Comment fixer le loyer d'un bien meublé en respectant les règles et en maximisant la rentabilité ?

Découvrez comment fixer le loyer en tenant compte de la localisation, de la qualité des équipements et des règles d’encadrement en zone tendue pour maximiser votre rentabilité tout en respectant la législation.

Kévin

16 septembre 2024

10 Minutes de lecture

Calcul

Vous envisagez de mettre en location un logement meublé, mais vous vous interrogez sur la meilleure manière de fixer le loyer ? En principe, un propriétaire bailleur est libre de définir le montant du loyer en fonction de la qualité du logement, de sa superficie et de sa localisation. Toutefois, dans certaines zones spécifiques (dites zones tendues), des règles d’encadrement strictes peuvent s’appliquer – notamment si le bien est destiné à la résidence principale du locataire ou fait l’objet d’un bail mobilité. L’enjeu est donc de déterminer un loyer optimal qui assure une bonne rentabilité locative sans enfreindre les réglementations en vigueur. Dans cet article, nous détaillons les critères essentiels pour bien évaluer le loyer de votre meublé, ainsi que les règles à respecter en zone tendue. Vous y trouverez également des exemples concrets pour vous guider pas à pas.

 

 
 

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Les critères essentiels pour déterminer le loyer d’un logement meublé

Plusieurs facteurs clés doivent être pris en compte pour estimer le loyer juste d’une location meublée. Parmi eux, la localisation du bien, ses caractéristiques (surface, agencement) et la qualité du mobilier et des équipements fournis sont primordiaux. Il s’agit d’évaluer la valeur locative de votre logement par comparaison au marché tout en mettant en avant les atouts qui peuvent justifier un loyer plus élevé.

Localisation du bien : étudier le marché local des loyers.

La localisation géographique est souvent le facteur déterminant dans la fixation du loyer d’un bien immobilier. Un logement situé dans une zone attractive – centre-ville dynamique, quartier en vogue, à proximité des transports et commodités – pourra se louer sensiblement plus cher qu’un bien similaire en périphérie ou dans une zone moins demandée. Pour vous assurer de fixer un prix cohérent avec le marché, il est recommandé de comparer les loyers pratiqués dans le secteur pour des logements équivalents en taille et en standing.

🛠️ Exemple :

Si vous louez un studio meublé à Paris dans le 11e arrondissement, renseignez-vous sur les loyers des autres studios meublés dans ce même arrondissement offrant des prestations similaires (surface, étage, état général). Cette analyse vous donnera une fourchette de prix réaliste. Vous pouvez utiliser les sites d’annonces ou les observatoires des loyers pour repérer les montants moyens. N’hésitez pas non plus à consulter l’annonce des loyers de référence s’il y en a dans votre ville (voir plus bas sur l’encadrement en zone tendue).

En outre, la taille et l’agencement du logement jouent un rôle important. À surface égale, un appartement bien conçu, sans perte d’espace, sera plus attractif qu’un plus grand logement mal organisé. Un petit espace intelligemment optimisé peut parfois se louer presque au même prix – voire plus cher – qu’un logement plus grand mais au plan peu fonctionnel. Chaque mètre carré compte aux yeux des locataires : mettez donc en avant l’optimisation de l’espace dans votre annonce.

Attention : Dans les grandes villes, et surtout en zone tendue, les changements de locataires sont fréquents. Si vous fixez un loyer trop élevé par rapport au marché local, vous risquez de prolonger la vacance locative (période où le logement reste inoccupé), ce qui pèsera négativement sur votre rentabilité. Il vaut souvent mieux proposer un loyer légèrement en dessous du maximum envisageable afin d’attirer rapidement des candidats sérieux et réduire les périodes sans locataire.

Qualité du mobilier et des équipements.

