Sommaire de l'article
- Jeune actif : démarrer tôt pour construire son avenir
- Salarié en poste : construire un patrimoine en optimisant ses impôts
- Travailleur indépendant : diversifier ses revenus et rassurer la banque
- Expatrié : investir à distance pour préparer son retour ou diversifier son patrimoine
- Retraité : complément de revenu et transmission de patrimoine
- Les profils d’investisseurs immobilier en bref
- Foire aux questions
Investir dans l’immobilier n’est pas réservé à une élite fortunée. En 2025, de nombreux profils différents se lancent avec succès dans l’investissement locatif. Que vous soyez jeune actif débutant dans la vie professionnelle, salarié stabilisé, travailleur indépendant, expatrié ou jeune retraité, il existe une stratégie adaptée à votre situation. L’important est d’adapter le projet à vos objectifs : création de patrimoine, complément de revenu, préparation de la retraite ou transmission aux enfants. La location meublée – via le statut de loueur en meublé non professionnel (LMNP) ou professionnel (LMP) – offre en particulier un cadre fiscal très avantageux pour ces différents profils d’investisseurs immobiliers. Voyons quel profil pour investir en immobilier vous correspond et comment optimiser votre projet en fonction de votre situation.
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Jeune actif : démarrer tôt pour construire son avenir
Vous êtes un jeune actif au début de votre carrière ? Plus vous commencez à investir jeune, mieux c’est ! À 25-30 ans, même avec un revenu modeste, il est tout à fait possible de réaliser un premier investissement immobilier locatif. Les banques exigent certes une situation stable, mais un CDI ou un emploi sécurisé rassurera les prêteurs. Aucun âge minimum autre que la majorité légale n’est requis pour emprunter – investir n’est pas “réservé aux plus vieux”. En début de vie active, vous avez même des atouts : souvent moins de charges familiales, une plus grande tolérance au risque et surtout du temps devant vous pour profiter de la croissance de votre patrimoine.
En tant que jeune investisseur, votre principal défi est souvent le manque d’épargne pour l’apport initial. Bonne nouvelle : investir en locatif meublé (statut LMNP) permet souvent de financer le bien presque intégralement par emprunt.
Beaucoup de jeunes commencent par un studio ou un petit T2, parfois sans apport ou avec un apport minimal (par exemple en prenant un prêt couvrant 100% du prix et en finançant uniquement les frais de notaire, soit ~10%). Les revenus locatifs encaissés viendront en grande partie rembourser les mensualités de votre crédit (effet de levier), ce qui rend l’opération accessible.
Pourquoi la location meublée est idéale pour les jeunes actifs ?
D’une part, un logement meublé se loue en moyenne 20 à 30% plus cher qu’un logement vide à surface égale, ce qui améliore votre rentabilité et votre cash-flow mensuel. D’autre part, le régime LMNP au réel vous permet de déduire toutes vos charges et d’amortir le bien et le mobilier.
Résultat : vous réduisez considérablement, voire annulez, vos impôts sur les loyers perçus. C’est un avantage fiscal précieux quand on débute avec un salaire encore modeste – vos revenus locatifs nets ne viendront pas plomber votre imposition.
Enfin, la location meublée offre une certaine flexibilité : les baux meublés d’1 an (ou 9 mois pour les étudiants) vous laissent la possibilité de récupérer le logement plus facilement en cas de besoin (revente, mutation, envie d’y habiter temporairement…).
Conseils pour se lancer en LMNP quand on est jeune
Définissez vos objectifs dès le départ (complément de revenu, plus-value à la revente, constitution d’un patrimoine sur le long terme), et ciblez un secteur dynamique offrant de la demande locative (grande ville étudiante ou quartiers prisés par les jeunes professionnels). Privilégiez un petit bien compact et rentable (studio, 2 pièces) sans travaux lourds, à meubler astucieusement sans exploser le budget. Optez de préférence pour le régime réel LMNP (plutôt que le micro-BIC) afin de maximiser vos déductions fiscales. Enfin, formez-vous et faites-vous accompagner : utilisez des simulateurs de rentabilité, et n’hésitez pas à recourir à des services spécialisés (gestion locative, outil de comptabilité en ligne…) pour vous concentrer sur l’essentiel. Avec ces précautions, le statut LMNP est un excellent tremplin pour vous constituer un avenir solide, vous protéger de l’inflation et faire travailler votre argent dès maintenant.
