre aux yeux de la loi sur les biens. Tout bien acheté en commun par des concubins sera nécessairement en indivision (comme pour n’importe quels co-acquéreurs). Il n’y a évidemment pas de notion de “biens communs” ou de régime matrimonial ici, puisque l’union libre n’a pas de cadre légal patrimonial.

Conséquences pour le LMNP : si deux concubins achètent un appartement meublé ensemble, l’un ne peut pas déclarer l’activité seul de son côté : il faudra obligatoirement une immatriculation en indivision aux deux noms. Chacun aura le statut de co-indivisaire loueur en meublé. Vous obtiendrez un SIRET commun et devrez opter pour le régime réel (puisque, rappelons-le, le micro-BIC n’est jamais applicable en indivision). Chaque concubin déclarera ensuite ses revenus BIC à hauteur de sa part.

Par exemple, concubins investissant 50/50 : chacun reportera 50 % du bénéfice LMNP (ou déficit) sur sa feuille d’impôts dans la catégorie BIC. S’ils investissent à 30/70, idem selon ces proportions. Noter que les concubins forment deux foyers fiscaux distincts (contrairement aux mariés/pacsés qui font une déclaration commune). Donc chacun des deux foyers fiscaux appréciera séparément s’il reste en LMNP ou bascule en LMP (conditions >23 000 € et >50 % revenus, voir plus loin).

Points de vigilance particuliers : En l’absence de lien légal, la transmission du patrimoine est un sujet critique. Les concubins ne sont pas héritiers l’un de l’autre par défaut. Si vous achetez un bien ensemble et que l’un décède, le survivant ne récupère pas automatiquement la part du défunt : ce sont les héritiers légaux (souvent les enfants, ou à défaut les parents/frères/sœurs du défunt) qui héritent de sa part. Cela peut contraindre le survivant soit à cohabiter en indivision avec des héritiers qu’il n’a pas choisis, soit à devoir racheter la part, etc. Il est donc impératif d’anticiper : rédigez des testaments croisés pour vous léguer vos parts respectives (tout en sachant qu’il y aura des droits de succession élevés entre non parents), envisagez une assurance-vie (non bloquée par la réserve héréditaire si bénéficiaire hors quota), ou éventuellement créez une société civile pour encadrer la détention. Sans précaution, le décès d’un concubin peut mettre en péril l’activité LMNP commune.

Sur le plan de la gestion courante, l’indivision entre concubins obéit aux mêmes règles que pour n’importe qui : décisions à l’unanimité ou indivisaire majoritaire désigné, etc. Il est fortement recommandé de conclure une convention d’indivision devant notaire entre concubins, pour prévoir qui gère le bien au quotidien, comment sont réparties les charges, et les modalités en cas de séparation (rachat de part, mise en vente…). Cela évite des litiges ultérieurs.

En synthèse – concubins : vous opérez comme deux associés en indivision. Vous n’aurez pas accès au micro-BIC, et les obligations comptables du régime réel s’appliquent. Chaque concubin reste imposé séparément sur sa part. Réfléchissez-y bien : investir en couple non marié/pacsé peut être judicieux (mutualiser les moyens, etc.), mais il faut se protéger juridiquement. Parfois, la création d’une SCI (société civile immobilière) ou l’entrée en pacs peut offrir un cadre un peu plus sécurisé selon votre situation.

Indivision ou entreprise individuelle ? Choix du statut d’exploitation en couple

Nous l’avons vu, selon votre situation maritale, vous aurez soit le choix entre exploiter en nom propre (un seul titulaire) ou en indivision, soit une imposition de l’indivision (couples en séparation sans mandat, concubins, etc.). Si vous avez le choix, voici un comparatif rapide des deux formules au regard de la location meublée :

Entreprise individuelle (un seul exploitant) : c’est la forme la plus souple. Un seul membre du couple crée l’activité LMNP (ou LMP) en son nom. Conditions : il faut que juridiquement le bien puisse être considéré détenu (au moins en partie) par cet exploitant unique. Si vous êtes en communauté, c’est bon. Si vous êtes en indivision (séparation de biens, concubins…), il faudra le fameux mandat de gestion ou acheter via une quotité plus importante pour l’un. Avantages : possibilité d’opter pour le micro-BIC (si revenus sous les seuils), avec abattement forfaitaire (50 % sur les loyers, ou 30 % pour un meublé de tourisme non classé), et des formalités allégées (comptabilité très simple au micro-BIC). Même au régime réel, une seule comptabilité et liasse fiscale à produire. Inconvénients : ce n’est pas possible si le bien est strictement en indivision (sans mandat). Et en cas de séparation du couple, il faudra probablement transférer ou ré-immatriculer l’activité.