En location meublée, le mobilier et les équipements fournis constituent une valeur ajoutée importante aux yeux des locataires. L’état et le style du mobilier influencent directement la perception du bien, et donc le loyer que vous pouvez en demander. Un appartement doté d’un mobilier moderne, complet et harmonieux peut se louer en moyenne 15 % plus cher qu’un appartement similaire mal meublé ou équipé de bric et de broc. Plusieurs études estiment qu’à surface comparable, un logement meublé se loue généralement 15 à 20 % plus cher que le même logement proposé vide. Cette majoration récompense l’avantage pour le locataire de pouvoir emménager sans avoir à acheter de meubles ni électroménager.

Dans le cadre d’une location saisonnière (court séjour type Airbnb), l’effet du mobilier de qualité est encore plus marqué : la différence de loyer peut atteindre +30 % dans les destinations très prisées, si le bien est bien décoré et offre tout le confort moderne. En effet, les locataires de courte durée choisissent souvent leur logement sur la base des photos de l’annonce. Un intérieur soigné, actuel, avec des équipements récents (TV connectée, machine à laver, wifi performant, etc.) attirera davantage de réservations – vous permettant d’augmenter votre tarif nuitée tout en maximisant le taux d’occupation.

Conseil : Investissez particulièrement dans la cuisine et la salle de bains, qui sont deux pièces très scrutées par les locataires. Des équipements contemporains (électroménager en inox, douche à l’italienne, rangements astucieux…) et en parfait état vous permettront de justifier un loyer plus élevé. Pensez également à respecter la liste du mobilier obligatoire en meublé (literie, luminaires, réfrigérateur, plaques de cuisson, etc.), qui est fixée par la loi – et à fournir quelques prestations supplémentaires appréciées (par exemple, un lave-vaisselle, une décoration neutre et élégante, du petit électroménager type micro-ondes ou machine à café). Tous ces éléments contribueront à démarquer votre bien sur le marché locatif meublé.

Assurer une rentabilité locative optimale.

Au-delà de simplement caler le loyer sur le marché, gardez en tête votre objectif de rentabilité. La rentabilité locative brute se calcule en rapportant le loyer annuel au prix d’achat du bien, multiplié par 100 (pour obtenir un pourcentage). Par exemple, un loyer de 800 € par mois (9600 € annuel) pour un appartement acheté 200 000 € correspond à une rentabilité brute de 4,8 %. En choisissant la location meublée, vos revenus locatifs augmentent généralement par rapport à de la location nue – en moyenne de +10 à +30 % – ce qui améliore mécaniquement le rendement de votre investissement.

Cependant, maximiser la rentabilité ne signifie pas fixer le loyer le plus haut possible sans réflexion. Il faut trouver le bon équilibre entre un loyer élevé et une occupation continue du logement. Un loyer trop ambitieux peut décourager les candidats locataires et allonger les délais pour relouer, ce qui au final diminue votre rendement (chaque mois de loyer perdu représente un manque à gagner non négligeable). À l’inverse, un loyer bien positionné, légèrement en dessous du plafond du marché, peut attirer plus rapidement un locataire fiable et limiter les vacances locatives.

Pensez également à prendre en compte les charges récupérables (charges locatives) dans votre calcul de rentabilité. Celles-ci (par exemple l’eau, l’ascenseur, les ordures ménagères…) sont payées par le locataire en plus du loyer hors charges, mais en tant que propriétaire vous en faites l’avance puis les régularisez. Un loyer bien fixé doit couvrir non seulement vos frais (taxe foncière, charges non récupérables, éventuel crédit immobilier) mais aussi permettre de constituer une réserve pour l’entretien du mobilier et du logement. Astuce : intégrez dans votre loyer une petite provision mentale correspondant à l’amortissement des meubles et appareils fournis (en prévision de leur renouvellement futur).

En somme, analysez votre rentabilité sur l’année complète en tenant compte de tous ces paramètres. Il vaut mieux louer 10 € ou 20 € de moins par mois et éviter un mois vide, plutôt que de viser trop haut et perdre plusieurs mois de loyer faute de locataire. La meilleure rentabilité se trouve à l’intersection du prix de marché et de la qualité de votre bien, tout en restant conforme aux règles légales.

 

Les règles d’encadrement des loyers en zone tendue.