À noter :
En début de parcours, vos revenus locatifs resteront probablement inférieurs au seuil de 23 000 € et à vos autres revenus d’activité. Vous conserverez donc le statut LMNP (loueur non professionnel). Si vos investissements se multiplient à terme au point de dépasser ces seuils, vous pourriez basculer en LMP (loueur en meublé professionnel), mais la plupart des jeunes actifs en sont loin pour un premier projet..
Salarié en poste : construire un patrimoine en optimisant ses impôts
Les salariés disposant d’une situation professionnelle stable représentent un profil idéal pour investir dans l’immobilier locatif. Vers 30-50 ans, vous êtes souvent en pleine ascension de carrière, avec des revenus réguliers – un atout majeur pour obtenir un crédit dans de bonnes conditions. Les banques apprécient le statut de salarié en CDI ou fonctionnaire, jugé plus sûr, et peuvent financer jusqu’à 100% du projet si votre taux d’endettement futur reste raisonnable (en général, on vise à ne pas dépasser ~33% d’endettement). Un apport personnel n’est pas obligatoirement élevé : même si vous n’avez que 5 à 10% du prix du bien pour couvrir les frais, cela peut suffire à convaincre la banque, surtout si votre foyer dispose d’économies ou d’une bonne gestion financière.
Pourquoi investir dans la location meublée ?
En tant que salarié, investir dans la location meublée peut être un excellent moyen de réduire votre pression fiscale tout en préparant l’avenir. Si vous payez déjà beaucoup d’impôts sur le revenu, le régime LMNP au réel vous permettra d’amortir le bien et de déduire les charges (intérêts d’emprunt, assurances, travaux, mobilier, etc.), de sorte que vos revenus locatifs imposables seront souvent très faibles comparés aux loyers réels. Vous pouvez ainsi générer un complément de revenu quasiment net d’impôts pendant de longues années. Par exemple, de nombreux salariés imposés dans une tranche élevée choisissent d’investir en LMNP pour profiter d’un abattement fiscal substantiel via les amortissements, sans changer de situation professionnelle.
La tranche d’âge 30-50 ans est aussi propice à l’investissement immobilier pour préparer la retraite. En démarrant à 40 ans avec un crédit sur 20 ans, vous aurez un bien entièrement payé à 60 ans, dont les loyers pourront alors compléter votre pension. Beaucoup de salariés visent ainsi la constitution d’un patrimoine à transmettre à leurs enfants, ou une rente locative pour maintenir leur niveau de vie plus tard.
Astuces pour les investisseurs salariés
Profitez de votre capacité d’emprunt maximale tant que vous êtes en activité (les revenus fixes sont votre force). N’hésitez pas à emprunter sur des durées longues (20-25 ans) pour minimiser vos mensualités – la banque est souvent conciliante si votre profil est solide et que le bien est de qualité. Pensez à souscrire une assurance emprunteur adaptée (parfois la délégation d’assurance en dehors de la banque peut être avantageuse pour réduire le coût total).
Côté fiscal, ciblez le statut LMNP tant que vos revenus locatifs restent inférieurs à 23 000 € par an ou à 50% de vos revenus globaux. Cela correspond à la majorité des salariés investisseurs, à moins d’accumuler plusieurs biens locatifs. Si un jour vos loyers excédent votre salaire (et >23k€), vous basculerez en statut LMP – synonyme de différentes obligations (immatriculation au RCS, cotisations sociales) mais aussi de nouveaux avantages (imputation des déficits sur le revenu global, exonération possible de plus-value après 5 ans d’activité professionnelle, etc.). Dans un premier temps, visez déjà un projet locatif meublé réussi en optimisant le duo rentabilité/fiscalité que permet le LMNP. Et pourquoi pas réitérer l’opération si votre situation le permet, afin de faire croître progressivement votre parc immobilier.