Indivision (co-exploitation) : c’est souvent la solution par défaut quand on achète à deux sans lien communautaire. Avantages : respecte strictement la réalité de la propriété (chacun garde sa part de revenus et de charges, transparence patrimoniale), convient bien aux investissements à parts égales ou aux situations où chaque membre du couple veut rester maître de sa quote-part. Inconvénients : régime réel obligatoire (pas de micro-BIC) donc tenue d’une comptabilité complète, liasse fiscale annuelle, et chaque coindivisaire doit déclarer séparément son résultat. La gestion est plus lourde : il faut s’accorder pour toute décision importante, et la sortie d’un indivisaire (séparation, décès) nécessite des démarches (clôturer l’indivision ou racheter les parts). En somme, c’est moins “fluide” qu’une entreprise individuelle.

Pour vous aider, voici un tableau comparatif synthétique :

Critère Exploitation individuelle (EI, un seul époux/partenaire) Indivision (couple co-exploitant)
Nombre d’exploitants 1 seul (conjoint exploitant) 2 (les deux co-indivisaires)
Détention du bien Par l’exploitant seul (ou bien commun) Co-détention (parts indivises)
Régime fiscal possible Micro-BIC ou Réel (au choix) Réel obligatoire (micro exclu)
Obligations comptables Allégées si micro-BIC (pas de liasse fiscale) ; compta simplifiée si Réel (1 liasse) Complètes (comptabilité + liasse fiscale commune)
Déclaration des loyers Déclaration BIC unique (sur la feuille du conjoint exploitant) Chaque coindivisaire déclare sa part
Flexibilité gestion Grande (décisions prises par l’exploitant seul) Réduite (décisions conjointes)
Changement situation En cas de séparation : doit radier l’EI et éventuellement recréer une indivision En cas de séparation : rachat ou partage des parts, sinon maintien possible

En bref, si l’un de vous peut porter seul le projet (et que le régime matrimonial le permet), l’entreprise individuelle offre la simplicité et la possibilité du micro-BIC. En revanche, si vous financez vraiment à deux et tenez à refléter cet équilibre, l’indivision sécurise les droits de chacun mais nécessite d’accepter une gestion plus contraignante. Il n’y a pas de solution universelle : cela dépend aussi de la confiance mutuelle et de la vision sur le long terme.

Conséquences d’une séparation, d’un divorce ou d’un décès sur votre LMNP

La vie évolue et il faut anticiper l’impact d’une séparation (divorce, rupture de PACS ou de concubinage) ou d’un décès sur votre investissement meublé en commun. Les démarches diffèrent selon le statut d’exploitation choisi (EI individuelle ou indivision). Voici les cas de figure principaux :

En cas de séparation ou divorce

  • Activité en nom propre (un seul exploitant) : Si, lors de la vie commune, seul l’un des conjoints gérait le LMNP à son nom, plusieurs scénarios :

    • Le conjoint exploitant conserve le bien : il peut continuer l’activité sans changement une fois séparé. Le bien, s’il était commun, sera partagé en deux lors du divorce, mais souvent l’époux exploitant rachète la part de l’autre (soulte) pour garder le logement. Après divorce, il exploite donc un bien dont il est pleinement propriétaire, son LMNP se poursuit normalement.

    • L’autre conjoint récupère le bien et veut poursuivre le LMNP : il faudra passer le relais. En pratique, l’exploitant initial doit radier son entreprise individuelle, et l’autre conjoint doit s’immatriculer à son tour en tant que LMNP à la date où il prend possession du bien. Cela équivaut à transférer l’activité de l’un à l’autre. Il est recommandé de faire coïncider cette date avec la séparation effective ou la date légale du divorce, ou encore le 31 décembre pour simplifier les déclarations.