Passons maintenant au cadre réglementaire. Si votre logement est situé en zone tendue, la fixation du loyer peut être soumise à des plafonds et restrictions spécifiques destinés à éviter la flambée des prix des loyers. Ces règles d’encadrement concernent principalement les logements loués en tant que résidence principale du locataire (locations vides ou meublées classiques, ainsi que les baux mobilité). Il est crucial de bien les connaître pour rester dans les clous et éviter tout litige avec votre locataire.

Qu’est-ce qu’une zone tendue et suis-je concerné ?

Les zones tendues désignent les secteurs géographiques où la demande de logements à louer est très supérieure à l’offre disponible, entraînant une forte tension sur les prix. Ces zones correspondent généralement aux grandes agglomérations et villes où les loyers sont élevés et l’accès au logement difficile. Un décret (décret n°2013-392 du 10 mai 2013) a établi la liste officielle des communes classées en zone tendue, soit 28 agglomérations représentant plus de 1 000 communes en France. On y retrouve sans surprise Paris et sa banlieue, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille, Montpellier, Bordeaux… mais aussi des villes moyennes comme Annecy, Bayonne, Fréjus ou Saint-Nazaire.

Pour savoir si votre logement se situe en zone tendue, vous pouvez consulter la liste complète sur le site Légifrance ou utiliser le simulateur officiel mis en place par le gouvernement. Il vous suffit d’entrer le nom de votre commune pour vérifier son statut. Si votre bien est concerné, cela implique plusieurs choses, notamment un délai de préavis réduit à un mois pour le locataire qui donne congé, et surtout des règles spécifiques encadrant le montant des loyers.

Loyers de référence majorés : l’encadrement du loyer initial (loi ELAN 2018)

En plus du gel des hausses de loyers entre deux locataires (détaillé plus loin), certaines villes en zone tendue ont mis en place un encadrement renforcé des loyers via des loyers de référence. Ce dispositif, instauré initialement par la loi ALUR de 2014 et relancé par la loi ELAN de 2018, permet aux communes volontaires de fixer par arrêté préfectoral un loyer de référence médian, ainsi qu’un loyer de référence majoré (+20 %) et minoré (–30 %), en fonction du type de logement, du nombre de pièces, de l’époque de construction et du quartier. Le loyer majoré représente en quelque sorte le plafond légal pour un loyer “normal” dans la zone donnée.

Concrètement, si votre logement est situé dans l’une des villes appliquant cet encadrement des loyers, le loyer que vous fixez ne doit pas dépasser le loyer de référence majoré correspondant aux caractéristiques de votre logement. Par exemple, à Paris, un arrêté définit pour chaque arrondissement le loyer de référence €/m² pour différents types de biens (studio, 2 pièces, etc.). Si vous louez un studio meublé de 25 m² dans le 15e arrondissement, et que le loyer de référence majoré y est de mettons 35 €/m², le loyer mensuel hors charges ne devra pas excéder 25 × 35 = 875 € (hors éventuellement les charges). Il vous faudra donc vérifier chaque année la dernière grille de référence publiée pour rester en conformité.

Il est possible, dans certains cas très particuliers, d’ajouter un complément de loyer au-delà du plafond majoré. Ce complément n’est autorisé que si le logement présente des caractéristiques de confort ou de localisation vraiment exceptionnelles par rapport aux offres voisines (par exemple : une terrasse avec vue panoramique, des prestations de luxe, etc.). Toutefois, depuis la loi du 16 août 2022 pour le pouvoir d’achat, les logements ayant une mauvaise performance énergétique (classe F ou G au DPE) ne peuvent plus bénéficier d’aucun complément de loyer. En d’autres termes, si votre appartement est une « passoire thermique », vous ne pourrez pas dépasser le loyer de référence majoré, même s’il a un atout particulier. Cette mesure vise à inciter les propriétaires à rénover les biens les plus énergivores, plutôt que de les louer trop cher en l’état.

