Comment amortir un mobil-home pour optimiser sa rentabilité ?

L'amortissement d'un mobil-home permet de réduire son imposition et d'optimiser ses revenus locatifs. Découvrez les méthodes et les règles fiscales pour amortir un mobil-home dans cet article.

Marie Nouhaud

05 novembre 2024

7 Minutes de lecture

Mobil home en LMNP

Investir dans un mobil-home en location meublée non professionnelle (LMNP) peut offrir une rentabilité intéressante, à condition d’exploiter au mieux les avantages fiscaux. L’amortissement du mobil-home est l’un des leviers les plus puissants pour optimiser la rentabilité : il permet de réduire fortement le revenu imposable, donc de diminuer l’impôt et maximiser les revenus nets. Mais comment amortir concrètement un mobil-home ? Quel régime fiscal choisir entre micro-BIC et régime réel en 2025 ? Quelles sont les durées d’amortissement, les charges déductibles, et quel sera l’impact à la revente avec les nouvelles lois fiscales ? Dans cet article, nous expliquons pas à pas comment amortir un mobil-home et donner toutes les astuces pour booster votre profit en toute légalité, avec des données à jour en 2025.

 
 

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Qu’est-ce que l’amortissement d’un mobil-home en LMNP ?

L’amortissement est un mécanisme comptable qui consiste à étaler le coût d’un bien (ici votre mobil-home meublé) sur sa durée d’utilisation. Autrement dit, chaque année on déduit une portion de la valeur du mobil-home de vos recettes locatives, pour représenter sa perte de valeur annuelle. En pratique, cette déduction réduit d’autant le résultat imposable sans affecter votre trésorerie : c’est une charge « fictive » mais 100 % légale. Pour un propriétaire LMNP, amortir le mobil-home permet ainsi d’alléger considérablement l’imposition annuelle sur les loyers perçus.

Pourquoi est-ce si avantageux ? Parce que grâce à l’amortissement, de nombreux loueurs en meublé arrivent à annuler ou presque l’impôt sur leurs loyers. Le mobil-home, comme tout bien mobilier ou immobilier mis en location meublée, peut être inscrit à l’actif de votre activité LMNP et amorti chaque année. Cela s’ajoute aux autres charges (intérêts d’emprunt, frais, etc.) que vous pouvez déduire, et permet souvent de ramener le résultat fiscal proche de zéro, donc de ne payer quasiment aucun impôt sur vos revenus locatifs. En somme, amortir un mobil-home revient à faire payer par le fisc l’usure et l’obsolescence normale de votre bien – un atout majeur pour votre rentabilité locative.

Micro-BIC ou régime réel ? – Le bon régime fiscal pour amortir un mobil-home

Tous les propriétaires de mobil-homes en LMNP doivent déclarer leurs revenus locatifs dans la catégorie des Bénéfices Industriels et Commerciaux (BIC), mais deux régimes fiscaux sont possibles : le micro-BIC ou le régime réel. Le choix du régime est crucial, car seul le régime réel permet d’amortir votre mobil-home. Voici les différences clés entre ces deux régimes en 2025 :

  • Micro-BIC (forfaitaire) : C’est le régime par défaut si vos recettes annuelles ne dépassent pas un certain seuil. En 2025, pour la location de mobil-homes touristiques, le plafond du micro-BIC est de 77 700 € de recettes si votre bien est classé meublé de tourisme, et seulement 15 000 € s’il n’est pas classé (c’est-à-dire la plupart des mobil-homes en camping). Sous ce régime, vous ne pouvez pas déduire vos charges réelles ; à la place, le fisc applique un abattement forfaitaire sur vos revenus locatifs, censé couvrir vos dépenses. Cet abattement est de 50 % pour un meublé de tourisme classé et seulement 30 % pour un mobil-home non classé. Par exemple, si vous encaissez 10 000 € de loyers dans l’année, seulement 5 000 € seront imposés (avec abattement 50%) si votre mobil-home est classé, ou 7 000 € seront imposés (avec abattement 30%) s’il n’est pas classé. L’avantage du micro-BIC est sa simplicité (peu de formalités comptables), mais il est souvent moins intéressant financièrement.