Travailleur indépendant : diversifier ses revenus et rassurer la banque
Vous êtes indépendant, freelance, profession libérale ou chef d’entreprise ? Investir dans l’immobilier peut être un excellent moyen de diversifier vos revenus et de sécuriser une part de votre patrimoine en dehors de votre activité professionnelle principale. Les travailleurs indépendants présentent un profil un peu différent aux yeux des banques, car leurs revenus peuvent être irréguliers ou moins prévisibles qu’un salaire fixe. Cela ne doit pas vous dissuader d’investir, mais il faudra soigner votre approche pour obtenir un financement.
Comment obtenir un prêt en tant qu’indépendant ?
Emprunter en étant indépendant demande en général de prouver la stabilité de votre entreprise ou de votre pratique professionnelle. Les banques aiment voir au moins 2 à 3 années d’ancienneté avec des bilans positifs ou des déclarations de revenus stables. Si vous êtes travailleur non-salarié (TNS), préparez un dossier solide : derniers bilans comptables ou 3 derniers avis d’imposition, présentation claire de votre activité et de vos revenus moyen, trésorerie éventuelle de votre business, etc. N’hésitez pas à faire appel à un courtier en prêts immobiliers habitué aux profils indépendants : il saura quelle banque est la plus à même de financer un entrepreneur et comment monter le dossier (par exemple, mettre en avant vos contrats récurrents, votre épargne de précaution, etc.).
Du côté du projet immobilier en lui-même, rien ne vous empêche de réussir une opération locative tout aussi bien qu’un salarié. La location meublée est notamment adaptée aux indépendants car elle offre une grande liberté de gestion (contrats de location plus flexibles, possibilité de louer en saisonnier ou en moyenne durée selon votre disponibilité pour gérer, etc.) et une fiscalité allégée. Sous statut LMNP, vos revenus locatifs seront imposés dans la catégorie BIC, distincte de vos BNC (bénéfices non commerciaux) ou revenus d’entreprise : les deux fiscalités sont cloisonnées. Vous ne paierez donc de l’impôt que sur le bénéfice locatif réellement dégagé après amortissements et charges, souvent nul ou très faible. C’est idéal pour un indépendant qui souhaite investir ses profits dans la pierre sans alourdir outre mesure sa facture fiscale globale.
Conseils pour indépendants investisseurs
Si votre conjoint(e) a un statut salarié plus classique, envisager un emprunt à deux peut rassurer la banque (vos deux revenus seront pris en compte, ce qui stabilise le dossier). Prévoyez éventuellement un apport un peu plus élevé que le minimum : par exemple 15-20% du montant du bien, pour montrer votre engagement et réduire le risque pour le banquier. Cela peut également vous permettre de diminuer les mensualités et de passer plus facilement le cap du taux d’endettement.
Choisissez un investissement cohérent avec votre flux de trésorerie : si vos revenus varient beaucoup d’un mois sur l’autre, préférez un bien offrant un bon rendement locatif net (pour prévoir une marge de sécurité dans votre budget) ou constituez-vous une trésorerie de plusieurs mois de remboursement d’avance.
Côté gestion, profitez de votre flexibilité : un indépendant peut parfois consacrer un peu de temps à la gestion locative ou aux travaux, ce qui peut optimiser la rentabilité. Mais si vous manquez de temps, rien ne vous empêche de déléguer à un gestionnaire et de vous concentrer sur votre activité principale. Enfin, comme pour tout investisseur en meublé, visez le statut LMNP tant que vos loyers ne deviennent pas la majeure partie de vos revenus. Si vous développez un gros parc locatif à tel point que vos revenus immobiliers dépassent vos revenus professionnels, alors vous basculerez en LMP et l’immobilier deviendra à part entière votre seconde activité professionnelle – ce qui est peut-être un objectif en soi pour certains entrepreneurs souhaitant devenir rentiers à terme !