A noter : Au début 2025, pas moins de 69 villes en France appliquent l’encadrement des loyers (loyers de référence) suite à la loi ELAN. La liste s’est étendue ces dernières années : Paris a été rejointe par Lille, Lyon/Villeurbanne, Montpellier, Bordeaux, Plaine Commune (93), Est Ensemble (93), Grenoble, etc., et d’autres agglomérations continuent d’expérimenter le dispositif. Renseignez-vous donc auprès de votre mairie ou de l’Agence Départementale d’Information sur le Logement (ADIL) locale pour savoir si votre ville est couverte par un tel arrêté d’encadrement. Dans le cas contraire (ville simplement en zone tendue sans encadrement loyer de référence), vous n’avez pas de plafond théorique pour un premier loyer – mais les règles suivantes sur la relocation s’appliquent tout de même.

Encadrement du loyer lors d’une relocation en zone tendue

Que votre commune fasse ou non partie d’un dispositif de loyer de référence, toutes les zones tendues imposent une règle générale de modération des loyers entre deux locataires (issue de la loi ALUR). En principe, lorsqu’un locataire s’en va et qu’un nouveau locataire entre, le propriétaire ne peut pas augmenter le loyer librement : le nouveau loyer mensuel ne peut pas dépasser le montant du loyer appliqué au précédent locataire. Autrement dit, la somme que payait l’ancien locataire sert de plafond pour le suivant.

Il existe toutefois quelques exceptions bien précises à ce gel du loyer, qui permettent au propriétaire de réajuster à la hausse dans certaines situations :

  • Vacance longue du logement : si le locataire précédent a quitté le logement depuis plus de 18 mois, le bien n’étant plus considéré comme en continuité de location, le propriétaire retrouve sa liberté pour fixer un nouveau loyer (au prix du marché).
  • Loyer précédemment manifestement sous-évalué : si le dernier loyer était très en-dessous des loyers constatés dans le voisinage pour des logements comparables, il est possible de demander une hausse plus importante, à condition de pouvoir justifier la sous-évaluation (par des références de loyers voisins). La hausse est alors plafonnée à 50 % de la différence entre l’ancien loyer et le loyer de marché médian constaté.
  • Travaux d’amélioration réalisés : si le propriétaire a effectué des travaux importants dans le logement depuis le départ du locataire (ou au cours des 12 derniers mois du bail précédent). En zone tendue, pour que ces travaux permettent une augmentation, leur coût doit représenter au moins 50 % d’une année de loyer. Dans ce cas, le nouveau loyer peut être majoré jusqu’à 15 % du montant des travaux TTC. Si les travaux sont encore plus conséquents (montant au moins égal à une année de loyer entier), la loi autorise même le propriétaire à fixer librement le nouveau loyer.

🛠️ Exemple (loyer sous-évalué) :

Vous louiez précédemment le bien 600 € par mois, alors que le marché actuel pour un appartement équivalent est d’environ 1 100 €. Au changement de locataire, la hausse maximale autorisée sera calculée ainsi :
nouveau loyer = ancien loyer + 50 % × (loyer de marché – ancien loyer) = 600 + 0,5 × (1100 – 600) = 850 €.
Dans cet exemple, vous pourriez donc augmenter le loyer jusqu’à 850 € (au lieu de 600 €), soit un gain de 250 €, mais pas au-delà. Ce mécanisme vous permet de rattraper partiellement le retard si votre loyer était très bas, sans pour autant pénaliser le nouveau locataire avec une hausse brutale.

🛠️ Exemple (après travaux) :

Le précédent loyer était de 500 € par mois. Vous avez engagé 6 000 € de travaux de rénovation après son départ (amélioration de la cuisine, mise aux normes électriques, etc.). 6 000 € représentent 50 % de l’ancien loyer annuel (500 € × 12 = 6 000 €). Vous êtes donc en droit d’augmenter le loyer de 15 % du coût des travaux. 15 % de 6 000 € = 900 €, soit 75 € par mois. Vous pourrez ainsi proposer le nouveau loyer jusqu’à 575 € par mois maximum dans le bail suivant. (À noter que si vos 6 000 € de travaux avaient représenté l’équivalent d’une année de loyer complet, vous auriez pu fixer librement le nouveau montant, sans plafond de 15 %.)