  • Régime réel (simplifié) : Il devient obligatoire dès que vos recettes dépassent les plafonds du micro-BIC (au-delà de 15 000 € de recettes annuelles pour un mobil-home non classé, par exemple). Mais même en dessous, vous pouvez opter volontairement pour le réel pour bénéficier de ses avantages. Avec le régime réel, pas d’abattement forfaitaire : vous devez déclarer vos loyers diminués de toutes les charges réelles et amortissements. Cela nécessite de tenir une comptabilité plus rigoureuse, mais en contrepartie vous pouvez déduire toutes vos dépenses effectives et l’amortissement du mobil-home de vos loyers. Le régime réel est presque toujours plus avantageux pour un mobil-home, car les charges réelles (frais d’emplacement, entretien, intérêts d’emprunt, etc.) dépassent souvent largement l’abattement forfaitaire de 30 %. En optant pour le réel, il est fréquent de « nettoyer » la totalité des recettes grâce aux déductions, et de n’avoir que très peu de bénéfice imposable.

En résumé, le micro-BIC convient si vous privilégiez la simplicité et que vos charges sont faibles, mais il limite fortement l’optimisation fiscale. À l’inverse, le régime réel demande un peu plus de gestion (tenue d’un livre de comptes, liasse fiscale annuelle) mais permet d’amortir votre mobil-home et déduire chaque euro dépensé, ce qui maximise votre rentabilité nette. Pour un mobil-home en LMNP, le régime réel est généralement recommandé afin d’exploiter pleinement l’amortissement et les charges déductibles.

Comparatif rapide : Micro-BIC vs Réel pour un mobil-home LMNP

Critère Micro-BIC (2025) Régime Réel (LMNP)
Plafond de recettes 15 000 € (mobil-home non classé) / 77 700 € (meublé classé) Pas de plafond (obligatoire si dépasse micro-BIC)
Abattement forfaitaire 30 % des loyers (non classé) ou 50 % (classé tourisme) Aucun abattement – imposition sur le bénéfice réel
Amortissement du mobil-home Non (pas de déduction des amortissements) Oui : amortissement comptable sur ~15 ans
Autres charges déductibles Non (forfait couvrant charges présumé) Oui : intérêts d’emprunt, loyer de parcelle, entretien…
Obligations comptables Simplifiées (livre de recettes minimal) Comptabilité réelle (bilan, compte de résultat, etc.)
Avantage principal Simplicité administrative Optimisation fiscale maximale (bénéfice réduit voire nul)
Inconvénient Forte imposition si charges élevées (pas de déductions réelles) Gestion plus complexe (souvent expert-comptable recommandé)

Durée et calcul de l’amortissement d’un mobil-home

Combien de temps amortir un mobil-home ? D’après les usages comptables en location meublée, un mobil-home s’amortit sur environ 15 ans en pratique. En effet, un mobil-home est une habitation légère dont la durée de vie est plus courte qu’un immeuble en dur : on estime qu’au bout de 15 ans, sa valeur est quasiment nulle sur le plan comptable. Ainsi, on applique généralement un amortissement linéaire sur 15 ans (soit ~6,67 % du prix d’achat déduit chaque année).

🛠️ Exemple :

Vous achetez un mobil-home 30 000 €, que vous inscrivez à l’actif de votre activité LMNP. En le valorisant à 30 000 € amortissables sur 15 ans, vous pourrez déduire 2 000 € par an pendant 15 ans de vos revenus locatifs au titre de l’amortissement (30 000 €/15 ans = 2 000 € par an). Si le mobil-home avait coûté 45 000 €, l’amortissement annuel serait 3 000 € sur 15 ans, etc. Ces montants viennent réduire d’autant votre bénéfice imposable chaque année.