    • Les deux ex-conjoints veulent continuer à louer ensemble : c’est rare, mais imaginons un divorce à l’amiable où ils gardent un bien en commun. Dans ce cas, il faudra clôturer l’EI qui existait et recréer une indivision à deux. Ils deviendront coindivisaires coexploitants (un peu inhabituel entre divorcés, mais possible s’ils restent en bons termes pour l’investissement).

  • Activité en indivision : Si vous étiez déjà tous les deux coexploitants, la séparation implique que :

    • Si les deux restent propriétaires (cas d’un divorce/separation où le bien reste en indivision post-séparation) : rien ne change pour le LMNP tant que les deux souhaitent continuer. Vous restez coindivisaires (désormais en tant qu’associés “civils” sans lien matrimonial). Fiscalement, vous continuerez à déclarer chacun votre part. Évidemment, cette situation peut être transitoire (ex : le temps de vendre le bien plus tard).

    • Si un seul veut garder le bien : il devra racheter la part de l’autre (verser une soulte) et devenir propriétaire unique. Une fois l’ex-conjoint évincé de la propriété, l’indivision cesse. Il faut alors clôturer l’indivision et ré-immatriculer l’activité en nom propre au nom de celui qui garde le bien. Là encore, on choisira une date adéquate (date de séparation effective ou fin d’année) pour faire la bascule.

    • Notez que ces démarches de partage du bien immobilier (licitation, rachat de soulte) se font via le notaire dans le cadre du divorce. Une fois le partage entériné, n’oubliez pas la partie administrative fiscale (changement de SIRET, etc.).

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Astuce pratique

Dans l’hypothèse d’un changement de mode (passage EI -> indivision ou inversement) en cours d’année, il peut être plus simple de le faire au 31 décembre de l’année précédente. Par exemple, un couple se sépare en mars mais continue l’indivision jusqu’au 31 décembre, puis crée l’EI au 1er janvier suivant. Ainsi, ils déclareront une situation propre sur toute l’année fiscale, évitant de couper l’exercice en deux.

En cas de décès de l’un des membres du couple

La disparition d’un conjoint ou partenaire copropriétaire d’un bien loué meublé entraîne également des changements :

  • Si l’activité était au nom propre d’un seul (EI) : Le décès de l’exploitant entraîne la cessation immédiate de son activité. Concrètement, le SIRET de l’exploitant décédé sera radié (par les héritiers ou notaire). Si le conjoint survivant hérite du bien en totalité, il peut décider de reprendre l’activité pour son propre compte : il devra alors s’immatriculer (nouveau SIRET à son nom) et pourra poursuivre la location. S’il y a des héritiers (enfants…) qui recueillent une partie du bien, on se retrouve en indivision successorale sur le logement : le conjoint survivant et les enfants deviennent coindivisaires. Dans ce cas, pour continuer à louer, il faudra créer une indivision (si plusieurs héritiers veulent exploiter ensemble) ou bien attendre l’issue du partage. En résumé, le LMNP en nom propre ne survit pas au décès de la personne : il faut le recréer éventuellement au nom du successeur propriétaire.

  • Si l’activité était en indivision (deux coexploitants) : Le décès de l’un des coindivisaires met fin à l’indivision “initiale” entre eux. On se retrouve dans une indivision successorale incluant le survivant et les héritiers du défunt. Deux cas :

    • Le conjoint survivant hérite de la totalité (possible s’il n’y a pas d’enfants ou via des dispositions spécifiques) : il devient propriétaire unique du bien. Il peut alors continuer l’activité en son nom propre, mais en pratique il faudra cesser l’ancienne indivision et ouvrir une EI à son nom. C’est assez similaire au cas du dessus (il récupère le bien et poursuit).

    • Les héritiers héritent d’une part (ex : enfants communs ou d’une autre union) : le bien est en indivision entre le survivant et les enfants. Il faudra probablement réorganiser l’activité LMNP. Soit l’indivision successorale décide de louer en meublé (auquel cas, il faudra une nouvelle immatriculation en indivision avec les nouveaux coindivisaires), soit le bien est vendu ou attribué. Attention : la succession peut être longue, et en attendant il n’est pas évident de continuer l’activité (il n’y a plus de SIRET valide dès le décès). Il est conseillé de prendre conseil auprès d’un notaire et d’informer le service des impôts le cas échéant. En pratique, si le conjoint survivant a l’usufruit du bien (fréquent avec des enfants héritiers nus-propriétaires), il peut vouloir continuer la location : juridiquement il en a le droit en tant qu’usufruitier. Il devra alors recréer une entreprise individuelle à son nom (puisqu’il exploite seul l’usufruit) – c’est un cas un peu complexe, mieux vaut se faire accompagner.