Expatrié : investir à distance pour préparer son retour ou diversifier son patrimoine
Vous vivez et travaillez à l’étranger mais souhaitez investir en France ? De nombreux expatriés (non-résidents fiscaux français) deviennent investisseurs immobiliers, que ce soit pour garder un pied-à-terre en France, préparer un retour futur ou simplement profiter des opportunités du marché français. Le profil expatrié présente quelques particularités, mais investir dans l’immobilier locatif en étant non-résident est tout à fait possible – et souvent très judicieux financièrement.
Quel financement pour un expatrié ?
Obtenir un crédit immobilier depuis l’étranger est un peu plus exigeant qu’en étant résident. Les banques françaises pourront vous demander un apport plus important, typiquement 20 à 30% du prix (contre 10% en moyenne pour un résident), pour compenser le risque perçu. Elles seront aussi attentives à la stabilité de vos revenus à l’étranger : un contrat expatrié avec un gros employeur, ou un CDI local dans un pays économiquement stable, rassurera. Préparez votre dossier en amont en fournissant les éléments nécessaires (fiche de paie étrangères, contrat de travail, relevés bancaires) avec d’éventuelles traductions certifiées si requis. Il existe aussi des services spécialisés et des courtiers habitués aux non-résidents qui peuvent vous aiguiller vers les banques les plus expérimentées sur ce type de profil.
Notez que les taux d’intérêt accordés aux expatriés peuvent être légèrement plus élevés (par exemple +0,2 ou +0,3 point) que pour un emprunteur local, mais dans le contexte actuel (taux autour de 4% sur 20 ans en 2025), cela reste raisonnable.
Comment gérer un investissement immobilier à distance ?
En tant qu’expatrié, vous devrez organiser la gestion locative sans être sur place. Heureusement, de nombreuses solutions existent : mandater une agence de gestion locative qui s’occupera de trouver les locataires, des états des lieux et de la perception des loyers, ou bien s’appuyer sur un proche de confiance sur place. Les échanges numériques simplifient aussi beaucoup les choses : vous pouvez piloter votre investissement à distance grâce aux emails, appels vidéo, et aux outils en ligne pour suivre vos comptes et même pour votre comptabilité LMNP. Autrement dit, la distance géographique n’est plus un frein majeur à l’investissement immobilier.
Quelle fiscalité pour un investisseur expatrié ?
Un point à connaître pour les expatriés : vos revenus locatifs en France seront imposés en France, même si vous résiderez fiscalement à l’étranger. Il existe des conventions fiscales internationales avec la plupart des pays pour éviter la double imposition : en général, le loyer est imposé dans le pays où se situe le bien (la France), et exempté dans votre pays de résidence (ou l’impôt payé en France est déductible). En France, les non-résidents sont soumis à un taux minimum d’imposition de 20% sur le revenu net imposable (30% au-delà d’environ 27 000 € de revenus annuels). Cela signifie que même si votre tranche d’imposition française serait normalement plus basse, on vous appliquera au minimum 20%.
Heureusement, le régime LMNP au réel vous permet de minorer fortement ce revenu imposable grâce aux amortissements et déductions de charges. Dans de nombreux cas, un expatrié en LMNP génère peu ou pas de revenu taxable, évitant ainsi l’imposition forfaitaire de 20%. Veillez toutefois à vous faire conseiller pour optimiser tout cela (notamment si vous êtes hors UE, des prélèvements sociaux de 17,2% peuvent aussi s’appliquer sur le revenu locatif depuis 2022, alors qu’ils sont abaissés à 7,5% pour les résidents de l’UE/EEE/Suisse). Côté statut, il est très probable que vous restiez en LMNP : vos revenus d’activité étant à l’étranger, on considère en pratique que si vos loyers ne dépassent pas 23 000 € et ne constituent pas la majorité de vos revenus mondiaux, vous êtes non-professionnel. Dans la plupart des cas, un expatrié qui investit dans 1 ou 2 appartements en location meublée restera donc LMNP.