Faut-il distinguer le mobilier à l’intérieur du mobil-home ? Pas vraiment. Contrairement à un appartement où l’on peut amortir séparément le logement (murs) sur 25-30 ans et le mobilier sur 5 à 10 ans, un mobil-home est considéré comme un ensemble indissociable. Le mobil-home est livré meublé et équipé, donc on l’amortit “en bloc” sur une durée fixe (15 ans). On n’aura pas à détailler chaque meuble, sauf exceptions : seuls quelques équipements ajoutés ultérieurement (par exemple une télévision, un petit électroménager spécifique que vous achetez en plus) pourraient être comptabilisés à part et amortis sur une durée plus courte en amortissement mobilier. Mais l’essentiel de la valeur (structure + aménagements intégrés) est amorti globalement avec le mobil-home.

A noter : Si vous achetez un mobil-home d’occasion (âgé de quelques années), vous pourrez tout de même l’amortir sur la même durée standard. La base amortissable sera votre prix d’achat (même si le mobil-home a déjà perdu de la valeur pour le vendeur). Il est souvent possible d’appliquer une durée plus courte si le bien est déjà ancien, mais par prudence fiscale la majorité des investisseurs conservent la référence de ~15 ans pour éviter toute remise en cause par l’administration. En cas de doute, faites-vous conseiller par un expert-comptable spécialisé.

Quelles charges peut-on déduire en plus de l’amortissement ?

L’amortissement n’est qu’une des déductions fiscales possibles avec le régime réel. Pour optimiser la rentabilité de votre mobil-home, vous pourrez déduire toutes les charges liées à l’activité de location ! Voici les principales dépenses déductibles qui viennent en plus de l’amortissement chaque année :

  • Le loyer de la parcelle (emplacement) dans le camping ou parc résidentiel de loisirs où est installé le mobil-home. C’est souvent un coût important, entre 2 000 et 5 000 € par an selon les sites, et entièrement déductible chaque année au régime réel.

  • Les charges du terrain facturées par le camping : consommation d’électricité, d’eau, raccordements (eau, électricité, gaz), frais divers (ordures ménagères, etc.). Ce sont des charges d’exploitation déductibles.

  • Les frais d’entretien et de réparations du mobil-home : remplacement d’un équipement, petites réparations, entretien de la terrasse, traitement anti-humidité, etc. Tous ces frais viennent réduire votre résultat imposable l’année où ils sont payés.

  • Les intérêts d’emprunt si vous avez financé l’achat par un crédit. Les intérêts du prêt mobil-home (voire du prêt de la parcelle si propriété) sont déductibles des loyers, diminuant ainsi l’imposition.

  • L’assurance du mobil-home (assurance multirisque habitation adaptée aux locations saisonnières) et éventuellement une assurance propriétaire non occupant : déductibles en charges.

  • La taxe de séjour reversée à la commune (payée par les locataires mais que vous pourriez avancer ou gérer) et d’éventuelles taxes locales spécifiques (certaines communes instaurent une taxe sur les résidences mobiles, à vérifier).

  • Les frais de gestion : si vous déléguez la gestion locative à un prestataire, ou les commissions des plateformes de location en ligne, ainsi que les honoraires comptables (si vous prenez un expert-comptable pour gérer votre LMNP) – tout cela est déductible.

  • Les amortissements du mobilier additionnel : comme mentionné, si vous achetez du mobilier ou équipement supplémentaire non fourni à l’origine (ex: nouveaux meubles de jardin, électroménager non inclus, etc.), vous pourrez les amortir séparément sur 5 à 10 ans. Leur dotation aux amortissements annuelle viendra s’ajouter aux charges, tout comme l’amortissement principal du mobil-home.

Grâce à l’ensemble de ces déductions au régime réel, il n’est pas rare que le total amortissement + charges dépasse vos loyers annuels, surtout les premières années. Dans ce cas, vous dégagez un résultat fiscal négatif : c’est le déficit LMNP.

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Le cas du déficit fiscal (recettes inférieures aux amortissements et charges)

Si, une année, vos charges + amortissements excèdent vos loyers, votre activité de location meublée en mobil-home dégage un déficit fiscal. Par exemple, vous encaissez 8 000 € de loyers, mais entre loyer de parcelle, charges, et amortissement, vous avez 12 000 € de déductions : votre résultat est –4 000 €. Pas de panique : en LMNP, ce déficit n’est pas perdu. Vous ne payez bien sûr aucun impôt cette année-là (puisque le résultat est nul ou négatif), et le déficit est reportable.