Pour résumer – décès : le plus simple est lorsque le conjoint survivant récupère la pleine propriété : il peut alors reprendre en son nom propre l’activité de location. En présence d’héritiers, on aboutit généralement à une indivision avec eux ; une solution peut être que le conjoint achète les parts des autres (via l’assurance-vie, ou en versant une soulte) pour redevenir seul propriétaire. Anticipez ces situations avec des dispositions matrimoniales (au besoin, une clause de préciput en communauté universelle pour laisser le bien au conjoint, etc.) ou des assurances.

Fiscalité : LMNP ou LMP, micro-BIC ou réel… Comparaison des régimes

LMNP vs LMP (statut)

  • LMP = 2 conditions cumulatives à l’échelle du foyer fiscal (mariés/PACS) :

    1. Recettes meublées > 23 000 € TTC/an et 2) Recettes meublées > l’ensemble des autres revenus d’activitédu foyer.
      Si l’une manque, on reste LMNP. Pour des concubins, on apprécie séparément (chacun son foyer fiscal).

  • Effets du passage LMP (principaux) : cotisations sociales sur le bénéfice, déficits imputables sur le revenu global(sans plafond), et plus-values professionnelles à la revente (avec possibles exonérations 151 septies si CA < 90 000 € pendant 2 ans et activité > 5 ans ; partielle entre 90–126 k€).

Cotisations sociales vs prélèvements sociaux

  • LMNP “classique” (longue durée) : pas de cotisations SSI ; on paye les prélèvements sociaux 17,2 % + IR.

  • Courte durée / meublés de tourisme (LMNP) : si recettes > 23 000 €, affiliation sociale obligatoire (cotisations URSSAF/SSI). Possibilité, selon le cas, d’opter pour le micro-social ou le régime général ou le régime SSI. Le seuil s’apprécie par personne (en indivision, on regarde la quote-part de chacun). Exemple : deux indivisaires à 15 000 € chacun ⇒ pas d’affiliation.

    • LMP : affiliation SSI obligatoire et cotisations sociales calculées sur le bénéfice (en général les cotisations sociales SSI sont de 30% du bénéfice). 

Micro-BIC vs réel : seuils applicables aux revenus 2025 (déclarés en 2026)

  • Location meublée “classique” (hors tourisme) : micro-BIC jusqu’à 77 700 €, abattement 50 %.

  • Meublés de tourisme classés / chambres d’hôtes : micro-BIC jusqu’à 77 700 €, abattement 50 % (ex-188 700 €/71 %).

  • Meublés de tourisme non classés : micro-BIC jusqu’à 15 000 €, abattement 30 % ; au-delà → réel obligatoire(tolérance de dépassement limitée selon les années de référence habituelles du micro).

  • Indivision : en pratique, une indivision relève de plein droit du réel (les groupements art. 8 CGI sont exclus du micro). Si vous voulez le micro-BIC, évitez l’indivision (ou passez par une autre structuration). 

Obligations d’enregistrement (SIRET)

  • Déclaration sous 15 jours via formalites.entreprises.gouv.fr pour obtenir un SIRET (un SIRET par établissement) ; plus de P0i “papier”, tout est en ligne (RNE). Cette formalité vaut quel que soit le statut (LMNP ou LMP, seul ou à plusieurs/indivision). 

CFE (cotisation foncière des entreprises)

  • La location meublée est imposable à la CFE (activité commerciale).

  • Pas de CFE l’année de création (exonération de principe), puis exonération si recettes ≤ 5 000 € (CFE minimum) et divers cas particuliers locaux. Pensez à déposer la 1447-C-SD l’année de création. 