En synthèse, le profil expatrié peut tout à fait réussir un investissement locatif à distance. Vous vous constituez un patrimoine en France (ce qui peut rassurer quant à votre retour éventuel ou servir de base pour vos enfants restés en France), tout en profitant d’un marché locatif dynamique. Assurez-vous de choisir un bien qui se louera facilement (emplacement, demande locative locale) pour éviter toute vacance, et appuyez-vous sur des partenaires de confiance pour la gestion au quotidien. Avec une bonne organisation, investir en étant expatrié peut même être un atout : vous valorisez vos économies à l’étranger dans un actif tangible en euro, diversifiant ainsi vos placements.
Retraité : complément de revenu et transmission de patrimoine
Arrivé à la retraite, peut-on encore investir dans l’immobilier ? La réponse est oui : il n’y a pas de limite d’âge légale pour souscrire un crédit immobilier, et de nombreux seniors deviennent investisseurs pour enrichir leur retraite ou transmettre des biens à leurs proches. Si vous êtes retraité, votre profil présente même certains avantages : vous avez souvent un apport significatif (grâce à l’épargne accumulée ou la revente d’un bien antérieur), et vous recherchez en priorité des revenus complémentaires stables – ce que l’immobilier locatif peut fournir.
Pourquoi investir dans l’immobilier à la retraite ?
Du côté des objectifs, les retraités investissent principalement pour deux raisons : obtenir un complément de revenu régulier et préserver/faire fructifier leur capital, ou bien transmettre un patrimoine immobilier à leurs enfants/petits-enfants dans de bonnes conditions. La location meublée s’y prête très bien. En optant pour le statut LMNP, un retraité pourra percevoir des loyers avec une fiscalité très douce : l’amortissement du bien permettra de neutraliser en grande partie les revenus imposables, ce qui est intéressant si vous touchez déjà une pension de retraite significative qui vous place dans une tranche d’imposition non négligeable.
Par exemple, un couple de retraités percevant 30 000 € de pensions annuelles et 12 000 € de loyers meublés pourrait, grâce au LMNP au réel, n’être imposé pratiquement que sur les 30 000 € de pensions (les 12 000 € de loyers étant annulés par amortissement et charges). C’est un moyen efficace d’augmenter son revenu disponible sans subir une taxation proportionnelle. Par ailleurs, détenir un bien immobilier vous permet de le léguer ensuite à vos proches ; c’est souvent plus concret et sécurisant que de transmettre de simples liquidités.
Comment financer un investissement immobilier à la retraite ?
Le principal frein pour un investisseur senior réside dans le financement bancaire. Bien qu’il n’y ait pas d’âge maximum pour emprunter, les banques sont plus prudentes avec les prêts aux personnes âgées, car elles anticipent une durée de remboursement plus courte (on évite d’avoir des échéances au-delà de 85 ans, par exemple) et prennent en compte le risque de santé (le coût de l’assurance-emprunteur augmente avec l’âge). Concrètement, si vous avez autour de 60-70 ans, vous devrez peut-être envisager un crédit sur une durée plus courte (10-15 ans) au lieu de 20-25 ans, et/ou apporter davantage de fonds propres pour limiter la part empruntée.
Par exemple, il est courant pour un retraité de financer à 30, 40% (voire plus) le projet sur ses deniers personnels et d’emprunter le reste. De plus, certaines banques proposent des montages adaptés comme des prêts à paliers dégressifs (avec des mensualités qui baissent une fois que vous passez à la retraite, afin de s’aligner sur la baisse de vos revenus) ou acceptent plus volontiers de prêter si l’emprunteur senior a des garanties (patrimoine existant, caution d’un proche, assurance vie mise en collatéral, etc.). Ne vous laissez donc pas décourager : devenir investisseur à 60 ans passés est faisable, à condition de présenter un projet solide et un plan de financement cohérent.