  • Report des déficits LMNP : le déficit provenant de votre mobil-home se reporte sur les bénéfices des années suivantes tirés de locations meublées. Vous pourrez l’imputer sur vos profits LMNP des 10 années suivantes. Ainsi, les futurs bénéfices seront effacés jusqu’à épuisement du déficit reporté, vous garantissant potentiellement plusieurs années sans impôts.

  • En revanche, notez bien que ce déficit LMNP non professionnel ne peut pas s’imputer sur votre revenu global ni sur d’autres catégories de revenus. Il reste cantonné aux revenus de même nature (des autres logements meublés non professionnels éventuellement). De même, il ne pourra pas réduire des revenus de location meublée professionnelle (si jamais vous devenez LMP plus tard, le stock de déficit LMNP ne s’impute pas sur LMP). En clair, le déficit est un bonus fiscal différé pour vos locations meublées à venir.

Le déficit est une situation fréquente les premières années d’un investissement en mobil-home, car l’amortissement et les charges initiales (ameublement, installation) sont élevés. C’est un effet d’aubaine fiscal temporaire : profitez-en pour réinvestir ces économies d’impôts ou constituer une trésorerie de précaution.

Attention : Un déficit chronique n’est pas un but en soi – le but reste que votre activité soit rentable en trésorerie. L’amortissement créant un déficit n’a pas d’impact cash immédiat, mais il ne faut pas que vos dépenses réelles excèdent vos loyers de façon permanente, sinon c’est que l’investissement n’est pas rentable économiquement.

Optimiser la rentabilité de votre mobil-home grâce à l’amortissement

Pour tirer le meilleur parti de l’amortissement de votre mobil-home et doper votre rentabilité locative, voici quelques conseils pratiques :

  • Optez pour le régime réel dès que possible : Comme vu plus haut, le réel est presque toujours plus avantageux fiscalement. 

  • Tenez une comptabilité rigoureuse : Pour amortir et déduire vos charges, vous devrez respecter certaines obligations comptables (registre des recettes et dépenses, factures conservées, déclarations fiscales spécifiques comme le formulaire 2031 et annexes en fin d’année). 

  • Classez votre mobil-home en meublé de tourisme si possible : Si votre mobil-home peut obtenir un classement officiel (étoiles) en “meublé de tourisme”, cela élève le plafond du micro-BIC à 77 700 € et donne droit à un abattement plus généreux (50% en 2025, et ça pouvait être 71% avant).

  • Profitez de la récupération de TVA (sous conditions) : Astuce avancée pour investisseurs avertis, spécifique aux mobil-homes : en offrant des prestations para-hôtelières (accueil, ménage, linge, petit-déjeuner… généralement via le camping ou une société de gestion), votre activité peut devenir assujettie à la TVA. Cela vous permettrait de récupérer la TVA sur l’achat du mobil-home et ses équipements (20% du prix) ainsi que sur les loyers de parcelle ( TVA 10% récupérable ). L’économie à l’achat est substantielle (plusieurs milliers d’euros).

Attention : Opter pour la TVA oblige à facturer la TVA aux locataires et à remplir des formalités de déclarations de TVA régulières. Ce montage fiscal (souvent proposé dans les ventes de mobil-homes) doit être bien compris et géré ; il est rentable surtout si vous déléguez la location à un gestionnaire qui se charge de ces prestations para-hôtelières. Renseignez-vous auprès d’un expert si cette option vous intéresse.