Plus-value en LMNP : changement majeur en 2025

  • À compter de 2025, la plus-value de cession en LMNP reste calculée dans le cadre des plus-values des particuliers, mais elle est majorée des amortissements pratiqués (réintégration). C’est nouveau et cela réduit l’intérêt d’“effacer” le revenu via l’amortissement puis de revendre sans impact. En LMP, on demeure en plus-values professionnelles (CT/LT), avec les exonérations possibles (151 septies). Ce qui était inexact dans ton texte initial (en bref)

  • Indivision : ce n’est pas “micro si chacun < 77,7 k€” ; l’indivision écarte le micro-BICréel.

  • Courte durée : l’affiliation sociale s’impose bien > 23 000 € de recettes par personne, même en LMNP.

  • Meublés de tourisme : en 2025, les nouveaux seuils sont 77,7 k€/50 % (classés) et 15 k€/30 % (non classés).

  • LMNP et revente : l’ancienne idée “l’amortissement ne remonte jamais à la revente” est désormais fausse.

Si tu veux, je te mets ça en tableau comparatif prêt à publier (LMNP vs LMP × longue/courte durée × micro/réel × charges/cotisations × PV).

À retenir – Les points clés sur les charges d’une péniche meublée

  • Entretien lourd mais maîtrisable : Une péniche exige un entretien régulier (peinture, anticorrosion) et des mises en cale sèche décennales coûteuses (5 000–10 000 €). Prévoyez un budget annuel d’entretien et anticipez ces grosses échéances via un fonds de réserve.

  • Amarrage et domaine public : Le principal coût récurrent est souvent la redevance d’amarrage (COT) – plusieurs milliers d’euros par an (ex : >10 000 €/an à Paris). Ce “loyer” pour votre emplacement est à intégrer dans vos charges fixes, et est renouvelé tous les 5 ans environ.

  • Fiscalité avantageuse en réel : En LMNP, opter pour le régime réel permet de déduire toutes les charges réelles (COT, assurance, travaux…) et surtout d’amortir la péniche et ses équipements, réduisant fortement l’impôt (souvent à 0 €). Au micro-BIC (50% abattement), c’est plus simple mais potentiellement moins optimisé si les charges >50%.

  • Taxes locales conditionnelles : Pas de taxe foncière si la péniche peut naviguer (sinon taxe foncière due comme un logement). Taxe d’habitation seulement si résidence secondaire (locataire ou propriétaire) – les résidences principales étant exonérées en 2025. CFE à payer chaque année en tant que loueur meublé (≈200–600 €/an).

  • Assurance et risques : Comptez ~1 000–1 500 € par an d’assurance péniche logement (obligatoire). Vérifiez que le contrat couvre renflouement, incendie, voie d’eau, etc. Demandez au locataire d’être assuré également (responsabilité locative).

  • Vie à bord et charges courantes : Les dépenses d’eau, d’électricité, de chauffage sont similaires à celles d’un appartement de surface équivalente, mais peuvent être un peu plus élevées (chauffage électrique en hiver, par ex.). Décidez dans le bail quelles charges sont répercutées au locataire (souvent électricité, parfois eau).

  • Conformité et attrait locatif : N’oubliez pas d’équiper la péniche de tous les meubles obligatoires d’un meublé (literie, cuisine équipée, etc.) et d’aménager avec des matériaux résistants. Un bon aménagement initial (quelques milliers d’€) augmentera votre rentabilité locative et est amortissable.

  • Statut pro vs non-pro : Restez LMNP tant que possible pour éviter les cotisations sociales du LMP. Si vous franchissez les seuils, anticipez l’impact des cotisations sociales égales à 30% du bénéfice (sauf en cas de résultat faible ou les cotisations peuvent être supérieures à 30%, voir générer un minimum annuel dû à l'URSAFF de 1208€ en cas de résultat nul ou déficitaire) mais possiblement plus-value exonérée à long terme). Dans tous les cas, inscrivez-vous et déclarez vos loyers en BIC pour être en règle.

Foire aux questions

Un couple marié peut-il avoir deux statuts LMNP séparés pour un même bien ?

Non. Un seul mode d’exploitation est possible par bien : soit un conjoint s’immatricule seul (avec accord ou mandat de l’autre), soit vous exploitez en indivision. En revanche, pour plusieurs biens, vous pouvez vous répartir la gestion si chaque bien est attribué clairement (acte notarié en cas de biens communs).

Qu’est-ce que le P0i ou le FCMB ?