Il est important de souligner que même lorsque ces exceptions sont applicables, des démarches sont nécessaires. Par exemple, pour un loyer sous-évalué, le propriétaire doit mentionner dans l’offre de bail les références des loyers justifiant la hausse, et le locataire peut saisir une commission de conciliation en cas de désaccord. De même, en présence de travaux, le détail et le coût des travaux doivent être communiqués. Enfin, notez que les logements classés F ou G au diagnostic énergétique restent, eux, exclus de toute possibilité d’augmentation entre deux locataires depuis août 2022 (gel des loyers des « passoires thermiques »). Autrement dit, même si votre ancien loyer était faible ou si vous avez réalisé des travaux, si le DPE du bien est F ou G, le nouveau loyer ne peut pas excéder l’ancien – et ce au moins jusqu’au 30 juin 2024, date prévue d’un réexamen de cette mesure.

 

Conclusion

Fixer le loyer d’un bien meublé demande de concilier analyse du marché, valorisation des atouts du logement et respect des règles légales. En prenant en compte la localisation, la surface et l’agencement du bien, ainsi que la qualité du mobilier et des équipements, vous pourrez estimer un loyer cohérent qui séduira les locataires. N’oubliez pas d’intégrer à votre réflexion la question de la rentabilité : un loyer compétitif permet généralement de louer plus vite et de limiter la vacance, améliorant in fine votre rendement annuel.

Si votre logement est situé en zone tendue, portez une attention particulière aux dispositifs d’encadrement des loyers en vigueur. Vérifiez les éventuels plafonds de loyer de référence applicables et respectez les limitations à la relocation (sauf cas de dérogation justifiée) pour éviter tout litige ou amende. En combinant ces précautions avec une connaissance pointue du marché local, vous serez en mesure de fixer un loyer optimal : suffisamment élevé pour maximiser la rentabilité de votre meublé, tout en restant attractif et conforme aux réglementations. Ainsi, vous sécurisez vos revenus locatifs sur le long terme et mettez toutes les chances de votre côté pour réussir votre projet de location meublée.

 

 

Foire aux Questions

Comment vérifier si mon appartement se situe en zone tendue ?

Utilisez le simulateur officiel “zones tendues” (disponible sur service‑public.fr ou Légifrance) : vous renseignez la commune ou le code postal et l’outil vous indique instantanément si la zone est classée tendue et, le cas échéant, si un encadrement des loyers (loyers de référence) s’applique. C’est la première étape pour savoir si des plafonds limitent votre loyer ou si des règles particulières régissent les hausses entre deux locataires.

Comment puis‑je optimiser la rentabilité sans dépasser les limites légales ?

  • Soignez le mobilier : un ameublement moderne et complet justifie en moyenne + 15 % par rapport à un meublé basique.

  • Réduisez les vacances locatives : un loyer légèrement sous le maximum de marché loue plus vite.

  • Investissez dans la performance énergétique : un DPE C ou D vous autorise davantage de flexibilité tarifaire et évite le gel des loyers.

  • Choisissez le bail adapté : bail mobilité ou court séjour pour profiter de tarifs plus élevés (dans le respect des règles locales).

  • Évitez les litiges : respectez scrupuleusement les plafonds en zone tendue, communiquez vos justificatifs (travaux, références de loyer) et conservez toutes les preuves.

Puis‑je ajouter un complément de loyer au‑delà du plafond majoré ?

Oui, mais uniquement si votre logement offre des caractéristiques exceptionnelles par rapport aux biens voisins : vue panoramique rare, terrasse de grande taille, prestations haut de gamme, etc. Attention : depuis la loi du 16 août 2022, les logements classés F ou G au DPE ne peuvent plus bénéficier de ce complément. Le complément doit rester raisonnable et être mentionné dans le bail ; le locataire peut le contester dans les trois mois suivant la signature.

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