  • Anticipez la revente de votre mobil-home : L’amortissement réduit vos impôts en cours d’activité, mais qu’en est-il lorsque vous revendrez le mobil-home ? C’est un point important de l’optimisation globale. Jusqu’en 2024, les amortissements pratiqués en LMNP n’étaient pas “récupérés” lors de la vente du bien : la plus-value immobilière du particulier était calculée simplement sur la différence entre le prix de vente et le prix d’achat initial. Depuis 2025, la loi de finances intègre désormais les amortissements dans le calcul de la plus-valueimposable. Autrement dit, lors de la revente d’un bien loué en LMNP, le fisc va ajouter le montant des amortissements déduits au prix d’achat, ce qui augmente la plus-value imposable. Par exemple, si vous avez acheté votre mobil-home 50 000 € et déduit 30 000 € d’amortissements au fil des ans, puis le vendez 60 000 € : sans amortissement la plus-value serait 10 000 €, mais avec la réintégration elle devient 40 000 € imposable. Heureusement, le mobil-home étant un bien meublé, il est soumis au régime des plus-values des biens mobiliers : en général, la plus-value mobilière est exonérée après un certain délai de détention (à vérifier selon le cas, car les mobil-homes peuvent parfois être assimilés à de l’immobilier s’ils sont fixés au sol). De plus, beaucoup de propriétaires gardent leur mobil-home jusqu’à sa valeur résiduelle quasi nulle, ou le transmettent plutôt que de le vendre. Conclusion : la réintégration de l’amortissement à la revente est un élément à connaître, mais qui ne remet pas en cause l’intérêt d’amortir chaque année. L’impact fiscal à la revente reste souvent limité comparé aux économies d’impôts réalisées pendant l’exploitation, surtout si la revente intervient après plusieurs années d’usage (abattements pour durée de détention, etc.). Optimiser la rentabilité, c’est profiter de l’amortissement dès maintenant, tout en ayant conscience de la fiscalité en sortie pour prendre les meilleures décisions (revendre ou conserver, timing, etc.).

En résumé, amortir un mobil-home en LMNP est l’une des clés de la rentabilité de cet investissement atypique. En choisissant le régime réel, vous pouvez déduire l’amortissement du mobil-home sur 15 ans, ainsi que toutes les charges liées à son exploitation, ce qui revient le plus souvent à annuler l’imposition sur vos loyers. Cette optimisation fiscale puissante transforme la location de mobil-home en une activité pouvant générer des revenus quasiment nets d’impôts, surtout si l’on cumule amortissement, déduction du loyer de parcelle, intérêts d’emprunt et autres frais. Depuis 2025, quelques évolutions législatives (abattement micro-BIC réduit pour les non-classés, intégration des amortissements dans la plus-value) sont à prendre en compte, mais le constat reste le même : le statut LMNP, et en particulier le régime réel, demeure très avantageux pour louer un mobil-home. En respectant les obligations comptables et fiscales, et avec une gestion rigoureuse, vous optimiserez votre rentabilité en toute sérénité. Alors n’hésitez pas à vous faire accompagner d’un spécialiste LMNP, à bien planifier votre amortissement, et à profiter pleinement des atouts fiscaux du mobil-home en location meublée.

Foire aux Questions

1. Comment amortir un mobil-home en LMNP ?
Optez pour le régime réel, inscrivez le mobil‑home à l’actif, puis appliquez un amortissement linéaire d’environ 6,7 % du prix par an (via la liasse fiscale 2031). Un expert‑comptable simplifie la démarche.

2. Sur quelle durée peut‑on amortir un mobil‑home ?
La norme est 15 ans (mobil‑home + mobilier intégré). On peut réduire à 10 ans ou étendre à 20 ans selon l’état, mais 15 ans reste la durée la plus sûre fiscalement.

3. Quel régime fiscal choisir pour louer un mobil‑home : micro‑BIC ou réel ?
Le réel est quasiment toujours plus rentable : amortissement et toutes charges déductibles. Le micro‑BIC (abattement 30 % non classé / 50 % classé) est plus simple mais interdit l’amortissement.

4. Quelles sont les charges déductibles avec un mobil‑home en LMNP ?
Loyer de parcelle, charges camping (eau, électricité, entretien), intérêts d’emprunt, entretien/réparations, assurance, frais de gestion/compta, taxe de séjour, amortissement du mobilier ajouté.

5. Que se passe‑t‑il à la revente si j’ai pratiqué des amortissements ?
Depuis 2025, les amortissements sont réintégrés dans le calcul de la plus‑value : base imposable plus élevée, mais abattements pour durée de détention ou exonération des biens meubles limitent l’impact. Les économies d’impôt engrangées pendant l’exploitation restent généralement supérieures au surcoût à la revente. Consultez un fiscaliste avant de céder.

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