Anciens formulaires papier de déclaration d’activité LMNP : P0i pour l’exploitation en nom propre, FCMB pour l’indivision. Depuis 2023, la déclaration se fait uniquement en ligne via le guichet unique de l’INPI.

Comment déclarer les loyers en indivision ?

Une seule liasse fiscale BIC est établie au nom de l’indivision. Le résultat est réparti entre les coindivisaires selon leurs parts et reporté par chacun sur sa propre déclaration (2042 C PRO).

Concubins : si un seul finance, peut-on éviter l’indivision ?

Oui, si le bien est acheté à 100 % par un seul propriétaire, il n’y a pas d’indivision. Celui-ci s’immatricule seul en LMNP. Mais l’autre n’a aucun droit sur le bien ni sur les loyers, même s’il participe au remboursement.

Quel régime matrimonial est le plus avantageux pour le LMNP ?

  • Communauté : simple et fluide fiscalement.

  • Séparation de biens : protège le patrimoine individuel, mais nécessite souvent l’indivision ou un mandat pour la gestion.
    Le choix dépend de vos priorités (simplicité vs protection).

Faut-il un contrat de mariage pour investir en LMNP ?

Non, ce n’est pas obligatoire. Un contrat peut toutefois adapter la propriété et la transmission selon vos objectifs (clause de préciput, communauté universelle, séparation de biens, etc.).

Besoin d’aide ? 03 74 47 20 18

Sources officielles et références

  1. BOFiP – Impôts (Taxe foncière sur les péniches)BOI-IF-TFB-10-10-30 §1 et §10 : Article 1381-3° CGI – “Bateaux utilisés en un point fixe et aménagés pour l’habitation sont imposables à la taxe foncière, sauf s’ils ne sont pas fixés à perpétuelle demeure”. Consulté le 12/08/2025. (bofip.impots.gouv.fr)

  2. Service-public.fr – Qu’est-ce qu’un logement meublé ?Liste des 12 éléments de mobilier obligatoires pour une location meublée (Décret n°2015-981 du 31/07/2015). Vérifié le 03/07/2024, consulté le 12/08/2025. (service-public.fr)

  3. Impôts.gouv.fr – Foire aux questions LMNP (CFE)“La location meublée est par nature une activité commerciale imposable à la CFE… Même un particulier est redevable de la CFE.” (exonération si CA ≤ 5 000 €). Réponse officielle, MAJ 29/07/2025. Consulté le 12/08/2025. (impots.gouv.fr)

  4. Legifrance – Conditions LMP vs LMNPArticle 155 du CGI & conditions du LMP (recettes > 23 000 € et > autres revenus). Rappelé par Service Public « Statut LMP », vérifié 01/01/2025. Consulté le 12/08/2025. (entreprendre.service-public.fr)

  5. TF1 Info – “Vivre sur une péniche, combien ça coûte ?” – Article du 05/12/2024 par V. Lefebvre. Données : pas de notaire, pas d’IFI si navigante, >10 000 €/an de COT à Paris, entretien onéreux (cale sèche décennale). (tf1info.fr)

  6. Conduire-Bateau – “Conseils péniche logement” – Article 2023. Détails pratiques : COT délivré par VNF/ports (renouvelable 5 ans), assurance, réseaux d’eau/électricité à brancher, visite cale sèche 5 ans conseillée (5–10 000 €), taxe foncière non due si navigant mais TH due si résidence secondaire. (conduire-bateau.com)

  7. PNICH – “Assurer une péniche habitable” – Conseils assurance fluviale. Indication de tarif ~1,2% valeur assurée (ex. 1000–2000 €/an pour péniche 38m). Garanties couvrant renflouement, incendie, voie d’eau, etc. Consulté le 12/08/2025. (pnich.com)

  8. MySweetImmo – “Taxe foncière péniche/caravane” – Réponse juriste (MAJ 2022) : “Propriétaire exonéré de taxe foncière dès lors que la péniche est appelée à effectuer des déplacements, même peu fréquents.” Réf. légales citées (CGI art. 1381, rescrits). (mysweetimmo.com)

  9. TGS France – “LMNP : nouvelles règles CFE 2024” – Actualité fiscale 18/10/2024 : tous les loueurs meublés (même particuliers en résidences services) désormais soumis à CFE. Montant ~200–600 €/an par bien, échéance 15 déc. (tgs-france.fr)

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