Conseils pour les investisseurs retraités
Ciblez de préférence des investissements sûrs et peu contraignants. Par exemple, un appartement bien placé dans une résidence services (résidence senior, tourisme, étudiante) ou un bien dans une copropriété récente vous évitera des soucis de travaux lourds. La gestion locative peut être confiée à une agence ou un gestionnaire, d’autant que vous souhaitez sans doute profiter de votre temps libre sans stress administratif. De même, la comptabilité et déclarations fiscales LMNP peuvent être déléguées à un expert-comptable ou à une plateforme en ligne spécialisée, afin de vous simplifier la vie (nous y revenons en conclusion). Enfin, pensez à optimiser la transmission : parlez-en avec un conseiller patrimonial pour étudier l’intérêt d’une SCI familiale ou de donations graduelles, selon la valeur de votre bien et votre situation familiale. Mais sans aller dans ces détails, retenez que l’investissement locatif meublé peut vous offrir une rente mensuelle agréable tout en conservant intact votre capital (le bien en lui-même), capital qui pourra croître si le marché immobilier prend de la valeur et qui reviendra à vos héritiers à terme.
Les profils d’investisseurs immobilier en bref
En 2025, tous les profils peuvent investir dans l’immobilier locatif à condition d’adapter la stratégie à leur situation. Jeune actif ou couple de trentenaires, vous avez l’avenir pour vous et la possibilité de démarrer modestement puis de monter en puissance. Salarié en pleine carrière, vous pouvez tirer parti de votre capacité d’emprunt et d’une fiscalité avantageuse pour préparer sereinement l’avenir. Indépendant, vous diversifiez vos sources de revenus et bénéficiez d’un cadre fiscal distinct pour vos locations meublées. Expatrié, vous gardez un lien patrimonial solide avec la France et profitez d’un placement pérenne en euros. Retraité, vous valorisez votre capital en générant un complément de revenu régulier et en préparant la transmission à vos proches.
Foire aux questions
Les réponses rapides aux questions les plus posées.
Jusqu’à quel âge peut-on emprunter ?
Il n’y a pas d’âge légal limite ; les banques ajustent la durée du prêt et l’assurance. Emprunter à 60–70 ans reste possible avec apport et garantie adaptée.
Peut-on acheter sans apport ?
Oui, surtout pour les jeunes actifs ou salariés en CDI : un dossier solide et un bien rentable peuvent convaincre la banque de financer 100 % du prix.
Puis-je investir si je suis en CDD ou intérimaire ?
Oui, mais il faut rassurer la banque en montrant la stabilité de vos revenus sur plusieurs missions, en présentant un historique d’épargne solide et éventuellement un apport plus important (souvent 15 % à 20 % du prix). Un garant ou co-emprunteur en CDI peut également sécuriser le dossier.
Investir en meublé va-t-il limiter ma capacité d’emprunt pour acheter ma résidence principale plus tard ?
Non, à condition de choisir un bien qui s’autofinance. La banque prendra en compte 70 % à 100 % des loyers perçus selon sa politique interne ; si le cash-flow est neutre ou positif, l’impact sur votre futur crédit résidence principale sera minime.
Quel risque de change pour un expatrié payé en devise étrangère ?
La banque calcule vos revenus en euros en appliquant une décote de sécurité, mais elle prête en euros ; votre remboursement est donc fixe. Le risque de change porte surtout sur votre capacité à convertir vos salaires étrangers, pas sur le prêt lui-même. Conserver une épargne tampon en euros limitera cette incertitude.
Besoin d’aide ? 03 74 47 20 18
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Kévin
Expert en fiscalité immobilière
Clément
Expert en défiscalisation